vendredi 28 février 2014

Partisans

Phillipe Couillard est une couille molle.

Il ne se rend pas compte qu'il repousse les limites du grotesque.

Le projet Mourir dans la dignité est un projet de loi qui a été pensé et mené de main de maître par la Péquiste Véronique Hivon. Une ancienne copine de classe de l'amoureuse. Miss Hivon a réussit l'impossible soit réunir autour d'une même table des gens de tous les partis et les unir dans un même projet qui a fait consensus (sauf chez les médecins, ce qui est aussi logique). 


Maintenant que le PQ minortitaire veut passer le projet de loi, et qu'il a besoin des deux autres partis pour ce faire, (pour faire quoi que ce soit de toute façon) voilà que Couillard, chef du Parti Libéral, promet de ne pas voter en faveur de la loi parce que le projet, puisqu'il a été pensé au PQ d'abord, est selon lui, un projet partisan. 

Duh?

Attendez c'est la suite qui rajoute au douteux de l'affirmation Couillard rajoute:
"Ils pourraient gagner leurs élections là-dessus et ça, ce serait inacceptable pour nous..."

Ou si vous préférez:
"C'est tellement violent de leur part, je préfère leur casser la gueule".

Par peur de partisanerie, il prend une décision partisane.
Bravo, banane.
Tu avais remarqué cette peau au sol avant de glisser?
Que tu as toi-même posée sous ton pied?

Au PQ, on doit bien rire.
Et pourtant le PQ a été aussi absurde cette semaine.

Quand l'équipe de hockey canadienne a raflé l'or aux Olympiques de Sochi, la première ministre a envoyé un communiqué qui évitait à tout prix le mot Canada et ses dérivés, ce qui était déjà assez con, mais a poussé le ridicule jusqu'à ne féliciter que les joueurs de hockey québécois (!) Les 4...

Roberto Luongo, originaire de Saint-Léonard et qui n'a pas joué la finale. Martin St-Louis, originaire de Laval. Patrice Bergeron, originaire de Sillery*. Marc-Édouard Vlasic, originaire de Montréal.

Faut-il être bête ou quoi?
De penser que les supposés grands penseurs du pays de demain se soient réunis pour discuter de l'ablation des termes Canada, canadien/canadienne et pays, qu'ils aient ensuite choisi de sacrifier 23 joueurs et trois instructeurs de leurs bons voeux...en se demandant surement si Marleau, Duchesne, Claude Julien et Jonathan Toews étaient d'ici, en vérifiant, en découvrant que non, en se demandant aussi si l'instructeurMike Babcock, qui a étudié à l'Université McGill, qui parle très bien français et qui portait le soir de la finale une cravate en hommage à son alma mater, si il devait être remercié quand même, en réfléchissant si 2 joueurs des Canadiens de Montréal...


En choisissant que non au bout du compte...

Faut tu être idiots juste un peu?
Zauraient mieux fait de ne rien dire...

À une autre époque, on appelait ça être ségrégationniste.

Moi j'appelle ça être imbécile.

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Une nouvelle (qui n'en est pas vraiment une) sortie le jour de la composition de ceci:

Un récent sondage suggère que 50% des non-francophones ont songé à quitter la province au cours de la dernière année.

Deux mots:
Et alors?

Si ils sont non-francophones, ils habitent effectivement au seul endroit d'Amérique du Nord où il fait moins bon évoluer de manière unilingue.

Laissons-les se pousser, les pauvres.
Donnons-leur une chance.



*Où j'ai passé 16 ans de ma vie de 2 à 18!!!

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