samedi 6 juin 2009

Poème de trente lignes pour Guy & Claude


Ballon.

Ma terre est un ballon.
Où tout ne tourne pas toujours rond.

On s'efforce, on s'efface, on se conte des farces.
On s'écoute, on s'égorge, on se fait des grimaces.

On se cuisine des platées pas toujours bien assaisonnés.
On boit du bonheur, on mange des volées.
On cohabite tant bien que mal.
Regarde et juge-moi de ton ciel astral.

Aubergiste, remplis-moi encore ce ballon.

Balle.

Ma planète est une balle.
Un coup de fusil épiscopal.

Une raquette de tennis intergalactique pourrait nous faire changer d'orbite.
Une roquette nucléaire de Corée pourrait nous donner une maudite colite.

On a du beau, du gros, du laid, du petit, du con, de la couleur, de la noirceur du grandiose.
On se demande toujours qu'est-ce qu'on peut bien faire avant que tout cela n'explose.
On a tant à apprendre, tant à reçevoir, tant à découvrir, tant à explorer.
On se demande toujours quelle saveur à donner à nos partys.

Eh toi! la belle au bout du bar, tu me montres tes balles?

Balloune.

Je la pète et me conduis dans un autre espace.
Je serai le porte-voix de toutes les races.

Intersidéral je jonglerai avec les lunes pour redonner à ma planète la lumière.
Je cracherai le feu du soleil pour éradiquer toutes les guerres.

Je serai la goutte économe qui fait de l'homme un Homme.
La pluie vocale qui tonnera chez les atronomes.
Prenez ces lignes, je cède mes droits d'auteurs.

Pour satisfaire vos fantasmes de hauteur.

Mais pour l'amour du ciel (terrien) ne me séparez jamais de ces Cosmpolitans.

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