mardi 11 août 2009
Ta Gueule Régis
Chaque année je manque les Francofolies de Montréal.
Car la fenêtre du mois d'août tombe plus-que-régulièrement dans mes vacances que j'ai la mauvaise habitude de prendre loin d'ici.
Alors quand j'ai appris cette semaine que les Francofolies allaient devancer leur calendrier au mois de juin j'ai jubilé.
Mais voilà, ce qui fait le bonheur des uns...
Mauvaise moumoute s'agite à l'autre bout de la 20.
Le maire Régis Labeaume est en furie contre le patron de l'Équipe Spectra, Alain Simard. Celui qui a décidé unilatéralement de devancer la tenue des FrancoFolies de Montréal.
Régis,
ta gueule.
Le Québec est en guerre contre la France, la France n'est pas au courant.
Le Canada anglais est en guerre contre le Québec, le Québec n'est pas au courant.
Les anglos du Québec sont en guerre avec les francos du Québec mais personne n'est vraiment au courant.
Québec est en guerre avec Montréal et Montréal ne tiens pas à le savoir.
"Snap out of it!" diraient les anglais. Régis Labeaume depuis qu'il est à la barre de la ville de Québec n'a eu droit qu'à d'heureux succès. Souvent des succès dont Andrée Boucher était l'architecte et dont la lumière retombait sur lui. Il fallait quand même tenir la barre et il faut admettre qu'il l'a fait admirablement et avec talent (et avec couleurs). Les festivités du 400ème ont été extraordinaires pour la ville. Paul McCartney, Céline Dion, le Cirque du Soleil, Robert Lepage étaient des tours de force. La qualité des interprêtes qui se sont présentés aux Festival d'été depuis trois ans a été plus brillante que la plupart des festivals de Montréal depuis 10 ans.
Qu'es-ce qu'ils ont fait à Québec?: THEY STEPPED UP TO THE PLATE et ils ont livré la marchandise. Dépassant même les attentes les plus farfelues.
Alors que Montréal avait le privilège d'obtenir les faveurs des grands artistes depuis presque toujours, la ville de Québec s'est retroussé les manches et à excellé. Phillipe Katherine, Sting, Kiss, The Church, Indochine, Violent Femmes, Placido Domingo, Sir Paul ont tous choisis Québec avant Montréal dans les dernières années.
Il y a de quoi jouer le coq.
Mais faire la vierge offensée parce que le calendrier d'un évènement culturel est déplacé 273 kilomètres plus loin c'est avouer que l'on craint l'adversité. C'est de demander à son coq de sortir de l'arène.
Car la vie est une perpétuelle arène où on s'y bat tous les jours.
Et face à ce que l'on croit être une injustice on s'arme davantage on ne crie pas au loup.
Et ce même si le but d'Alain Côté était et sera toujours bon.
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