Enfant il y a eu St-Bernard, Danois (deux bruns, un noir, un bleu(gris)), Berger Anglais et tellement d'autres. Je mets des lettres majuscules parce que c'était des gros chiens. Dans le cas des Danois, des chevaux. Mes amis arrivaient au chalet et la tête du
Co-habitaient chez nous en permanence chats et chiens. Honeymoon, le chat persan, couleur écaille de tortue, était une business à elle seule. Elle faisait des bébés comme une africaine année après année. Je l'ai personnellement accouchée deux fois tout seul. Notre berger anglais, Coubby (short for Scooby-doo même si ce n'était pas du tout le même type de chien), a été l'animal le plus cool à aimer. Et c'est principalement à ça que sert les animaux en familles. Une fantastique petite chose à aimer pour les enfants.
Le chien était principalement le domaine de mon père. C'est lui qui en était en charge et on l'aidait de temps à autre. Ma mère était plus près du chat. Nos bêtes, outre leur format (les Danois surtout), n'étaient pas agressifs. En tout cas pas au début. Si ils l'étaient, on ne le voyait pas. Je ne crois pas que ce fût par aveuglement. C'était plutôt parce que, entre 1992 et 1999, nous n'étions pas en contact avec de jeunes enfants ou encore que mes soeurs et moi habitions loin de chez nos parents, et ne voyions par comment ceux-ci se comportait.
Buddy, un Danois
Quand j'ai quitté la maison familiale en 1992, je m'établissait en appartement pour les 10 années à venir. Sans complètement m'en rendre compte, j'évacuais l'existence des chiens dans ma vie. En appartement, avec des co-locs, il aurait été impossible d'imposer, souvent parce que le proprio n'aurait jamais accepté. un ami canin dans le logement. Je crois avoir habité avec "Kwak", le chien d'une co-loc, mais je n'en suis pas certain. C'était si normal depuis ma naissance d'avoir un chien (ou un chat) dans le décor que ce n'était pas particulièrement mémorable. Sans réel terrain pour les faire courir, l'idée d'avoir un chien pour moi tout seul ne m'est jamais revenue en tête depuis.
Au tournant de l'an 2000, notre fils avait la tête à la hauteur de la gueule de notre Danois, Buddy, En visite au chalet de mes parents, ceux-ci avaient un jour quitté avant nous le dit chalet et pendant 2 jours nous y étions seuls. Je gérais donc le chien qui ne m'écoutait en rien, son seul maître étant mon père. Le chien a eu un épisode de psychose. Il a mordu le bras d'une fillette et par la suite je n'ai jamais été en mesure de le ramener à la maison. Il a fui dans le bois, se faisant toujours plus menaçant. Je me souviens m'être dit que j'avais parfaitement géré la situation, habitué des chiens depuis 29 ans, et que je n'avais pas pu faire mieux. L'amoureuse et moi étions très inquiets de la morsure qu'avait fait Buddy sur la petite fille et anticipions que la face de notre fils pourrait être la prochaine cible. Nous en avons parlé à mes parents et c'est surtout quand mon père a nié. cloîtré dans l'aveuglement (Il n'était même pas là!) que son chien avait mordu une enfant que j'ai compris qu'il fallait dorénavant avoir peur autour de son chien.
À contre coeur, il a fini par vendre le chien à un autre. Affaire qui n'a jamais marché, un Danois n'écoutant qu'un maître.
Ma soeur J.J., en parallèle, a suivi la passion paternelle et s'est équipée de deux Schnauzers. Et c'est en voyant ce dont elle se privait et les coûts que ces frais de garde engendraient que je me suis inconsciemment convaincu que je n'avais plus complètement besoin de chiens dans ma vie. Je ne l'enviait surtout pas. Contrairement à un chat, 100% indépendant, un chien reste toujours une bébé qui ne progresse jamais, mais surtout qui ne fait jamais ses besoins que sans votre aide. Je suis de l'époque où on ne ramassait pas les cacas de chien. Je trouve ça parfaitement normal de le faire, mais je ne m'imagine en rien les ramasser à chaque promenade.
Les chiens sont donc sortis progressivement de ma vie. Sans complètement que j'en prenne complètement la décision. ça allait de soi. L'hygiène dans les voitures, dans les maisons, s'en sont trouvées améliorées et je n'imagine aucunement une patte griffée, valser sur le plancher brun du salon.
Ma fille est amoureuse de l'idée du chien et sans m'en rendre compte complètement je nourris son amour des chiens. Mais il nous serait impossible d'avoir un chien sans compter de nombreux sacrifices que nous ne sommes pas prêts à faire en ce moment. L'idée n'est pas 100% morte d'en ravoir un jour, mais des petits. Ce que nous n'avons jamais eux chez nous.
Pour l'amour des chiens, nous n'en avons pas.
En ce moment, il y a chaos dans l'univers de propriétaires de pitbulls. Je comprend parfaitement l'amour que peuvent porter à leur bête ces propriétaires. J'en fus. Certains d'entre eux auront cet animal pour palier à l'absence d'enfant dans leur vie. Et même avec un enfant, leur animal en est un autre et sera traité comme tel. je comprends tout ça. Je l'ai vécu. Je sais ce que c'est que d'être physiquement greffé à une bête qu'on adore. C'est aussi ce qui cause l'aveuglement, le même que celui de mon père avec son chien, quand vient le temps de parler de choses sérieuses.
On pourra faire une guerre de chiffres tant qu'on voudra, les chiffres, on le comprendra un jour, ne seront toujours que des numéros et ça ne vaut bien que ce que l'on veut que ça vaille. Il existe peu, sinon aucun type d'animal de compagnie qui arrache des visages et qui tuent des vies humaines.
Le pitbull est seul dans sa catégorie. Seul. Peu importe ce qu'on vous mentira là-dessus. Il est seul à jouir d'une telle liberté civile.
Le pitbull est un droit de port d'arme. Un fusil n'est pas dangereux vous diront leur propriétaires.
Puis une balle est tirée par erreur sur le cousin au chalet.
Accepter que les pitbulls soient gérés comme les bergers anglais, c'est accepter de se baigner dans une piscine de requins.
Chose que Cindy Lauper et les propriétaires de pittbulls n'accepterons jamais de penser.
Aveuglés d'amour.
Et porteurs d'armes.
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