lundi 2 juin 2008

RFK


Dans la mouvementée année 1968 l'assassinat de Robert Françis Kennedy, à l'instar de celle de son frère reste encore un mystère.

Après son discours célébrant sa victoire Californienne qui invitait tout le monde à Chicago, Robert F. Kennedy a emprunté le chemin des cuisines du Ambassador Hotel de Los Angeles. Tout en serrant les mains de cuisiniers sympathisants, Sirhan Sirhan, un jeune déséquilibré, a fait feu 8 fois en direction de RFK le blessant fatalement.

Qui a bien pu commandité ce meurtre?

Comme on avait un suspect qui avait tiré 8 fois et un cadavre, on a fermé les livres rapidement sur l'enquête post mortem. D'autant plus que Sirhan Sirhan, Palestinien d'origine, avait écrit dans son journal intime que ses plans d'assassinat de RFK devenaient une obssession et qu'il devait mourir avant le 5 juin, jour du premier anniversaire de la guerre des six jours. Robert Kennedy avait ouvertement donné son appui aux Israeliens dans cette guerre. Kennedy est mort le 4 juin.

Toutefois la liste de suspects peut être étrangement longue.
Sirhan Sirhan a tiré complètement face à face avec RFK et en sautant par dessus le bras du garde de sécurité qui l'entourait. Deux balles ont atteints Kennedy mais la balle fatale l'a atteint derrière la tête comme si quelqu'un avait tiré de l'autre direction. ...Tiens comme son frère...Ça n'en prenait pas plus pour que la machine à rumeurs se mette en marche. D'autant plus que 11 balles ont étés retrouvées sur les lieux et que le fusil de Sirhan Sirhan pouvait n'en contenir que 8.

Un garde de sécurité, armé et sur les lieux le soir de l'assassinat était aussi connu pour sa haine viscérale des Kennedy qu'il accusait d'avoir laissé le pays aux mains des communistes. Pourrait-il avoir tiré le coup fatal? Si ce n'est pas par haine ne serais-ce que par devoir maladroitement éxécuté?

Faut savoir aussi que le frère ainé de Robert, John, alors verte recrue au pouvoir en 1961 avait dû faire face à un violent échec avec la catastrophe de la Baie des Cochons.

Lorsqu'un groupe d'agents de la CIA et d'exilés Cubains aux États-Unis avait présenté leur plan d'assassinat de Fidel Castro, John avait refusé d'y adjoindre l'appui militaire nécéssaire pour faire de cette mission un succès. Plusieurs ont vu se désavoeu comme un appui aux communistes de la part de Kennedy. Un sabotage volontaire. Cette croyance populaire qui relève plus de la maladresse que de la stratégie politique s'est transformée en un courant anti-Kennedy, peu importe le Kennedy en question. Robert peu avoir été assassiné par un de ses revanchards qui voulait venger les morts de la Baie des Cochons, Opération "botchée" par son frère.

Trois agents de la CIA peuvent d'ailleurs être vus sur les images du soir de la mort de RFK. Une source(non oficielle toutefois) prétend avoir entendu l'un des trois dire plusieurs années plus tard : " I was in Dallas when when got the son of a bitch and I was in L.A. when we got the little bastard". Bien que ce soit vrai (et prouvé)que cet homme eût été sur les lieux des deux morts ce qu'il aurait dit n'a pas pu être corroboré. Si il l'a vraiment dit c'est le "we" qui devient inquiétant.

A la liste de gens souhaitant la mort de Kennedy peut aussi se greffer la mafia. RFK avait fait la lutte à la corruption des syndicats par la Mafia qui a été à l'origine de la disparition de Jimmy Hoffa.
Son appui à Martin Luther King ainsi que la pensée populaire qui prétais des sympathies communistes aux Kennedy a pu aussi éveiller des veillétés racistes et meurtrière. Luther King est mort à peine un mois jour pour jour avant Bobby Kennedy. Simple grand ménage de radicaux ultras conservateurs racistes et xénophobes? N'oublions pas que les Kennedy étaient aussi la première famille catholique au pouvoir et la première pas 100% Américaine (il sont d'origines Irlandaises).

Et il y a papa Joe Kennedy qu'il ne faut pas négliger dans tout ça. Joe a fait fortune dans la contrebande d'alcool des années 30. Le milieu interlope avec lequel il a frayé avait peut-être des vieux comptes à régler avec le paternel Kennedy. Ce dernier avait beaucoup plus d'ennemis que d'amis dans la vie. Comment ceux qui étaient copains/copains avec papa Kennedy dans les années 30 voyaient-ils les luttes anti-corruptuion des frères Kennedy? Comment acceptaient-ils de voir les deux jeunes boucs venir saboter le secret de leur succès avec leur esprit de justice?

Tout ça peut bein sur être de la melasse comme seuls les Ricains savent nous en donner aussi. Combien de fois avons nous vu les États-Unis essayer de détourner l'attention et refuser de croire qu'il est si facile de se débarrasser de quelqu'un? L'orgueil Américain est notoirement grossier et à la source de bien des théories conspiratoires.

Faudra attendre le film D'Oliver Stone là-dessus pour savoir toute la vérité...(j'ironiiiiiiiiiiiiise bien sur)...





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