Le titre de la chronique est inspiré de 4 albums que j'ai tant écouté que les sons, les airs, les paroles, les nuances, les rythmes, sont désormais composantes de mon ADN.
Par ordre de création:Blonde on Blonde de Bob Dylan
The Idiot d'Iggy Pop
Low de David Bowie
The Unforgettable Fire de U2.
B.I.B.I c'est moi. C'est aussi la terminaison du mot arabe habibi voulant dire je t'aime.
Musique, je t'aime.
NATTY DREAD de BOB MARLEY & THE WAILERS.
7e album de Bob et ses baleiniers, il avait auparavant travaillé avec Peter Tosh et Bunny Wailer. Ce serait le premier album sans eux deux. Spirituellement chargé, politique aussi, social, il croise ska, reggae et sexe. L'album est enregistré presqu'au complet dans des premières versions en 1973, même si il ne sortira qu'au dixième mois de l'année suivante. Bob chante la nostalgie de son éducation, pauvre dans les rues de Trenchtown, ghetto de Jamaïque. "Tartar", un ami d'enfance qui l'aidait à se nourrir quand il peinait à le faire lui écrit le morceau le plus populaire de l'album. D'abord un gospel chanté avec Peter Tosh au piano et un choeur féminin. Puis refait autrement au printemps. Bob n'écrira que 4 des 10 morceaux prévu pour le disque.
Toujours sous l'idée de la famine mortelle, il chante qu'un groupe de gens qui a faim en est un fâché. Ses commentaires politiques lui causeront du troubles puisque dans 2 ans, il se fera tirer dans le bras parce que ses affiliations ne sont pas assez claires pour un des deux partis qui tente de profiter de sa surpopularité. Il chante aussi le potentiel de réel changement social sur la population jamaïcaine par la musique, par le reggae. La musique comme remède mental. Il écrit Rebel Music après avoir été arrêté par la police dans un barrage comme il y en avait beaucoup alors, sur le territoire jamaïcain, question d'assoeir de autorités qu'on voulait toujours plus grandissantes dans ce pays grouillant d'ambitieux. Son engagement et son dévouement pour le mouvement Rastafari est aussi chanté, mouvement qu'il idéalise et personnifie en le nommant Natty Dread qui fait référence au style de cheveux lorsque non lavés, non brossés pendant des jours et des jours et qui nous fera en parler plus familièrement en les appelant, encore de nos jours, des "dreads". Il ne néglige pas non plus sa réputation de suave romantique en signant une ballade de sa main. Bob écrit, chante et joue de la guitare. La rumeur veut que pour échapper au contrôle malsain de son gérant, il ait tout écrit lui-même, mais a choisi de mettre les noms de gens de son entourage comme auteurs ou co-auteurs, pour s'assurer que son gérant ne touche pas les sous. Que Bob sentait qu'il redistribuait mal, et généralement quelques fois aux membres de la famille ce gérant qui le poursuivra pour la ruse, mais perdra sa cause devant les preuves que l'argent ne rendait pas toujours aux bons endroits. Aston Barrett est bassiste et leader musical du band des Wailers. Son jeune frère Carlton est à la batterie. Bernard "Touter" Harvey est au piano et à l'orgue. Jean Roussel aux claviers et à l'orgue aussi pour 3 morceaux. Al Anderson, à la guitare. Les I-Threes, composé des chanteuses Rita Marley, Judy Mowatt et Marcia Griffiths sont les voix féminines qui accompagnent le band et le roi du reggae. Rita est aussi son épouse. Lee Jaffe est à l'harmonica. La légende britanno-jamaïcaine Chris Blackwell est à la production. Les Wailers sont aussi co-crédités. Un morceau ne sera pas retenu pour l'album final. Un morceau de Marley. Qui sera inclus dans les rééditions futures.L'album sera inclus dans les 1001 albums qu'il faille écouter avant de mourir tel que pensé et écrit par Robert Dimery dans son livre du même nom. Le magazine musical Rolling Stones le place au #181 des 500 meilleurs de tous les temps.
Cet album a 50 ans, cette année.
Pour amateurs de reggae, ska, reggae rock, musique spirituelle et politique, rastafa, roots, rocksteady, sophistipop, reggae folk.
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