lundi 7 décembre 2009

Prenez garde à la sainte putain







Notre chatte le soir quand les enfants (ses ennemis) sont couchés sort de sa cachette et vient ronornner sur nos genoux.

Elle accepte bien les caresses de sa maitresse dont elle choisit les genoux toujours préférablement aux miens. C'est parce que l'amoureuse choisit aussi toujours ce moment pour casser la croûte. Un petit snack de fin de soirée. Et la fausse affection du chat couleur mouffette est 100% conditionnée par le manger dans l'assiette de sa maitresse. Un intérêt un peu pute où le chat feindra de venir nous donner un peu d'affection simplement pour s'approcher de notre assiette.

C'est attendu du chat.

Mais chez les Hommes...

En écoutant les nouvelles ce soir on parlait d'une série de logement à Montréal où la moisissure et les coquerelles fesaient légion. Images à l'appui. C'était franchement dégueulasse. Comme toutes les stations de nos jours, on annonçait avant chaque pub "Restez avec nous après la pause on vous présente des logements épouvantables à Montréal et vous serez surpris de découvrir le propriétaire".

Bon.

Naivement on s'attend à ce qu'au retour de la pause on ait le dit reportage. Mais en bonne agace qui tient son public en laisse, on passe trois quatres reportages qui n'onr eien à voir avec ce que l'on a annoncé et on écoute, captif, prisonnier car on ne veut pas manquer le reportage en question croyant avoir reconnu un proche y habitant.

Comme la pratique le veut souvent, on passera un autre bloc d'annonces sans même présenter la nouvelle annoncée plus tôt. On est en locomotive Québécor.

Et là ça déraille.

Quand le fameux reportage arrive, c'est le très approximatif Maxime Landry qui nous guidera dans les taudis maudits où les coquerelles pullulent et les planchers pourrissent. On apprend que le proprio est un multimillionnaire et que pour savoir qui il est il faudra regarder la deuxième partie du reportage demain...Et la on hurle "CHRIST DE PUTAIN!!!!!!!!!!!!!!!!!!"

QUE
RISSE
DE
PU
TAIN!

Et on reveut ce 25 minutes de vie perdu avant la fin de nos jours.

On zappe rageusement et on tombe sur un reportage sur les infidélités de Tiger.

On est rendu à 8 starlettes qui aurait tâté du zizi du joeur de golf. Que l'on se comprenne bien ce qu'à fait Tiger est assez pute en soi. Mais ce que ses femmes maintenant est tout aussi guidoune. Huit femmes qui monnaient leur histoire avec le tigre pour la télé, les magazines ou les journaux. Huit putains, n'ayont pas peur des mots, qui raconteront quoi? La façon dont le multimilionnaire les as séduites, comment il les as traités, comment ils ont joué à la cachette complices, comment la carotte a fréquenté le jardin mais ce bout là les prudes Étatsuniens le gommeront de crêmage au fromage opaque. Comment il a voulu enterrer l'histoire sans succès devrait être la conclusion logique des reportages futurs.

Voilà ce qu'on pourra lire sur les magazines jaunes des États-Unis pendant au moins un an. C'est la fin des menteries sur Brad & Angelina, on a du vrai croustillant à se mettre sous la dent.

Tant que l'on s'occupe bien des 8 auteures (peut-être plus) en devenir.

Prenons garde à la sainte putain.
Tant que ça rapporte.

Et c'est pas fini...

1 commentaire:

Gilles Laplante a dit...

Et après, les journeaux se plaindront qu'ils ne font plus leurs frais. Pour la TV financées à même nos taxes, il n'y a pas de risques.
Faites comme moi, lâchez la télé et informez-vous sur internet; c'est plus complet, plus rapide et quand on sait s'en servir, moins pensée unique à la québécoise.