mardi 9 juin 2009

Savoir


À au moins 20 000 yeux chercheurs depuis deux ans pas l'ombre d'une Cédrika.

Il n'est pas surprenant de voir le clown Guy Bertrand tenter d'arriver et de jouer au superhéros. C'est l'histoire de sa vie.

Mais donnons-lui une chance peut-être réussira-t-il à boucler la boucle une fois pour toutes pour les pauvres parents. Car le drame réèl c'est de ne pas savoir.

D'un jour espérer et le lendemain craindre.

L'absence d'une adorable petite fille depuis plus de deux ans laisse évidemement présager le pire.

Mais il y a Natasha Kampusch.

Cette jeune autrichienne kidnnapée à l'âge de 10 ans pendant 8 ans est réapparue en 2006.

L'histoire incroyable de cette jeune fille est la clé des possible pour la famille Provencher. Chaque moment de découragement a le droit d'être ranimé par l'espoir à cause de cette Natasha ressucitée.

Plus jeune, adolescent, nous avions un ami commun à Québec qui a soudainement disparu suite à une rupture avec son amoureuse du moment. Pendant plus d'une dizaine d'années on a cherché Samuel. Tout le monde l'a vu à Montréal, en Abbitibi, dans le Vieux-Québec. Dans des petites villes comme Québec les rumeurs prennent toujours de l'ampleur. Et l'espoir des parents de Samuel étaient insoutenable. Inconsolable assurément.

Pourtant le soir de sa disparition Sam n'a fait que marcher vers le pont de Québec, peut-être avec des idées suicidaires, assurément intoxiqué nous l'étions tous à cette soirée; il s'est assis dans la structure inférieure du pont, s'y est endormi et en est mort gelé.

On a retrouvé ses ossements des années plus tard lorsqu'un employé chargé de repeinturer la structure du pont a reconnu un squelette humain.

La torture est perpétuelle et regénératrice pour la famille Provencher.

Tant et aussi longtemps que la boucle ne sera pas bouclée.

L'initiative de Guy Bertrand me fait penser à ce professeur qui a demandé à l'école de mon fils qui avait fait les graffitis dans les toilettes et qui a promis que personne n'aura de récréation tant et aussi longtemps que le (ou les)coupable(s) ne se dénoncerait eux-même.

Zont passés trois jours sans récré.

Puis personne ne s'étant dénoncé zont eu droit à leur récré.

Souhaitons un dénouement heureux.

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