Si on se compte les fois où un leadership politique a été complètement changé par les États-Unis en sol étranger, sans passer par le processus électoral conventionnel, on compte, entre 1947 et 1989, soit la période de la Guerre Froide, les États-Unis ont tenté de changer de régime à l'étranger pas moins de 72 fois. Ce qui comprenait 66 opérations secrètes. Selon l'historien John Coastworth (ce nom ne s'invente pas) 41 fois, entre 1893 et 2004, des changements de régimes violent extra-constituel ont été initié ou opéré par les États-Unis. D'Hawaii à l'Irak. William Blum a pour sa part compté 68 fois après la Seconde Guerre Mondiale des changement de régime initié par les États-Unis. Il existe beaucoup d'écrits sur le sujet. Qui commande beaucoup de maladresses,
Les changements de régime ne se terminent jamais bien. Trop souvent, ils font naitre des monstres ici et là. Ou installent des dictatures au pouvoir, comme le gouvernement des États-Unis actuel.
Voici 9 fois où les États-Unis, dont Marco Rubio flirte avec l'idée de faire renverser le régime en Argentine, pour y réinstaller le criminel Jair Bolsanora, parce qu'entre pourris, comme entre pédophiles et racistes semble-t-il, on se protège; voici 9 fois donc où le changement de régime était la pire idée anticipée.
1953. Iran. Opération Ajax.Le Premier Ministre Mohammad Mossadegh nationalise le pétrole ce qui irrite les États-Unis. La CIA a la main lourde dans le remplacement de Mossadegh. Ceci a mené à la dictature sous le Shah d'Iran, qui lui, n'a eu que ressentiment pour l'occident jusqu'à l'éclatement de 1979. Le révolution a été religieuse et le gouvernement est devenu théocratique. Comme les États-Unis tentent de le devenir actuellement. Une crise des otages de l'ambassade a ensuite été provoquée. Mais la Cia a compris qu'elle pouvait contrôler le monde.
1954. Guetemala.Les États-Unis ont retiré du pouvoir le président Jacobo Arbenz craignant une influence communiste. Un régime militaire a été installé et une brutale guerre civile, comme ce qui nait aux États-Unis en ce moment, a duré plus de 36 ans. Plus de 20 000 citoyens en sont mors. Un nettoyage ethnique a été recensé par les comités internationaux d'études de droits humains. Les Mayas ont été supprimé du Globe. Comme bientôt, les Palestiniens.
1960. République du Congo ( aujourd'hui le Zaire).Avec la Belgique, on déloge en ensuite facilite l'assassinat du premier ministre Patrice Lumumba. On place Mobutu Sese Seko un kleptocratique dictateur. Comme les États-Unis actuel. La déconfiture économique a été totale en raison de l'irraisonnable corruption et de l'incompétence en place. Ce qui pourrait arriver aux États-Unis actuel, corruption et incompétence étant en tête de liste des qualités de ce gouvernement. Ceci allait mener à des opérations malsaines tuant des millions de gens au Congo jusque dans les années 90.
1964. Vietnam.
Engagés en relève des Français dans la guerre d'Indochine afin de renverser le communisme du Vietnam du Nord qui s'installe, les États-Unis sous estiment les conditions du terrain, coordonnent extraordinairement mal la plupart des opérations, essuient une des pires interventions militaires à l'étranger qui s'étend sur 10 ans, mais dont le traumatisme restera à jamais permanent. Une des pires guerres perdues par les États-Unis. Qui aurait actuellement besoin de sévèrement perdre sa guerre contre la démocratie. 1973. Chili. 11 septembre.Les États-Unis, Henry Kissinger en tête, acceptent l'idée et facilitent les choses pour un Coup d'État de la part du général militaire Augusto Pinochet. On renverse le gouvernement socialiste de Salvador Allende qui refuse de quitter le parlement courageusement, mais au prix de sa vie. L'extrême répression du gouvernement Pinochet sera la plus grande cicatrice du pays qui a souffert en premier un 11 septembre noir. En Amérique Latine, on ne croit alors plus aux États-Unis qui favoriserait la démocratie. Nous sommes forcés de nos jours, de penser qu'ils ont raison.
1980. Afghanistan.
La CIA soutient Mujahideen qui freine les envahissants soviétiques, se serte d'Ossama ben Laden dans le processus. Quand les Soviétiques quittent, les extrêmistes religieux se tournent contre l'occident, la guerre civile s'installe, les Talibans montent au pouvoir. Al-Qaïda nait de tout ça. Menant directement aux attaques du 11 septembre 2001.
2003. Irak.Les É-U envahissent l'Irak et forcent Saddam Hussein à fuir son pays. Les raisons pour le faire sont des mensonges afin de justifier des interventions post-11 septembre 2001, alors qu'Hussein n'y est pas impliqué. La guerre civile nait de tous les pouvoirs voulant prendre sa place. L'État Islamique en nait. La corruption reste absolue. Les inégalités et injustices, multipliées par 1000.
2011. Libye.Pendant le printemps Arabe, l'O.N.U. avec les États-Unis comme leaders, renversent Muhammar Khaddafi. La Lybie tombe dans la désorientation et le chaos, devient une niche à trafic humain, esclavagisme et terrorisme. À Bengahzi, un ambassadeur des États-Unis y sera assassiné. Et trois autre diplomates.
2011. Syrie.Les É-U supportent tous les groupes de rebelles qui s'opposent à Bashar a;-Assad pendant la guerre civile. Les armes fournit par les É-U tombent dans les mains des extrémistes, dont l'État Islamique et le Front al-Nosra. Plus de 500 000 morts et des millions de déportés plus loin, l'influence russe/iranienne n'y a jamais été plus grande. Les réfugiés provoquent aussi le chaos là où il arrivent.
La 10e guerre que devrait perdre les États-Unis devraient être celle contre son propre peuple. La tactique d'envoyer dans les manifestations pacifistes des fauteurs de troubles afin de tout faire dégénérer et arrêter absolument n'importe qui, idéalement aux traits étrangers est d'une répugnance historiquement honteuse.