Enfin si elle est choisie par le parti comme la candidate d'ici le 19 août prochain.
C'est fou ce que j'ai peur.
Les États-Unis sont à la fois beaucoup trop racistes et nettement trop misogynes pour voter une femme métis. Trump a gagné la première fois, en partie, parce qu'Hillary est une femme. Il ne s'agit plus maintenant d'une course à gagner pour la présidence mais une course à gagner contre une très large partie du peuple des États-Unis. PLUS QUE JAMAIS, les femmes peuvent sauver un pays. On demande un progrès peut-être inexistant dans la psyché Étatsunienne.
La Convention Nationale du mois d'août vient de prendre une valeur tellement différente. La vie de Kamala vient d'entrer dans une porte tournante qu'elle devra contrôler. Je la voyais danser sur les réseaux sociaux la semaine dernière, la plus légère des femmes, est-elle prête à la lourdeur qui l'attends ? Aux affronts ? Est elle prête à la tonne de pression qui l'amènerait au podium dans moins de 30 jours ? et du double et du triple de cette pression, si au pouvoir ? Peut-elle affronter le dragon ? Elle a affronté de pires ogres, mais jamais devant autant de yeux.
D'abord qui est Kam ?Si on regarde son parcours, il est plus que remarquable. Elle a fait tout ce qu'on s'attendrait d'un président. Elle a supervisé ou fondé de nombreuses équipes. A étudié et travaillé en droit, a plaidé de nombreuses causes. A freiné des cas de peine de mort. A instauré des règles de contrôle d'armes à feu. A défendu et créé beaucoup pour la communauté LGBT+. A travaillé des causes très difficiles de sérieux crimes incluant les meurtres. Évitant toujours la peine de mort. A été importante à San Francisco et en Californie où elle y a tenu des rôles patronaux. Elle a très souvent déjoué le vice. Elle a influencé le républicain gouverneur de la Californie Arnold Schwarzenegger sur les droits des minorités, a si souvent travaillé avec eux. Elle a créé des programmes contre le décrochage et l'absentéisme scolaire. Plus fameusement des programmes de réintégration scolaire pour jeunes criminels. Avec beaucoup de succès réintégrant plus de 200 jeunes contrairement au 53% qui retournaient en prison une fois sorti de prison, avant qu'elle ne soit en poste d'autorité. Toujours en Californie où c'est absolument la jungle. Baltimore, Philadephie et Atlanta, d'importantes villes des États-Unis, ont toutes trois adopté son programme.
En tant que procureure générale de la Californie, débutant il y a 10 ans, année où elle épouse aussi l'avocat Douglas Emhoff, à 49 ans tous les deux, elle a réussi à faire payer 193 millions à CitiGroup. 210 millions à S&P, 300 millions à Morgan Chase et la moitié d'un milliard à la Bank of America aux différentes syndicats enseignants et à plusieurs employé(e)s de la fonction publique flouées et mal représentées dans l'achat de titres adossés à des créances hypothécaires.
Elle a fait s'entendre Apple. Amazon, Google, Hewlett-Packard, Microsoft et Research in Motion sur le côté privé des informations partagées dans leurs applications. Les limitant. Elle a défendu les causes environnementales faisant payer les responsables de déversements de pétrole dans le Pacifique. Quand Volkswagen a été forcé de payer 14,7 milliard pour avoir triché en leur faveur le niveau d'émission polluante de leur produit, c'était Harris qui en était la source. Elle a fait améliorer la reconnaissance de l'ADN dans les arrestations. A fait emprisonner un harceleur qui avait piraté tous ses contacts sur Facebook afin d'en voir les photos des femmes qui s'y trouvaient. Fait arrêter des créateurs de pornographie revancharde. Contrer beaucoup d'escroc comme le candidat d'en face. C'est fou ce qu'elle est l'antithèse de Donald Trump.
Elle a beaucoup combattu les décisions de l'administration Trump incluant son 90 jours de quarantaine pour les immigrants musulmans, la loi séparant les enfants de leurs parents d'immigrés illégaux, a fait remarquer que la Norvège était favorisée parmi les immigrants parce que 100% blancs, a confronté l'agresseur juge de la Cour du Mal Suprême Brett Kavanaugh quand il est venu pleurer qu'il aime la bière.
Elle a ensuite été choisie comme co-listière de Joe Biden qui l'a rendue vice-présidente. Quand les crimes contre Trump ont été amené en cour, elle a dit que personne n'était au dessus des lois, ce que la Crook Suprême des États-Unis a contredit il y a même pas un mois. Un président peut être un criminel désormais.Bref vous voyez qu'elle a déjà beaucoup plus fait sans jamais être présidente (allez lire sur elle) que Trump dans sa vie entière, et ce en étant presque toujours la première asia-africano-américaine à tenir certains postes de celui de vice-présidente du pays.
Mais elle serait donc née à l'étranger ? Donc inéligible ? Pas du tout. Sa mère est née en Inde, qu'elle a quitté vers ses 19 ans, pour les États-Unis où elle y a rencontré Donald J.Harris, Jamaïco-Britannique enseignant. Kamala est née à Oakland, en Californie. sa soeur Maya deux ans après. Ses parents se séparent quand elle a 7 ans et sa soeur, 5. Elle est élevée à San Francisco, en Illinois où sa soeur sera née, et à Montréal, oui, oui, ici, à Côte-Des Neiges, étudiant à Westmount de 15 à 19 ans. Sa mère est alors brillante recherchiste de solutions contre le cancer du sein.Kamala est formidable, mais est-ce que les États-Unis sont assez moderne, moins misogynes qu'anticipé, moins racistes qu'anticipé ?
La course présidentielle vient de prendre de nouvelles excitantes rails.
Let's do this, girl.
Tu l'as toujours fait, fight the good fight. Le sain Canada est derrière toi.
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