Fonctionnant avec la très efficace méthode "nous prions pour vous", les amateurs d'armes à feu aux États-Unis n'aiment pas se rappeler le temple de la renommée des tueries par armes à feu au pays. Revisitons en priant pieusement.
Charles Whitman avait un quotient intellectuel de 139. C'est ce qui fait très peur. Ainé d'une fratrie de 3 garçons élevés dans un régime familial très autoritaire, il sera Marine à l'insu de son dur père auquel il voudra toujours plaire et qui le tient en laisse financièrement. Il ne peut pas être accusé d'être peu brillant. Mais comme son père, il a du tempérament. La femme qu'il épouse à 23 ans dira qu'elle a été frappée trois fois par son mari. Il se blâmera aussi de la chose en le confessant dans un journal personnel. Il ne veut pas devenir son père qui fait la même chose à sa mère. Conscient que ses pulsions violentes sont corrosives et malsaines, il consulte plusieurs docteurs peu avant le mois d'août. Facilement, il peut avoir envie de violence extrême et inexpliquée. Il a 25 ans. Dans des lettres de suicide, il parle de lui au passé en disant qu'il voudrait qu'on étudie son cerveau afin que ce qu'il a fait n'arrive plus jamais. Car oui, début août 1966. il assassine sa mère tôt le matin et appelle à son travail pour dire qu'elle est malade pour la journée. Il assassine aussi son épouse. Il se rend sur le site du Campus universitaire de l'Université du Texas et monte dans une tour qui est dans l'architecture de l'endroit. 3 personnes sont sur son trajet pour y monter, y seront tirés mortellement à bout portant. Il s'installe dans la tour et tire sur quiconque en bas pendant 96 minutes avant que deux agents réussissent, en tirs croisés, à le tuer à son tour. Il aura eu le temps d'en tuer 15 au total. Un(e) autre victime meurt beaucoup plus tard des blessures de ce moment tragique, il a blessé 31 personnes. 17 morts est alors un record national. On découvre en autopsie que son cerveau avait un astrocytome de la grosseur d'une pacane. Et comme les fusils sont faciles d'accès partout..."un droit"On a offert des prières et des pensées comme solution.En juillet 1984, James Huberty, 41 ans, dit à sa femme penser souffrir de sérieux problèmes mentaux. Il appelle la clinique de santé mentale de San Diego et explique très calmement son impression. Trop calmement. La personne qui prend ses infos ne considère aucune urgence et classe dans "à répondre d'ici 48H". Mais se trompe aussi dans les infos qu'elle prend en note sur son nom et ses coordonnées. Il attend plusieurs heures près d'un téléphone qui ne sonnera jamais. Il dit à sa femme que la société a eu sa chance et dit adieu à une de ses filles, disant qu'il ne reviendrait pas. Il quitte armé, mais personne ne le remarque.
Une fois à un restaurant de restauration rapide MacDonald contenant 45 clients, il y assassine tout ce qui bouge. Les agents du 911 envoient les secours au mauvais restaurant MacDonald, 3 kilomètres plus loin, lui donnant le temps d'assassiner 22 innocents, dont un bébé de ses deux armes à feu. Achetées comme on achète un paquet de gomme. 175 officiers se présentent sur les lieux suite à de multiples appels d'urgence. Huberty a plus d'une arme. On pense alors qu'ils sont plus qu'un puisque les balles viennent de 2 armes différentes. L'opération mortelle prend 77 minutes. Un tireur d'élite perché sur un toit voisin tue à son tour l'assassin. 23 morts. Nouveau record.On a offert des prières et des pensées comme solution.
Le 16 octobre 1991, George Hennard, 35 ans, issu d'une famille riche d'origine Suisse, conduit son camion armé de deux fusils et fonce sur un restaurant Luby's où s'y trouve 150 personnes célébrant "le jour du patron" à Killeen, au Texas. Il tire sélectivement des femmes les appelant des vipères et responsable de ce qu'il devient. Assassine 65% de ses victimes parce que ce sont des femmes qu'il appelle serpent ou pute. Il supprime 23 vies. Avant de se tirer une balle dans la bouche, quand blessé par les tirs des premiers intervenants qui lui ordonnaient de se rendre.Dans le même mois, son droit de travailleur marin avait été révoqué après qu'il eût des rages racistes. Ses proches confirment qu'il n'a que de mauvais mots contre les femmes. 24 morts. Nouveau record.
On a offert des prières et des pensées comme solution.
Seung-Hui Cho, enfant, jeune adulte, ne fait jamais de contact visuel avec les gens. À l'école secondaire, il est diagnostiqué atteint de mutisme sélectif en raison d'une extrême angoisse personnelle irrationnelle. Au primaire, il revenait chez lui en larmes disant qu'il ne veut plus jamais retourner à l'école et a des épisodes de rage. Quand la tuerie de l'école secondaire Columbine a lieu, il dit vouloir répéter la chose dans un de ses devoirs et idolâtre les deux lâches à l'origine de l'horreur. On le force alors à un psychiâtre. Il doit prendre médicaments et à suivre une thérapie. On pense possible autisme mais ce n'est jamais confirmé. Plusieurs, après les faits parlent qu'il avait tous les syndromes d'un jeune Asperger.À l'école Virginia Tech, il est sur la voie de graduer en Anglais, spécialisation écriture. Des textes toujours d'une extrême violence. Une enseignante de poésie l'expulse de sa classe car elle trouve son comportement trop menaçant. Ses textes sont très intimidants. Il porte des lunettes fumées en classe. Refuse de répondre quand on s'adresse à lui. Photographie les jambes des camarades de classe en jupe et écrit de la violente poésie obscène. La direction demande de l'aide de la police. Mais la police trouve qu'il y a trop peu pour faire une arrestation. Il dit avoir une amoureuse du nom de Jelly, mais elle est imaginaire. Dans une classe où on demande d'écrire son nom sur un bout de papier, il met un point d'interrogation et sera ainsi "Question Mark Kid" toute la session. 2 fois, il est averti parce qu'il inquiète deux jeunes femmes de son âge. Il confesse être suicidaire. On le fait fréquenter un service de santé mentale. Mais selon la loi de l'État de la Virginie, il peut toujours s'acheter des fusils. Et oui. Sa famille tente de le faire verser dans la religion, mais il s'en fout. Comme on devrait. Le 16 avril 2007, il assassine à coup de fusil 32 étudiants et en blesse 23 autres. Avant de se tirer une balle dans la tempe. 33 morts, nouveau record.On a offert des prières et des pensées comme solution.
Le 12 juin 2016, la bar gay d'Orlando, en Floride, offre la soirée Latino. Omar Mateen, 29 ans, se réclamant de l'État Islamique, est révolté depuis la mort d'Abou Wahib fait irruption dans le club et y assassine 49 âmes. Il appelle ensuite le 911 pour expliquer son geste et exige que les États-Unis n'interviennent plus en Syrie et en Irak. On prend beaucoup de temps à comprendre qu'une tuerie a lieu, il y a beaucoup de musique et ça pourrait faire partie du spectacle. Il prend des otages et communique avec les premiers intervenants. Dit à sa femme qui lui demande par texto où il se trouve: "as tu vu les nouvelles?" elle lui répond "non pourquoi ?", il ne lui répondra plus.Il négocie par téléphone toute la nuit gardant ses otages dans le Pulse. À 5h07 du matin, 14 agents d'intervention brisent le mur où il se trouve avec les otages, l'aveuglent avec des lumières, 11 d'entre eux le tuent d'au moins 150 tirs. 5h17, on confirme sa mort sur les réseaux sociaux. Il est la 50e victime. Nouveau record. La plupart des victimes sont d'origine latine.
On a offert des prières et des pensées comme solution.
Le 1er octobre 2017, Stephen Paddock, 64 ans, de sa chambre d'hôtel de Las Vegas, tire plus 1000 balles avec une arme qui se recharge très rapidement, sur la foule plus bas rassemblée pour un festival de musique, supprimant 60 âmes, en blessant 413 autres de ses balles et 867 dans le chaos paniqué qui a suivi. On le retrouve mort dans sa chambre. 24 armes autour de lui. Parce que oui, ça peut être permis. 61 morts, dernier record.On a banni l'arme principale utilisée comme solution, mais la Cour du Mal Suprême a renversé la décision l'an dernier parce que des prières et des pensées sont toujours la meilleure solution.
C'est documenté.
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