mardi 26 août 2008

Muses

Bien souvent on place dans le mot "muse" un visage féminin.

Ça c'est parce que les créateurs étaient auparavant surtout masculins. Ça devait venir de cette impossibilité masculine de faire la création ultime: porter la vie.

Chez les musiciens ce peut être Claudia Lennear, choriste qui a inspiré Brown Sugar à Mick & Keith et Lady Grinning Soul à David Bowie. Chez un cinéaste ce peut être Diane Keaton, Mia Farrow, Scarlett Johansson pour Woody Allen, DeNiro pour Scorsese, Romain Duris pour Cedric Klapish, Edie Sedgwick, Nico et Joe Dallesandro pour Andy Warhol.

Dans le monde du jazz, la baronesse Pannonica "Nica" de Koenigswarter était une Anglaise mélomane appréciant avec enthousiasme le jazz bebop, dont elle fut la bienfaitrice et le mécène dans les années 50/60. Personnalité flamboyante, elle a rayonné sur ses contemporains avec une passion et une générosité exceptionnelles. Ce fut une bienfaitrice, une muse, des jazzmen new-yorkais. Thelonious Monk écrivit pour elle la superbe composition Pannonica, mais on trouve également le très subtil Nica's Tempo de Gigi Gryce, Blues for Nica de Kenny Drew, Tonica de Kenny Dorham, Thelonica de Tommy Flanagan ou encore le célèbre Nica's Dream d'Horace Silver. Elle a signifié pour beaucoup l'amour, l'espoir, ou la survie pure et simple. Charlie Parker(qui mourut dans son appartement), Bud Powell, et surtout Thelonious Monk, ont tous trouve chez elle un refuge.

Une muse doit être source d'inspiration.

Michelle Robinson Obama jouais gros hier. Elle avait souligné le jour où Barrack est devenu le candidat officiel des Démocrates que pour la première fois de sa vie elle étais fier d'être Américaine.

Pour la première fois de sa vie... Les Républicains comptaient lui faire payer cher ce manque flagrant de patriotisme infidèle.

Mais ça c'étais avant que leur candidat, John McCain, soit incapable de répondre à une question d'un journaliste qui lui demandait de dire combien de maison lui et sa femme possèdent. Au moment où les États-Unis vivent la pire crise du logement de leur histoire, au moment où même les gens riches perdent leur maison, le candidat Républicain possède une floppée de résidences et ne se soucie même pas de savoir combien. Ça ça passe très très mal...

Reste que chez les Démocrates le doute étais installé aussi. Michelle devait quand même remettre les pendules à l'heure, elle qui se tenait aux côtés de son homme depuis le début mais que peu d'Américains connaissaient réèllement.
Bien qu'il y ait probablement eu une plétore de coachs et de conseillers autour de son discours, bien que je ne suis pas encore convaincu qu'en grattant un peu Barrack ne se révèlera pas n'être simplement qu'une grosse coquille vide, bien que le discours de sa femme eut usé de quelques clichés un peu violon grincant, il reste qu'elle a livré hier le grand discours que les Démocrates mais surtout les Américans dans leurs salons attendaient.

Ce qui est remarquable du discours de madame Obama d'hier c'est l'intelligence du regard, la stupéfiante beauté de Michelle qui en découle et la simplicité avec laquelle les mots marquent des points.

Le dur rêve Américain dans toute sa simplicité (ça se dit ça?).

C'est surtout la fromidable équipe qui semble unir Barrack et sa femme. Là où Bill & Hillary on toujours semblé en mode "résistance", Barrack et Michelle partagent la même jeunesse contagieuse et la même passion pour l'Amérique qui les as menés là où ils sont maintenant.
Je sais tout est dans l'art du "paraitre" dans ses cocus mais hier, ça a marché à mon avis.
Elle démontrais toutes les qualités inspirées d'une muse pour son candidat de mari. Un pillier de soldidarité. une force.
Même ma douce ne me défend pas en public quand vient le temps de parler d'éducation des enfants.

Avant que Michou ou la femme de Stephen soient inspirant nous tous qui avons perdu la foi en la famille politique...








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