vendredi 7 mai 2010

Stephen Harper aime les femmes.

(malgré cette photo)

Quand il a entendu qu'il pourrait exister un préjugé défavorable à l'égard des femmes chez lui, il a tenu à rectifier les faits et a inviter une journaliste à passer un moment en sa compagnie pour en discuter.

"Il n'y a pas de raisons de croire que les hommes sont plus privilégiés que le sexe faible dans mon parti" a-t-il spécifié attendant patiemment le déjeuner que sa femme se doit de lui préparer. "elle s'est couchée très tard hier soir à cause d'un gala bénéfice de créationistes, elle devrait se lever bientôt nous attendrons qu'elle nous fasse une omelette, des rôties, du bacon et des petites patates rissollées" a-t-il tenu à préciser à la journaliste tenue en laisse.

"Nous sommes prêts à avoir un peu de respect pour les femmes mais Kim Campbell..." a-t-il commencé avant d'être interrompu par un assistant qui lui a murmuré quelques mots à l'oreille.

"...Vous savez aux États-Unis, là où un noir et une femme se sont battus pour être à la tête du pays, c'est le black qui a gagné. La petite madame est deuxième." a-t-il poursuivi.

"Et alors?" a murmuré la journaliste.

"Alors...Alors les femmes connaissent leur rôle, elles connaissent leur valeur, elles savent bien que c'est "cute" de se battre comme ça avec les grands mais quand vient le temps de changer un pneu et de prendre le volant, Please get out of the way, vous comprenez"

"Et Sarah Palin?"

"Elle ne devrait pas se raconter d'histoires, elle est bien "cute", c'est la principale qualité des femmes en politique. C'était la raison pour laquelle on avait Barbara Stronach et vous savez Rona Ambrose nous apporte un important vote chez les gens malades"

"Les gens malades?"

"Les homosexuels et les drags queens, c'est notre Dalida"

Un assistant échappa un verre d'eau qui se brisa au sol plus loin.

Les trois hommes autour se regardèrent en rigolant mais laissèrent le gâchis par terre.

"Ne vous inquiétez pas ma femme ramassera tout ça quand elle se lèvera" ajouta-t-il pour la journaliste.

Il reprit de plus belle.

"Vous savez quand nous avons retiré le mot "égalité" dans le mandat du statut de la femme canadienne et retiré le droit aux femmes de se battre pour l'équité salariale ce n'était pas contre les femmes, c'étaient plutôt pour leur rappeller que les femmes ont des seins, un vagin et un goût prononcé pour les chansons poches et que nous avons un pénis, nous perdons nos cheveux et nous aimons le hockey. Comment peut-on être égaux dans ses conditions?"

La journaliste gémit.

"Nous sommes très consciencieux à l'égard des femmes, vous vous rappellez quand nous avons mis à la porte cette jeune secrétaire qui nous avait acheté des billets pour aller voir le film "Young People Fucking"? C'était déjà un premier pas vers le bon dressage des femmes de notre parti. Une jeune femme ne devrait jamais utiliser ce type de langage ordurier, nous pensons à son bien-être en la limogeant. C'est un service que nous lui rendons"


"Mais c'est complétement abs..."

"Taisez-vous je n'ai pas fini" dit Stephen qui se sentait toujours verbomoteur avec une jolie donzelle agenouillée devant lui.

"Tenez marchons un peu, ça nous fera du bien, dit-il tirant sur la laisse, les femmes sont extrèmement importantes pour nous. Comment ferais-je pour remporter mon comté si je n'avais pas la belle Josée Verner pour faire bander les boomers d'un quartier défavorisé de Québec? Comment je ferais mes campagnes si je ne pouvais tenir un bébé gracieusement offert par une bonne femme? Comment je ferais pour manger ou porter du linge propre?"

Stephen et la journaliste croisèrent une jeune femme blonde assise sur une banquette la tête baissée. La journaliste demanda:

"Qui est cette femme?"

"Il s'agit d'une assistante qui a coupé la parole à l'un de ses maîtres, elle est en punition"

"Vous avez étudié vous n'est-ce pas?" conitnua Harper à l'égard de la journaliste.

"Bien sûr" répondit la journaliste.

"À l'Université?"

"À deux Universités, j'ai obtenu un baccalauréat en journalisme de l'Université de la Colombie-Britannique, puis un autre baccaluaréat en Politique Internationale de l'Université de Toronto" dit-elle

"Vous voyez!! Non seulement on vous donne le droit d'étudier au lieu de faire des bébés mais en plus, avec votre diplôme, vous pouvez gagner jusqu'à 69% du salaire qu'un homme fera avec les mêmes études, c'est pas rien ça!"

"Mais vous êtes dégueul..."

"TCHHHT!! de plus notre décision, largement incmprise, de ne pas financer l'avortement à l'étranger dans le cadre de notre programme de santé maternelle et infantile dans les pays en voie de développement est intimement relié au bien de la femme. Nous savons ce qui est bien pour la femme ici au pays. Nous acceptons la Burqa et le Niqab et parmi les feotus assassinés par les avortements potentiels à l'étranger, il y a surement des bébés filles, des futures femmes alors! Venez dire qu'on ne pense pas à eux maintenant! Les bébés de viols ça n'existent pas plus à l'étranger qu'ici vous savez"

La journaliste allait s'imposer quand le Premnier Pénis la fît sortir précipitemment par une porte arrière car son temps était officiellement terminé.

Stephen dit à ses assistants:
"ma femme n'est toujours pas là et on a tous très faim, elle va passer un mauvais quart d'heure, la petite pute, prenez cette laisse et aller me la chercher"

Stephen aime les femmes.

Dociles, à l'écoute et à leur place.

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