dimanche 14 juin 2009

Musique Souterraine autour de la piscine


J'écoutais la télévision communautaire (aussi connue sous le pseudonyme Salut Bonjour) quand j'ai entendu parlé du spectacle de Dumas de la veille.

Ça m'a rappellé que le petit gars de Victoriaville avait sorti le troisième album de sa trilogie cette semaine.

Dumas est pour moi dans la même catégorie que Bowie ou Dylan. Pas que je les compare ils ne sont pas dans la même ligue du tout, mais voilà trois artistes auquel je fais une confiance aveugle et que j'achète sans me poser de question.

Ou jusqu'à ce qu'ils me déçoivent atrocement et c'est pas arrivé encore.

Toutefois en cette période de crise économique internationale je sais que si je vais au magasin de musique je vais aussi craquer pour Chinatown.

Je vais tenter de résister...

*****

Voilà choses faites, 30$ de culture d'ici d'investi.

C'est sous un cuisant soleil et sous un ciel de pollen que je me suis écrasé autour de la piscine toutes ouïes pour découvrir ses deux galettes. J'ai pas pu me concentrer sur le livre de J.G. Ballard que je tentais de lire (délicieux High Rise) la zizik est venue m'arracher à mon livre.

Dumas est régulier comme une horloge. Rien d'agressant jamais. Ni dans sa musique ni dans ses textes. Louis Legault, avec lequel il a fignolé la trilogie Nord/Rouge/Demain, a amené une touche d'exotisme scandinave à sa musique. Un croisé entre l'expressionisme Allemand, la froideur de l'Islande et le Québec d'aujourd'hui.

Y a pas à dire j'adore.

Chinatown aussi.

Les 5 boys de Montréal ont offert un splendide premier effort. Si Apprendre à Danser est le morceau qui leur permetttrra de remonter à la surface pour garder la tête hors de l'eau sur les (abominables mais nécéssaires) bandes FM commerciales, l'ensemble reste relativement "souterrrain". Zont tricoté un album avec des arrangements aux mélodies efficaces et des guitares à la distorsion mordante style The Stills quoique plus léchée. C'est justement cet équilibre pop, à la fois audacieux et méga-accessible, qui surprend sur leur disque Cité d'or. On pense parfois au romantisme d'Indochine et on se laisse emporter par les refrains accrocheurs.

Tout aussi coloré et original que le Chinatown de Montréal.

Bien entendu alors que je tentais de faire découvrir le réèl talent d'ici à ma petite famille, à trois paires d'oreilles plus triviales et pas super musicalement critiques zont gagné par 3-1 et bien vite on a tous chanté en choeur Tout Nu Sur La Plage.

Aucun respect pour ma dictature éclairée.

Pas grave ma musique souterraine est toujours meilleure souterraine.
Et se marie mal avec des splash de piscine.

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