lundi 22 juin 2009
Le mondial des chorales
C'est le mondial des chorales dans le parc pas loin de chez nous.
Je ne sais pas pour vous mais moi les chorales...
C'est tout à fait outrancier ce que je vais dire mais avec tous ses ados prébubères, ses voix pas muées, ses pré-ados à la moustache plus ou moins assumée sous le nez, avec les petits mouvements de jambes qui sont un simulacre de la danse accompagné d'un claquement de doigt qui font église d'Harlem; Dans le public qui court ceci j'ai toujours soupçonné que se cachait une plétore de pédophile.
Comme dans les concours pour enfants de Miss Caroline du Sud etc.
Je sais c'est complètement gratuit ce que je raconte. Je vous l'ai dit ça allait être outrageux. Des pédophiles il y en a peut-être partout.
Moi, et ça ne regarde que moi je sais, la musique j'ai toujours trouvé cela assez sexuel, je l'ai souvent dit. Voilà pourquoi des enfants ou des matantes/mononcles qui font de la chorale, non merci.
Hier nous avions les parents de ma belle en visite chez-nous. Comme ma ville, supposément bonne pour le moral, est ces temps-ci bonne pour la chorale et aussi pour avoir une petite paix tranquille chez moi je leur ai proposé d'aller assister au mondial des chorales. Les deux sont à la retraite et comme la belle et moi arrivions d'un week-end à l'extérieur un peu épuisant et travaillant ce matin, j'avais besoin d'un refuge temporaire.
Même si c'est tout près je suis allé reconduire le beau-père, la belle-mère, l'amoureuse et les deux kids au Parc. Je suis revenu stationner la voiture à la maison. Charles Aznavour c'était tout à fait pour eux.
A l'origine je prenais congé de tout ça ici et me reposait chez moi. Toutefois la soirée était si belle. Moi qui souffre de la chaleur plus que du froid , hier soir j'avais les conditions météos idéales. Une chaleur agréable accompagné d'un vent de voile à faire rêver le matelot en moi.
J'ai donc choisi d'aller les rejoindre en prenant une petite marche. J'ai enfilé un t-shirt trop sérré et un bermuda pas mal ajusté qui confirmaient que j'avais trop bu ce week-end, probablement pris 4-5 livres, et que j'avais besoin de l'exercise de toute façon.
Ce faisant j'ai croisé la maison d'un ami de mon fils. Un haitien. Ils sont toujours très nombreux dans cette maison. Bien que la famille directe de l'ami de mon fils soit composée de 4 individus, il y a toujours une bonne demie-douzaine d'adultes dans cette maison, beaucoup de bruit, d'agitation et de musique. Hier soir ne faisait pas exception. Zétaient aux moins 10 sur le terrain et quand je les ai regardé de l'autre côté de la rue, ils m'ont renvoyé le regard. Je n'avais pas mes lunettes que je devrais porter quand je suis trop fatigué et sans savoir si je connaissais quelqu'un dans le lot j'ai envoyé la main de manière débonnaire et décontractée comme un ami nonchalant. J'ai en fait essayé de leur envoyer le tempéremment "full relax" que je sens chez ses gens quand je les côtois avec mon fils.
Je ne sais pas si j'avais le regard foncé (peut-être, j'étais crevé)ou si mon doigt du milieu dépassait de ma main dans mon salut mais chose certaine, ils ont répondu par un genre de cri primal et se sont mis à me pousuivre en criant. Les 10. Comme piqués par quelque chose d'inexplicable.
Là j'ai remarqué que les gens à qui j'avais envoyé la main étaient plus des ados que des adultes, pas du tout des gens que je connaissais et surement des anciens obèses car leurs vêtements étaient définitivement trop grand. Trois sont tombés dans leur course en perdant leur pantalon.
Bien entendu, sans rien comprendre j'ai pris mes jambes à mon coup et suis devenu Emil Zatopek. Ils m'ont poursuivi jusqu'au parc en question où là j'ai croisé un policier qui regardait les cuisses des jeunes filles accoté sur sa voiture.
Ceci a freiné l'élan de ma bande d'ahuris qui a probablement rebroussé chemin à ce moment. Moi je n'ai jamais regardé derrière et j'ai foncé tête première dans le parc, terrorisé. J'ai tant foncé que sans trop savoir comment je me suis retrouvé dans la troisième rangée en avant de la scène, ayant passé les contrôles sans payer.
C'était une première partie avec plein de pré-ados qui chantaient et avec Gregory Charles qui entre chaque chanson nous parlait comme si nous avions 3 ans.
J'étais suitant dans mon gilet moulant et je tentais de reprendre mon souffle en respirant du mieux que je pouvais mais j'avais plus l'air d'un gars qui se remettait de trois heures de baise intensive. Haletant comme un vieux pervers qui se branlerait.
Seul de ma gang et attirant inconfortablement l'attention des gens autour j'ai finalement quitté assez rapidement les lieux pour retourner chez moi (par un autre chemin).
J'avais trop l'air d'un pédophile.
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