mercredi 28 mai 2008

Entourage




Ces temps-ci j'ai des problèmes de régie interne dans mon unité familiale.
Mon fils a un ami de 8 ans qui traine toujours avec lui son frère de 13 ans, son voisin de 11 et sa soeur de 12 ans. C'est un problème parce que les réalités du pré-ado ne sont pas les mêmes que celles du ti-cul de 8 ans. La testostérone du secondaire n'est pas celle de l'école primaire et quelques allusions sur le sexe, la cigarette et les meurtres ont "vieilli" mon fils prématurément.

Quand la soeur de 12 ans se pointe, par réflexe animalier elle veut spontanément jouer avec ma fille et vice-versa. Ma fille...de 4 ans...
Semble n'y avoir rien à faire ces jeunes là sont inséparables. Viennent en paquet de 4. J'ai dû poliement souligner que les enfants de 8 ans jouent avec les enfants de 8 ans et que les autres devraient jouer avec des jeunes de leur âge. Le Playstation, point commun mutuel, est remis en question.

Le docteur (avec un petit "d") Maurice Duquette a passé une bonne partie de sa vie à tenter de se faire des amis. Son travail d'orthopédiste lui faisait rencontrer des tonnes de gens mais Duquette en voulait plus. Intéressé par le sport mais probablement plus inspiré encore par la notoriété et la valeur qu'il prenait soudainement aux yeux des entraineurs et des athlètes il a plus ou moins subtilement fait son chemin dans le monde cycliste Montréalais. Il s'est mis à rôder autour des cyclistes. Il en approché quelques uns et leurs entraineurs surtout afin de leur proposer de l'EPO, drogue qui favorise la guérison des blessures ou des greffes lorsqu'appliqué légalement. Drogue qui peut aussi procurer de la force et faire faire des exploits surhumains à nos corps lorsqu'appliqué illégalement.
Une athlète soulignait hier avoir eu "la chance" d'avoir rencontré Duquette "seulement à 28 ans". Elle a eu la même réaction que moi vis-à-vis mes petits voisins et lui a suggéré d'aller jouer ailleurs. Toutefois elle a aussi dit dans le même souffle que si elle l'avait rencontré à l'âge de 16 ans ce serais peut-être elle qui ferait des aveux de dopage aujourd'hui et pas seulement Geneviève Jeanson. Jeanson s'est fait mettre le grappin dessus par Duquette à 16 ans. On connait la suite.

La Ligue Nationale de Hockey disait il y a quelques années qu'il y avait 0 cas de dopage dans la ligue.
Zéro.
La même année Saddam était réélu avec 100% des votes à la tête de son pays.
Même débilité. Même crédibilité.
Alors voilà que l'on apprend que des mains du "bon" docteur Duquette, des joueurs des Allouettes et des Canadiens auraient aussi souscris à son petit poison. Ils auraient fait cela dans le dos des médecins de leur équipes sportives respectives afin de ne pas faire diminuer leur valeur marchande. Des joueurs de hockey tous partis de Montréal depuis dans l'Ouest. La liste de suspect est courte: Aaron Downey, Craig Rivet, Mike Ribeiro, Sheldon Souray et...José Théodore. Tiens Théo...le seul joueur à avoir été testé à une drogue que l'on avait alors identifié comme étant du Propecia, drogue innofensive qui sert à garder le cheveu solide. Ce pourrait-il que c'eut été de l'EPO mais qu'afin de ne pas ouvrir un panier de crabe pour la LNH, le comité Olympique (qui avait pincé Théo) ait donné le choix à la ligue de divulguer ce qu'il voulait à la presse à la condition que Théodore ne prenne pas part à l'équipe Canadienne?

Ce n'est que suppositon...

Une chose est certaine ce cancer ambulant qu'est Maurice Duquette devra assurément être radié et devra se tenir loin de tout athlète. C'est de la santé des gens dont il est question. Si la vie avait une saveur celle de Geneviève Jeanson goûterais surement surette. Pas mauvais mais qui fait faire des grimaces. Et qu'on regrette parce que trop amer avec le recul. La petite, à 16 ans, s'est fait voler sa jeunesse. Elle avait toute la vie devant elle maintenant elle traine toute la honte derrière. Ça c'est abominable avec très forte insistance sur les trois dernières syllabes.

Si il devait vraiment rôder avec des gens de son espèce c'est une chambre auprès de Vincent Lacroix ou Anne-Marie Péladeau qu'il faudrait trouver à Maurice Duquette et ses entraineurs complices.

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