"J'ai choisi Hillary parce qu'il s'agit du candidat qui a le plus de couilles et si je lui en donnais une des miennes elle en aurait trois".
Avoir des couilles c'est avoir le courage de nos actes. Même si nos actes peuvent parfois être motivés par des sentiments douteux.
Comme cette Julie Couilles-argggh dont on nous saupoudre une nouvelle info croustillante à tous les jours. La pauvre fille s'exprime aussi bien qu'un enfant du primaire mais il faut lui reconnaitre un certain courage pour s'être frayé un chemin presque jusqu'au premier ministre. Je croyais révolu l'époque du "sleep your way to the top" mais je dois avouer que depuis 5 ans j'en vois de toutes les couleurs à ce niveau (je me réserve ceci pour une autre chronique). Mais soyons honnêtes quelques instants: une commission sur l'"affaire" Couillard? Mais il n'y a rien dans cette coquille! Cette fille n'est qu'attirée par le pouvoir comme son palmares de concubins en témoigne, comme son corps et ses faux seins en témoignent, comme son ingorance et sa faible intelligence en on besoin. Dans le milieu si peu sexy de la politique ce n'est qu'une histoires de couilles que l'on ne veut pas laisser mourir car ça titille le sac à billes.
Et ça se passe au niveau de la politique canadienne en plus!! il faut donc rajouter deux chapelets et trois livrets d'explications pour ceux qui ne comprennent pas que le mot "fucking" n'est pas aussi méchant qu'il le fait croire. Rappelons nous c'est aussi en politique Canadienne que l'an dernier une ministre s'était plainte d'un confrère qui regardait sa femme en maillot de bain sur son portable. Les canadiens anglais vivent avec des oellières en matière de sexe et de désir. Faut donc pas s'étonner de les voir soudainement interessés par les rocheuses de Julie.
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Je ne sais pas si un jour notre "pluss beau pays" aura les couilles de ne pas s'enligner auprès des Américains dans leur "guerre contre le mal" qui n'est au fond qu'une réplique de la même "guerre contre le mal" que livrent les Musulmans contre les Américains. Aurons nous un jour les couilles de faire respecter les règles des traités de Libre-Échange avec les Américains lorsque les situations nous avantagent comme dans le cas du bois d'oeuvre? Aurons nous un jour les couilles de dire "bye bye Canada?" Aurons nous les couilles de mettre la ville à feu et à sang quand l'essence est à 1,50$?
Nous dérivons consciemment vers l'abime, éveillés et pourtant endormis, sachant que nous pouvons protester, mais fascinés par les somnanbules qui nous entraine dans un monde qui ne cesse de castrer son prochain.
Et ce n'est que quand le canadien perd...que dis-je gagne! (ce qui est encore plus absurde) que l'on met la ville en feu?
Je me cherche un nouvel emploi près de chez moi parce que mon emploi actuel me tue lentement. Chaque jour je rêve de dire à mon employeur "oh by the way I quit" mais je n'en ai pas les couilles.
Je cherche aussi pas mal beaucoup parce que je ne peux plus me payer des pleins d'essence à ce prix sans me détester davantage chaque jour plus que je ne me déteste déjà. Je me cherche un emploi près de chez moi mais je vis dans le désert. Je suis créateur d'oasis. Quelqu'un a besoin d'un créateur d'oasis?
Je considère aussi le plus sérieusement du monde voler de l'essence. J'étudie les stations les plus faciles pour le faire. J'ai même échafaudé quelques esquisses de plan pour masquer ma plaque d'immatriculation. Ce n'est pas simplement une question de survie, c'est une question de décence. Ça n'a pas autant à voir avec les couilles que ça a à voir avec le civisme.
Civisme violé jour après jour par ces gens qui ont maintenant plus que la main dans nos poches mais le bras jusqu'à l'épaule.
Faudra voler pour contrebalancer.
Je ne sais pas si j'en ai les couilles mais j'encouragerai tous ceux que je connais à le faire.
Nous en sommes venus à construire notre propre morale parralèlle et ça c'est plus beaucoup plus dangereux que n'importe quelle histoires de couilles.
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