Sionisme: Idéologie politique nationaliste prônant l'existence d'un centre spirituel, territorial ou étatique peuplé par les Juifs en Eretz Israel : Terre d'Israël.
Toute la famille d'Amos Klausner est millitante farouche en faveur du sionisme. Amos, baptisé du nom de la rue où il est né, baignera dans l'idéologie sioniste révisioniste dès sa naissance en 1939. Jusqu'à l'âge de 12-13 ans, il est fanatique et militariste, il croit en la force militaire et ne jure que par le slogan de Vladimir Jabotinsky, leader de la droite nationaliste : “Dans le sang et le feu, Israël est tombé. Dans le sang et le feu, Israël se relèvera
Sioniste de plus en plus séduit par la gauche, rejoignit le kibboutz Houlda à l'âge de quinze ans. C'est à cette époque qu'il adopte le nom d'Oz qui signifie force en hébreu.
Il étudiera l'histoire en Pologne (région devenue Lituanie depuis) puis deviendra bibliothécaire à Jérusalem. C'est là qu'il tâte de l'écriture. À la fin des années 1950, Amos Oz se trouve confronté aux escarmouches à la frontière syrienne pendant son service militaire.
Oz étudie la philosophie et la littérature hébraïque à l'université hébraïque de Jérusalem. En dehors de courts articles dans les bulletins des kibboutzim et le journal Davar, il ne publiera rien avant l'âge de 22 ans.
Pendant la Guerre des Six Jours, en 1967, il sert dans une unité de tanks dans le Sinaï. Ce conflit le rend ferme partisan des deux états; l'un juif, l'autre palestinien. Lors de la Guerre du Kippour de 1973 il est affecté sur le plateau du Golan.
Il publie 21 romans entre 1965 et 2010, quatre livres d'essais et publiera un livre de nouvelles cette année. Il remporte le prix Femina en 1988 pour La Boîte Noire, le prix Israël en 1998 pour le 50ème anniversaire de l'indépendance, le prix Goethe de la ville de Francfort, le prix Prince des Asturies en 2007, le prix Heinrich Heine l'année suivante ainsi que le prix Ulysse et finalement le prix Méditerranée en 2010.
En 1978, il est l'un des fondateurs de La paix maintenant et s'oppose au phénomène des colonies de peuplement. Il se prononçe également en faveur des Accords d'Oslo et du dialogue avec l'OLP. De nombreux observateurs de l'aile droite le considèrent comme l'un des orateurs les plus éloquents représentant la gauche sioniste. En 2006, il a dans un premier temps affirmé le droit d'Israël à se défendre dans le conflit israélo-libanais avant d'appeler rapidement à un cessez-le-feu dans un article cosigné avec les écrivains israéliens David Grossman et A.B. Yehushua dans le journal.
Le 9 janvier dernier, il a dit du parti de Benyamin Néthanyahou que c'était un parti d'apartheid, antisioniste, qui tente d'étouffer toute chance de parvenir à une solution de deux États.
Israël a reconduit au pouvoir Néthanyahou mardi mais celui-ci est beaucoup plus affaiblit qu'il n'y parait. Sa campagne était axée sur la menace iranienne et n'a pas séduit.
La construction de logements en terre palestinienne va finir par ruiner la perspective de la création d'une Palestine, seule réponse digne à un contentieux bientôt centenaire.
La paix n'est pas pour demain et il n'existe donc pas d'interlocuteur palestinien fiable. Le statu quo est donc la solution priviliégiée par les partis d'opposition.
Amos Oz est pessimiste face à tout ça. Selon lui, tout ça n'est une fois de plus qu'illusion.
*être ou ne pas être
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