Au Michigan, le Western Federation of Miners existait depuis 1908 mais ce n'est qu'en 1913 que le regroupement êut suffisament de membres pour faire une grève.
À l'époque, sur 15 000, 9000 étaient syndiqués. Les membres du syndicats avaient convoqué un assemblée afin de discuter des conditions de travail, des heures supplémentaires, des salaires, les mêmes rengaines que depuis toujours. Il fût entendu que la grève débuterait si, comme ils menaçaient de le faire, les membres de l'administration des mines leur faisait la sourde oreille.
Comme l'administration a choisi de mépriser toute demande du syndicat, incluant une rencontre pour en parler, la grève a été décidée pour le 23 juillet 1913. La grève durerait jusqu'en avril 1914. Les mineurs et l'admisnistration demeureraient sur leurs positions pendant 5 mois.
La veille de Noël, plusieurs mineurs grévistes s'étaient réunis pour une fête en compagnie de leurs familles respectives. Une fête de Noël commanditée par les Ladies Auxiliary of the Western Federation of Miners. Il fût estimé que plus de 500 femmes, hommes et enfants étaent réunis au deuxième étage de l'Italian Hall à Calumet au Michigan. Un étroit escalier était le seul accès au deuxième étage. Il y avait bien une porte d'incendie sur le côté mais elle était très mal identifiée. Et pour atteindre les esacliers de secours à l'extérieur, il fallait escalader quelques fenêtres. En terme de conformité légale, tout était tout croche. L'endroit ne devait même pas être en mesure d'accueillir autant de gens.
Afin de foutre le bordel, un homme non identifié, un anti-syndicat voulant semer la panique, est entré dans la pièce et a hurlé avec véhémence "AU FEU!". Il n'y avait pas feu mais il y eut panique. Tout les gens, hommes, femmes et enfants se sont précipités vers l'unique escalier. Dans la cohue qui a suivie, 73 personnes dont 59 enfants ont été piétinés, étouffés et tués.
L'enquête qui a suivi était teintée de corruption. Les gens interviewés sur les évènements étaient souvent des gens qui étaient tout simplement absents de la soirée, d'autres ne parlaient pas du tout anglais et disais "oui" à toutes les questions et ceux qui voulaient témoigner volontairement de la soirée étaient rejetés. Comme si on savait très bien ce qui c'était passé et qu'on voulait mettre en place un scénario improvisé. Après quelques jours d'enquête, le coroner n'a pas statué de cause pour la mort des 73 personnes.
En Mars 1914, une nouvelle enquête, avec un interprète cette fois, a fait témoigner une vingtaine de grévistes et 8 d'entre eux ont dit que l'homme qui avait crié "AU FEU!" portait un macaron l'identifiant aux Citizen's Alliance, un organisme local reconnu pour ses positions anti-syndicats.
Après une période de deuil face à ce qui était le plus gros massacre de l'époque, après une période de colère face aux administrateurs sourds face aux grévistes a suivi une réèlle haine des membres du Citizen's Group. Ceux-ci ont plaidé qu'ils étaient prêts à offrir toutes les sommes d'argent nécéssaires aux familles éplorées par le massacre. En échange ils demanderaient un discours du leader de la Western Federation of Miners, Charles Moyer, proclamant que la Citizen's Alliance n'avait rien à voir avec la tragédie.
Moyer choisit alors de faire pire. Il a refusé leur demande, repointant le doigt en leur direction et les blâmant directement pour la catastrophe. Des membres de l'Alliance ont alors aggréssé Moyer, lui ont tiré dessus, l'ont kidnappé et l'ont mis à bord d'un train afin qu'il quitte la ville et n'y revienne plus jamais.L'opération fût sans succès. Une fois soignée à Chicago, Moyer est revenu à Calumet pour continuer à y travailler pour la WFM.
Le mystère du fameux cri n'aura jamais été résolu. L'Italian Hall a depuis été démoli mais on a gardé une plaque commémorative à l'endroit du drame en 1987.
Pas de calumet de la paix entre ses gens ce soir de noël épouvantable de 1913.
L'évenement a été immortalisé par Woody Guthrie dans la touchante chanson 1913 Massacre.
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