Après le dévoilement et l'extase d'un naïf ancien président, tout le monde déchantait quand on apprenait, de la part de Shanks lui-même, que l'ombre apparaissant sur le foyer derrière l'ex-président représentait la robe de Monica Lewinsky.
Un coup bas plus qu'un clin d'oeil.
L'oeil d'un peintre est toujours exceptionnel,
Il peut souvent surprendre.
Voici 10 fois où de fameux peintres nous ont fait le coup de la chose cachée dans leur toile.
Le Dernier Souper de Vincent Van Gogh.
La toile s'appelle en fait, Terrasse du Café le Soir ou Terrasse de Café sur la Place du Forum et a été peinte entre le 6 et le 16 septembre 1888 par le peintre Néerlandais. Elle présente ce que son titre propose. Mais en s'y penchant davantage- Van Gogh étant très pieux vers la fin de sa vie, ce qui ajoute à la plausibilité- on peut compter 12 invités sur la terrasse, entourant un serveur debout, aux cheveux relativement longs, On retrouve derrière lui une fenêtre dont on distingue surtout un motif rappelant une croix. Tout ça rappelant du même coup la croix religieuse et la dernier souper de Jésus auprès de ses apôtres. Clin d'oeil spirituel.
L'intelligence offerte à l'Homme de Michelangelo.
Quand Michelangelo a peint la chapelle sixtine, il a peint sa représentation et sa compréhension de Dieu. De toute évidence, il avait une connaissance presque parfaite de l'anatomie humaine. En se penchant sur une partie du toit représentant Dieu offrant un peu plus que la vie à Adam, du bout des doigts, mais aussi l'intelligence cérébrale offerte à l'Homme. La forme autour de Dieu, englobant quelques anges, a tout à fait celle de la poche cérébrale. Un autre message que pouvait aussi nous envoyer le coloré Michelangelo était que Dieu, gisant dans le cerveau, est un création mentale des Hommes, et n'existe tout simplement pas. Version que je préfère et à laquelle j'adhère.
Le voyeur de Pablo Picasso.
En 1901, Pablo Picasso n'avait que 20 ans. Il commençait sa période bleue. Il n'était pas riche et célèbre encore. Sa peinture The Blue Room représentait une jeune femme en train de se laver dans ce que l'on croit être sa chambre. En utilisant des rayons x, on découvrit, en 2014, qu'un homme se cachait, le poing sur la joue, portant une cravate, comme un secret observateur, dans une partie du tableau. Deux théories d'affrontent. La première, la moins plausible, veut que Picasso eût le génie de cacher un voyeur, celui que nous sommes, en train de regarder une femme nue, dans son intimité. La plus crédible dit qu'il s'agit du portrait de son locateur d'alors, et que, faute d'argent, Pablo réutilisait ses toiles et a simplement repeinturé par dessus, à défaut de se racheter du matériel.
Les proverbes de Brueghel l'ancien.
Le Monde Renversé appelé aussi La Huque Bleue est une peinture de Pieter Brueghel l'ancien peinte vers 1559. La toile, montrant en apparence l'activité grouillante d'un village flamands cache en fait plusieurs proverbes ou expressions. En fouillant on y voit peint "attacher le grelot à un chat", "Parler avec deux bouches", "l'un tond le mouton, l'autre, le porc", "Il veut enfoncer le mur avec sa tête", "aller contre le courant", " Il porte la lumière au jour avec un panier", "Quand le veau y est tombé, il est trop tard pour combler le puits", "Ce n'est qu'en courbant qu'on avance dans le monde", "jeter des roses à des pourceaux", "Faire tourner le monde sur son pouce", "Mettre une barbe de lin au Seigneur", "Tirer la corde pour avoir le bout le plus long", "Mettre des bâtons dans les roues", "Celui qui renverse sa panade n'arrive jamais à la ramasser entièrement", "Ne pas arriver à s'étendre d'un pain à l'autre", "Chercher a hachette", "bailler autant qu'un four" et des dizaines d'autres expressions formant une étonnante encyclopédie de la déraison humaine peinte par le peintre des Pays-Bas.
Jan Van Eyck dans le miroir.
Le tableau "Les Époux Arnolfini", peint en 1434 par le peintre Flamand offre un cameo de son auteur. En effet, derrière le couple se trouve non seulement l'inscription Jan Van Eyck était ici, en flamand) avec l'année 1434 inscrite en dessous, un graffiti tout juste au dessus du miroir, mais aussi la confirmation de cette vérité puisque Jan Van Eyck est perceptible dans le miroir, en train de peindre le couple. La photographie avant l'heure.
La Tête de mort oblique de Hans Holbein, le jeune.
Dans The Ambassadors du peintre et graveur allemand, on présente deux jeunes ambassadeurs qui seraient Jean de Dinteville et George de Selves, en 1533. Le toile semble tout ce qu'il y a de plus normale, les ambassadeurs posent avec derrière eux des objets sur des tablettes, reflétant la culture, l'aventure, l'action. Sur la dague de Dinteville sont gravés ses 29 ans. Sur le livre sur lequel s'accoude de Selves, sont inscrits ses 25 ans. En oblique, à leurs pieds, se trouve une forme anamorphique. En la regardant tout aussi obliquement, on découvre qu'il s'agit du squelette d'un crâne humain. caractéristique des vanités de la Renaissance. Comme le tableau devait être placé en hauteur, on pouvait du bas distinguer ce crâne plus clairement encore.
Michelangelo Merisi da Caravaggio aime le vin.
Le peintre baroque italien peint le dieu du vin, Bacchus, autour de 1535. Les italiens sont fameux pour le vin. Ils en produisent du très bon. Il n'est donc pas étonnant qu'un peintre italien y rende hommage. Mais Caravaggio fait plus qu'aimer le vin, il y plonge. En effet, dans la carafe de vin rouge, tout près du reflet vitré, on peut voir en filigrane un autoportrait du peintre. Un mini-portrait, mais un portrait qui propose bien que l'artiste aime y baigner.
La Passion selon Johannes Vermeer.
L'auteur de La Jeune Fille à la Perle ne peignait pas que des gens ou des objets. Il était remarquable pour peindre des états de sensualité. Dans The Music Lesson, il semble cette fois nous montrer tout simplement une traditionnelle leçon de musique. Mais encore ici, le miroir propose une autre perspective. Potentielle celle-là, mais sûrement fortement calculée par son auteur baroque néerlandais. La jeune fille ne regarde pas ses mains jouer les notes, elle regarde son professeur. Le professeur est peut-être aussi (plutôt?) un soupirant. Et la musique est probablement celle du coeur. Le violoncelle à l'horizontale en confirmant la symbolique phallique.
La rancune de Salavador Dali
Salvador et sa soeur, Ana Maria étaient proches, mais rapidement, le couple de frangins espagnol s'est détérioré. Quand il peint Jeune Fille à la Fenêtre, en 1925, tout va bien entre eux deux. Mais depuis, Dali est devenu célèbre et il aime faire des coups d'éclat. Il dit entre autre que pour le plaisir, de temps à autre, il aime cracher sur le portrait de sa mère. Sa soeur ne lui pardonne pas ce manque de respect. Elle écrit un livre sur son frère assez sévère, sans lui rendre hommage, et assez peu favorable à son égard. Salvador ne le prend surtout pas. Il se venge alors en peignant, en 1954, Jeune vierge auto sodomisée par les cornes de sa propre chasteté. Une toile surréaliste qui rappelle beaucoup La Jeune Fille à la Fenêtre de 1925, mais en légèrement plus vulgaire. La toile sera longtemps bien en vue au Manoir de Playboy.
La Vache de Ivan Aïvazovsky
Dans La Vague du peintre russe arménien, on y voit un bateau en totale perdition dans une violente tempête marine. On distingue tout juste deux mats, et deux canots remplis de survivants qui ne le seront peut-être plus pour longtemps. À la hauteur du canot que l'on distingue le plus, en zoomant beaucoup, on y voit la forme d'une vache, à l'eau. La vache voulant à la fois dire que les naufragés sont peut-être près de la côte (ce qui fait peu de sens mais est l'explication officielle Russe) mais qui pourrait aussi simplement vouloir dire qu'elle était sur la cargaison, et dérive maintenant en mer agitée. La peinture date de 1889.
Je laisse aux freaks de Dan Brown les histoires de secrets plus conspiratoires.
Voilà pourquoi je n'ai pas touché à Leonardo Da Vinci.
Mais plusieurs autres grands maîtres ont caché bien des choses dans leurs oeuvres.
Certaines choses n'ont peut-être encore jamais été trouvées.
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