mardi 31 mars 2009

guidounes


Le premier tente de le cacher.

Le second ne le cache pas mais s'y prend mal.

La troisième s'en sert et ça lui rapporte.

Les politiciens aimeraient toujours pouvoir controler la place que l'on leur réservera dans l'histoire du pays qu'ils ont gouverné. Ils contrôlent tant bien que mal cette image d'eux-mêmes par leurs faits et gestes mais en échappent souvent l'essentiel: l'honnêteté.

Brian Mulroney aurait voulu que l'on se rapelle de lui comme l'homme par qui est arrivé le lac Meech, le libre-échange, la réforme de la taxation, la saine approche Canadienne des relations internationales. C'est ce que les plus curieux et les plus politiquement informés retiendront peut-être. Mais entendons nous pour dire que ce ne sont pas la majorité des gens. On ne retiens souvent que la dernière blague racontée.

Ce qui transparait de l'enquête de la commission Mulroney/Schreiber jusqu'à maintenant c'est plutôt que le beau Brian s'est fait enchocolaté par un charmeur de serpent(Schreiber)qui lui a fait couler du bidou contre des promesses obscures et non éclaircies encore. C'est l'histoire d'un homme qui se trouvait plus big que l'autre et qui est tranquillement en train de mordre la poussière.

La deuxième guidoune est tristement assez commune. Schreiber est ce type d'homme capable de vendre sa mère pour arrondir ses fins de mois. Quand on négocie des armes et des affaires en même temps on est toujours prêt à planter une arme blanche dans le dos de la personne avec laquelle on négocie. On doit aussi ne jamais présenter son dos à l'autre qui n'attend peut-être que ça pour vous sacrifier.

C'est ce que Mulroney, la putain distinguée, et Schreiber, la putain patibulaire, se font l'un et l'autre. Tout les deux surpris dans le peep show, ils tenteront d'ici quelques semaines de réécrire les lois de la vertus.

Parlant de peep-shows. J'ai resavouré dimanche un autre type de guidoune excessivement répandu. Stefani Joanne Angelina Germanotta est une auteure compositeure interprète étatsuninenne de New York. L'an dernier elle sortait sous le pseudonyme de Lady GaGa un album de musique relativement jetable. Elle affirmait que "tout le monde peut être célèbre". Comme sa musique sera oubliée d'ici 5 ans, pour appuyer ses propos et se rappeller à notre mémoire collective, (ce qui est aussi de plus en plus souvent le moyen des jeunes chanteuses d'exister dans la sphère musicale) elle a choisi d'exposer le plus de chaire possible au regard de son public.

De la nourriture pour l'oreille (si peu)et du candy pour l'oeil (beaucoup).

Alors que je me questionnais ce week-end sur mon intérêt pour le patinage artistique féminin -qui se loge exclusivement dans la cuisse et la bobette- j'ai compris que mon intérêt pour Lady Gaga se logeait au même endroit.

Tapez-là sur Google vous verrez des images à rendre jalouses les filles de la rue Saint-Laurent. Et à faire rêver les designers.

Tapez musique & Lady Gaga et vous tomberez sur le mot "tatoo"...

Mais ne le faites pas au bureau, ça pourraient devenir inconfortable.
Aussi inconfortable que le fauteuil de la retraite de Brian d'ici un mois.

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