jeudi 17 septembre 2009

Patapouf et le fantôme de Duplessis


Le bâillon permet au gouvernement de suspendre les règles habituelles de l'Assemblée nationale afin d'adopter en bloc une série de projets de loi à la fin d'une session parlementaire.

En imposant le bâillon, la majorité ministérielle empêche l'opposition d'utiliser diverses méthodes dilatoires pour retarder l'adoption des projets de loi. Sans le bâillon, l'adoption de plusieurs projets de loi, qui ne font pas l'unanimité, pourrait être reportée à une session ultérieure, ce qui retarderait l'action du gouvernement.

Ce devrait être une solution exceptionelle de dernier total dernier recours. Comme quand un parent exaspéré, à bout de patience dirait à son enfant "Ben c'est ça qui est ça, obstine toi pas!". Le baillon est normalement appliqué en fin de session.

Voilà que la session parlementaire est vieille de trois jours...

Jean Charest et son équipe promettaient d'être à l'écoute des Québécoises et Québécois, et depuis leur élection majoritaire, les libéraux montrent clairement qu'ils sont à la solde d'un seul groupe de pression et de son agenda : le Conseil du Patronat du Québec. Cette manière de gérer le Québec me fait penser au technique de de goon au hockey.
L'arrogance qu'affiche le premier ministre depuis longtemps dévoile de plus en plus du dictat et de la tyrannie !

Patapouf est un pignouf, solide. Le problème est que personne ne semble ne le menacer. Pas matante Pauline en tout cas. Surtout pas Caire ou Taillon. Amir Kadhir est une saveur locale tout comme André Arthur l'est dans son coin de vie. Mais ailleurs?

Patapouf a donc les moyens de jouer au petit "bully" de la cour de récré. Adopter à toute vapeur un projet de loi à la sauvette sans droit de réplique c'est lâche.

Cheap.

Couillon.

Depuis 2003 les Libéraux ont eu recours à maintes reprises au baillon. Je serais gêné si j'étais eux. D'autant plus que leur premier ministre n'a pas les couilles pour faire face à la musique puisqu'il envoie au bâton Jacques Dupuis et Raymond Bachand.

Lâche. Cheap. Couillon.

Voilà un slogan qui paraitrait juste sur le prochaines pancartes des rouges aux élections.

Qui pourra remplacer ce moté frisé?

Qui??, bout de cigare de bout de cigare!

1 commentaire:

Cybèle a dit...

Hé bien, comme disait ma grand-mère, on n'est pas sortie du bois!