samedi 21 novembre 2009
Je mange donc je suis
Retour.
On a pas pogné la H1N1 mais elle ne paie rien pour attendre la vilaine. Vais lui péter la gueule en sang.
Nous quittons le royaume du Speedo après avoir passé du sacré bon temps. Nous sommes bruns de peau et blonds du toupet.
Me suis fait abordé par un gai parce que j'attendais ma douce avec sa sacoche à mon épaule. Et probablement parce qu'il me trouvait de son goût. Ça m'a bien fait rire.
"Sorry buddy, I play for the other team"
Dans l'avion qui nous ramenait à Montréal j'ai compté plus de belles femmes de tout âge que ce que j'en ai vu sur la plage toute la semaine au Mexique. Confirmé encore une fois, les femmes du Québec sont les plus belles du monde.
Sans lecture pour le chemin du retour j'ai écouté le film que l'avion nous présentait pendant que la belle plongeait dans son Millenium.
RÉVÉLATION.
On a tous nos raisons de se sentir touché par un film.
Pour moi, Hunter Jones, manger est un mal nécéssaire, un obstacle dans une journée. J'y accorde peu de temps et d'importance.
À tort.
Je suis un négligent du manger. Si je suis ce que je mange, je suis brouillon et désordonné. Ce qui est aussi vrai, des fois.
Si je m'appliquais davantage sur le sujet de la bouffe j'aurais assurément moins de pogne sur mon petit pneu, un meilleur sommeil et une meilleure santé au total. Je rendrais grandement service à la douce en même temps qui se tape les repas plus souvent que moi en général.
Le film n'est pas un chef d'oeuvre. C'est même un film qui a peut-être comme public cible nos mères. C'est Julie/Julia de Nora Ephron. Celle qui avait scénarisé l'excellent When Harry Met Sally il y a des lunes. Il met en vedette la très bonne Amy Adams et la fantastique Meryl Streep. Au sujet de Streep d'ailleurs je crois d'ailleurs que quand Dieu a composé son personnage de divinité céleste il s'est inspiré de cette actrice.
Quel talent! Elle est surnaturelle. Cette femme est fabuleuse. Elle mérite tous les honneurs qui lui pleuvent dessus continuellement. Je suis content de l'avoir connue de mon vivant. Elle se rend immortelle de toute façon. Streep incarne ici Julia Child, la chef cuisinière qui a introduit les Américains à l'art de cuisiner à la française dans les années 60. Le film de Ephron raconte la vie de cette femme à la drôle de voix. En parrallèle, nous suivons aussi l'histoire vraie de Julie Powell qui choisit dans la folie qui a suivi les évènements du 11 septembre 2001, folie qui impacte directement son travail, de faire toutes les recettes de la célèbre Julia Child. Page par page. Jour après jour. Nous suivons la vie des deux femmes à deux époques différentes et leur cuisine avec beaucoup d'intérêt.
Moi qui trouve insupportable de voir des personnages manger trop longtemps à l'écran, je me suis surpris à adorer toutes les étapes de la préparation des plats. C'est vrai qu'on ne les voit pas savourer autant qu'on les voit préparer et c'est peut-être ça aussi qi m'a plu. Malgré le fil qui semble si mince du scénario, on ne s'y ennuie pas une seconde grâce au brio des deux actrices (les deux mêmes étaient aussi grandiose dans Doubt).
Ce film est aussi l'histoire du succès d'un blogue. Blogue fermé le lendemain de la mort de l'inspiration de Julie Powell.
Ce qui a surtout agi comme révélateur c'est que ça m'a donné une envie folle de faire de la popotte. De m'intéresser à la chose du moins. l'ignorance est toujours TOUJOURS crasse et pernicieuse. En terme de bouffe je suis excessivement ignorant. D'une ignorance primaire. Au point de faire cuire des brocolis dans la poële.
On a reçu un livre de recette de Janette Bertrand en cadeau il y a quelques années.
Je l'entame dès la semaine prochaine.
Toutefois si je découvre sa recette pour donner une face aussi laitte et synthétiquement jeune je remplace le livre.
J'ai faim pareil.
Kitchen, watch me bleed in your area when I'll be back!
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