Bondi a 59 ans. Mais en vrai, face à un micro, dans ses fonctions, elle a aussi 12 ans.
C'est ce qu'elle a prouvé cette semaine pendant 5 heures lorsque questionnée par le Sénat qui comprenait des gens qui avaient des légitimes questions sur les différentes missions extraordinairement discutables de l'administration qui la chapeaute. La directrice du département de la justice n'est au final que décoration, car la justice aux États-Unis, le ministère de la justice dont elle devrait être la leader n'est que la firme privée de vengeance du président dément actuel. Il le ne le cache absolument plus. Il a attaqué Laetitia James, a perdu, car elle est inattaquable. On la réaccuse encore maintentant sur d'autres choses. On a fait la même chose avec James Comey. Vengeance. Point. Du même coup, tous les visages exposés sur la photo en ouverture sont autant de gens qui seront un jour paradé en cour, ou dans les livres d'histoire comme les erreurs d'une époque, une époque fière de son ignorance. Les sénateurs républicains comme les sénateurs démocrates ont pointé du doigt toute la journée l'autre à blâmer, en ce qui concerne quelque chose de maintenant confirmé par tous, le département de justice devenu une arme gouvernementale. Les Démocrates accusent, Bondi d'être un outil facilitateur pour les vengeances souhaitées par la démence présidentielle. Bondi a semblé professionnelle pour toutes les questions molles des sénateurs républicains qui avaient la mission de la garder loin du dossier Epstein. Mais quand les sénateurs Démocrates posaient leurs questions, elle réagissait comme une ado à qui on avait volé le séchoir, dans la salle de bain, avant la sortie en ville. Elle avait nettement la mission de faire dévier la conversation et d'attaquer à son tour. Ce qui était extraordinairement juvénile. Et confirmait que toute son intervention était pour un public composé d'une seule personne. Son patron.Elle n'a répondu à rien. Aux questions liées à Epstein, elle relançait aussitôt en posant la question et X et X (de démocrates) vous leur avez demandé ? Ce qui est d'une stupidité abyssale. Un peu comme si je vous disais pourquoi tu fais pas ton travail ? et que tu me réponds, et Jonathan ? et Nicolas ? et Richard ? tu leur as demandé aussi ? À la question légitime d'un sénateur de l'Illinois demandant pourquoi avoir envoyé la garde nationale contre le souhait du gouverneur de Chicago, elle a répondu "J'aimerais vraiment que vous aimiez Chicago, autant que vous haïssez Trump."
...Plait-il ?
Le sénateur n'a jamais dit qu'il n'aimait pas Chicago. Ni qu'il détestait Trump. Il ne fait qu'exposer les crimes qui lui passent sous le nez, et questionne son rôle si elle ne fait qu'avaler les couleuvres présidentielles. Elle a eu le culot de dire de ne jamais questionner son intégrité. Ce qui aurait dû faire éclater tout le monde de rire. Celle qui a dit qu'elle avait les noms des invités sur l'ile des viols de Jeffrey Epstein avant de dire qu'elle n'existait pas après une discussion avec son patron.
Quand on lui a demandé pourquoi le "tsar" du Fentanyl ayant accepté un pot-de-vin sur vidéo, puisque Républicain. n'a jamais été inquiété par la justice, elle a tout de suite craché "Et vous ? on vous a vu marcher avec des membres de l'antifa sur vidéo!". Ce qui aurait aussi dû faire pleurer de rire la planète entière.L'antifa ? quelle drôle de maladie ils ont ces crétins avec "l'antifa". Le lendemain, la lune Kristi Noem, responsable de la guerre aux villes a prétendu, sans rire, avoir réussi, avec son gang terroriste ICE, a arrêter "la blonde du fondateur d'Antifa".
(...) Quoi ? Y a pas un seul journaliste qui a pensé lui demande qui avait fondé leur mouvement imaginaire ? Être antifa, c'est être anti-fasciste. C'est une attitude. Ente 70 et 80% des habitants mondiaux sont anti-fascistes. C'est la très grande majorité. Celle qui ne comprend pas ce qu'est l'habeas Corpus, a parlé très sérieusement de "la blonde du fondateur d'antifa.".
Non mais calisse...
How fucking low can they go ?
Je me pince tous les jours afin de me convaincre que je lis bien ce que je lis, que je vois ce que je vois, que j'entends ce que j'entends. C'est surréaliste.
Le président des États-Unis est un miroir qui reflète le déclin moral du pays. Il est avarice sans répit, célébrité sans mérite et pouvoir sans responsabilités.
Les Étatsuniens se réveillent comme l'Allemagne passée, chaque matin. Avec 1/3 de sa population qui en tuerait un autre 1/3 pendant qu' 1 /3 les regardent.
Pam Bondi est si mentalement lavée qu'elle a perdu toute habileté à dire "Je ne fais que suivre les ordres".
On raconte que la constitution sert désormais de papier hygiénique à la la maison très très blanche. Face à la tyrannie, la démocratie, aux États-Unis réussiront-ils èa refaire leur nid ?
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