jeudi 25 septembre 2014

Menace Voisine

"Hee Hee Ha Ha Ho Ho Ho Ho"

-James, David & Ricky


Jour après jour, l'État Islamique joue les Nazis virtuels. Ils menacent, ils tentent d'intimider, dans un anglais approximatif ou au fort accent britannique, il fait réciter à quelques fêlés des textes moins patriotiques que parfaitement débiles.
En somme, ce que ses gens veulent c'est à la fois nourrir leur appétit pour l'anarchie pure, brute et animale, décider de son sort seul. alors que l'État Islamique et du Levant et les kurdes ses battent dans un nouvel Irak. L'Irak d'après Saddam. La bataille de leurs vies au sens propre comme au sens figuré.

Ce carnaval de la revanche a comme racine l'intervention des États-Unis dans la chute de Saddam. Voilà pourquoi, entre deux invasions de territoires l'État Islamique propose un snuff movie où on taille de la tête de blanc en direct en débitant de mauvais textes.

Quand les États-Unis ont envahi l'Irak, Al-Qaïda était éclaté en miettes, discrédité dans tout le monde musulman et affaibli au point d'en questionner la survie. Du moins c'est ce que le terrible W. et sa triste équipe voulaient nous faire croire.

En Irak, Al-Qaïda était inexistant.

Les Chiites composaient 60% de la population et les Sunnites composaient un peu moins de 20%. Al-Qaïda sous les règnes d'Ousama Ben Laden, ses lieutenants et son successeur Ayman al-Zouahiri ne voyaient pas l'Irak comme un candidat idéal pour devenir un État sunnite islamique.

Ben Laden doit se frotter les mains dans sa tombe. Non seulement avait-il provoqué et attaqué ses anciens alliés. les États-Unis, mais voilà aussi que ce sont eux, en intervenant contre Saddam, qui auront ouvert la porte au désordre actuel et laissé une nouvelle bande de fou d'Allah s'emparer du plancher politique et militaire.

Al-Qaïda a toujours été un mouvement barbare qui a pour but de défendre les intérêts musulmans contre l'influence occidentale.

Abu Musab al-Zarkawi était pour sa part, un loup solitaire, Un chien fou aussi. Rival de Ben Laden depuis les guerres Afghanes contre les soviétiques, Pendant que Ben Laden, un saoudien et son successeur, un égyptien entrainaient de jeunes soldats empruntés à plusieurs pays différents, Zarkawi, un jordanien, bandit et criminel sexuel, plongeait dans l'Islam radical et créait son propre groupe dans une région appelée aujourd'hui le Levant qui comprenait des fractions de la Palestine, du Liban et de la Syrie,

Ben Laden a bien tenté de tendre la main à Zarkawi afin qu'ensemble ils bâtissent un plus fort Al-Qaïda mais Zarkawi avait un autre objectif: la guerre civile islamique. Et l'Irak défait de Saddam était le terrain de jeu idéal pour une telle chose. Zarkawi menait un djihad tout personnel.
En août 2003, ciblant les Chiites dans l'espoir que les Sunnnites se joignent à eux, il allait efficacement éliminer plusieurs Imams influents aux prières du vendredi, des avocats, des enseignants, des docteurs, des étudiants et des artistes, afin d'asseoir son hostilité morale.

En 2004, ça a plu à un Al-Qaïda revigoré qui lui a offert de se battre sous la bannière d'A-Q.I. (al-Qaïda en Irak) qui avait comme particularité de lui laisser carte blanche sans avoir de compte à rendre à Al-Qaïda (ou Ben Laden).

Zaouahiri, l'Égyptien et successeur de Ben Laden, a tout suite été dégoûté par Zarkawi le trouvant brutal, assoiffé de sang et avait aussi la nausée par rapport aux décapitations. "Ne pouvons nous pas leur loger tout simplement une balle dans la tête et éviter tout cette mauvaise publicité?" plaidait-il, sagement.

La stratégie de Zarkawi s'est clarifiée quand ses troupes se sont mises à continuellement harceler les États musulmans, les sites touristiques et les centres économiques. Cette gestion de la barbarie a accentué l'impact moral des forces islamiques au point qu'il était maintenant presque normal pour les régions de se faire envahir par une certaine mafia hostile pas encore complètement compréhensible. Une guerre civile à même l'Islam mènera à un califat sunnite était la ligne de pensée.

Bien que Zarkawi eût été tué en 2006, le bordel en Syrie est devenu le nouveau terrain de jeu de ceux qui se sont appelé par la suite "le réveil" en Irak.

Abu Bakr al-Baghadi en serait le leader qui s'est aussitôt auto-proclamé calife. (sans le support de personne dans le monde, même les pays arabes)
L'État Islamique est né dans la barbarie.
Zaouahiri a urgé ces ploucs de rester loin de la Syrie mais les chiens fous sont lâchés lousse.
Ils se battent en Syrie contre tous et même contres leurs frères, des factions Islamistes rivales.

L'État Islamique et le Levant représenteraient le tier de l'ancien Irak.
Mais on redessine les cartes actuellement.
Avec du sang.
Et on taille de la tête d'occidentaux.
Menaçant tout le monde et son frère,
Zont décapité un Français encore hier.

Incluant maintenant le Cancre Canada de Stephen Harper.
Le CCSH, (KSH!) comme le son qu'on ferait devant une entité négligeable.
Comme on fera peut-être dans quelques années quand cette inhumanité moyen-orientale sera freinée.

C'est un retour aux ères médiévales là où on se prétend "levant".

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