lundi 3 août 2009

Ladybirds ladybirds


L'image est devenue une des choses des plus présérvées de nos jours.

Depuis La télévision, depuis JFK, depuis Neil Armstrong, Duran Duran, Madonna et tous les autres.

Marylin Manson ne serait absolument rien dans la sphère artistique sans son image minutieusement entretenue. La plupart des gens qui ne sont qu'images s'éteignent assez facilement. Comme une lumière que l'on ouvre et que l'on éteint. Comme une "vedette" de realité show.

Certains survivent toutefois.

L'Angleterre nous as musicalement gâté depuis les années 60. D'abord les supers groupes, les Beatles, Led Zeppelin, Rolling Stones, The Who et autres english bands qui ont donné le ton pour les années à venir. Puis les chanteurs David Bowie, Elton John, Robert Palmer, Bryan Ferry.

Mais un créneau moins exploré fût celui des chanteuses anglaises.

Contrairement à d'habitude, cette fois c'est l'Angleterre qui suit la vague Américaine des chanteuses populaires. Malheureusement ce courant arrive avec beaucoup plus d'images que de contenu intéressant. Je ne sais trop si c'est l'ère Big Brother qui prend le contrôle de nos vie tranquillement mais le succès d'une fille comme Lilly Allen est arrivé avec tout une vie sous les projecteurs. Une relation torride, orageuse et très publique avec une personalité anglaise connue qui ont fait un très grand bien au niveau de la publicité d'une artiste qui a définitivement de la gueule mais peu de voix et un produit...disons bien... mais pas aussi flamboyant que sa personnalité.

Je découvre la même chose avec La Roux qui était à Montréal récemment. Voilà trois jours que je retourne continuellement à cette chanteuse (Elly Jackson) à qui je trouve beaucoup de gueule. Je ne suis pas excessivement techno, encore moins bidouilleur technique mais je sens que je pourrais le devenir. Je me suis toujours placé en marge de l'univers techno mais tout en gardant un oeil et une oreille pour certains de leurs artistes. J'ai même deux cds de Underworld. Et pourtant je ne danse jamais ailleurs que dans mon salon après un but du Canadien (et du coup chasse mes invités en général).

Mais peut-être que cette musique me fait danser dans ma tête. C'est mon côté Brian Eno je suppose.

En tout cas la gueule d'Elly Jackson et les yeux de Lilly Allen sont pour beaucoup dans mon intérêt de leur produit.

C'est quand même un peu moche d'être devenu aussi superficiel.

Non je sais ce qui me plait chez ses deux filles: le style.

Tout le contraire de ce qui sort de Star Academie.

Aucun commentaire: