jeudi 4 juin 2009
Vie et mort d'une candidature
Louise Harel a choisie de se porter candidate à la mairie de Montréal.
Sur le coup je me suis dit ah! pas fou, elle a l'expérience des guerres de clochers. Les tumultueuses relations à même son propre parti qu'elle a eu à gérer autant dans la circonsciption Sainte-Marie-Saint-Jacques que dans Hochelaga-Maisonneuve peuvent avoir été un prélude intéressant à la gestion d'une ville composée de 19 petits chefs de tribus.
Toutefois il semble drôle de voir celle par qui le monstre a été créé, le monstre des villes fusionnées, critiquer le résultat de ce projet raté.
J'y ai cru une bonne vingtaine de minute à sa candidature.
Puis ce fût le coup de fusil qui assassina le candidat.
"Miss Harel you have made declarations in the past, talking about colonialism in Westmount and gethhoisation in Ville Saint-Laurent, how do you stand today regarding those comments?"
(...)
Non ce n'est pas la nature de la question qui a été la cartouche du fusil. Les politiciens sont et doivent être habilités à confronter leur positions du passé.
C'est la langue utilisée.
Devant les journalistes, Mme Harel a été incapable de formuler une réponse complète en anglais.
Ouch!
C'est sidérant. C'est fou ce que les Péquistes (ou ancien Péquistes) sont incapables de s'exprimer dans la langue de Shakespeare! René Lévesque avait été pourtant très clair que la souveraineté ne se ferait jamais SANS les anglo/allophones. Comment des gens comme Pauline Marois ou Louise Harel font pour se présenter au bâton avec une canne à pêche?
Les gens ne sont pas poissons!
Et de toute façon, souverainiste, fusionistes et unilingue, voilà déjà trois prises contre Harel avant même de se présenter au marbre.
Elle ne pose pas sa candidature pour Saint-Lin elle pose sa candidature pour la ville de Montréal. Une ville ou certaines personnes sont incapables de se prononcer en français. Je ne dis pas que ses gens sont nécéssairement mieux, la langue du Québec est et restera toujours le Français. Mais celui qui ne peut s'exprimer en français au Québec tout comme celui qui ne peut s'exprimer en anglais est un handicapé.
Pas partout.
Mais à Montréal dans le rôle qu'elle voudrait avoir, oui.
You just killed your chances Lou.
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