mardi 15 mars 2022

Niveaux de Viols

Quand Donald Trump a dit que les Femmes, il aimait bien les "grabbed by the pussy" j'avais fermé les livres. Impossible qu'un tel imbécile puisse devenir président des États-Unis. Je le disais à certains de mes amis, ça ne peut par arriver, ce serait une catastrophe. J'avais largement sous-estimé l'ignorance et la misogynie États-Unienne. La puissance des riches qui voulaient leur "boy's club". 

Tout le monde avait sous estimé cela. 

Largement.
On est passé outre le "grab'em by the pussy", on a toléré. Puis, peu à peu, on a continué à tolérer. Les mensonges sur la taille de la foule à son inauguration. Les mensonges TOUS LES JOURS. La flagornerie envers les despotes mondiaux. On a toléré. Les mensonges plus criants comme l'invention d'un drame en Suède, très publiquement, qui a forcé la Suède à dire à son peuple, ne cherchez pas dans les journaux ou ailleurs, il n'y a pas eu de drame majeur en Suède. Il dit n'importe quoi. On a toléré qu'il n'en parle jamais plus et qu'il ne s'en explique pas. On a toléré qu'il eu des bons mots envers les racistes sudistes qui avaient tué dans une manifestation. On a toléré son racisme ordinaire envers les mexicains, les Afro-Américains, et toute forme d'étrangers. On est passé par dessus le moment où il était d'accord avec tout le monde dans un G8, G20 ou Gfroid et que dès que le premier ministre Trudeau eût le dos tourné, bipolairement, il choisisse de le vilipender, personne n'a jamais compris vraiment pourquoi. On a accepté la culture du mensonge. 


On a fait semblant de ne pas voir toute la crasse sale qui rôdait autour du président. Le népotisme, les licenciements multiples. On a fait semblant de pas entendre les multiples Femmes qui ont dit avoir été agressées par l'ignoble homme au mauvais toupet. On a peu à peu oublier qu'il pouvait se moquer d'un handicapé comme un adolescent de 12 ans l'aurait fait. On a fait exception pour lui quand il a refusé d'être transparent par rapport à ses impôts. On a placé, au final, la basse si bas, on avait tant toléré, que quand un gouverneur de la Floride taxe publiquement des adolescents masqués sur scène, en Floride, leur ordonnant d'enlever leurs masques, ou que des Femmes crient comme des mauvais parents dans un aréna, en plein congrès pendant le discours du président nouveau pour le conspuer, ça fait à peine la nouvelle.

On a tant toléré que les vannes de l'inconcevable soient grandes ouvertes qu'on ne surprend plus de voir des gens proposer à d'autre de se suicider sur les réseaux sociaux. 

Quand Trump a décomplexé le justifiable complexable, il a incarné en tout point, la catastrophe appréhendée avec lequel nous nous débattons encore.


Ne se passe pas une journée sans qu'on soit pollué des yeux ou des oreilles de grand(e)s immatures anti-masques/anti-mesures sanitaires, convaincu(e)s de leurs lubies. Gloriane Blais, ex-avocate, était grande militante, l'est toujours, de l'anti-masque/anti-mesures sanitaires. Le barreau a mis un temps fou à le faire, mais a fini par la radier. Il y a tout juste quelques jours. Blais a dû expliquer à ses ignorants d'admirateurs/admiratrices ce que voulait dire "radier" pour être certaine qu'ils/elles comprennent bien. Si elle a été radiée, c'est parce qu'elle a refusé ce que le juge en chef du barreau lui avait recommandé de faire: une évaluation psychiatrique. Ayant peur du résultat, elle a préféré se noyer, ici-bas. 10-12% de la population Québécoise est probablement atteinte de maladie mentale. On l'a appris avec la pandémie. On a toléré que ces gens disent absolument n'importe quoi, au mépris de la vie des ainé(e)s et des immunosupprimées. 


Le vrai viol sociétaire, dans les mesures sanitaires, c'est d'accepter l'extrême nuisance de ces immatures illettré(e)s.  

On a comparé la pandémie à la guerre. C'est encore vrai. Mais personne n'a les même ennemis. L'unique ennemi devrait être le virus à dompter. On ne le battra peut-être jamais, mais on prends des mesures pour le dompter. Les moins nantis intellectuellement pensent que l'ennemi ce sont les médias et le Premier Ministre Legault et son équipe. Et que ce sont les 89-90% vacciné(e)s qui ont été dompté(e)s. Ils ne savent pas lire la planète. Ils ne savent pas lire du tout. Encore moins écrire. Penser ? Seulement lorsqu'aidé. 


Je sais maintenant que je pourrais me battre dans la rue. Si on passait un commentaire désobligeant contre mon masque que je continuerai de porter ou si je suis témoin de provocation du genre. J'irai au moins de coups de gueules. Parce que l'intolérable ne se tolère plus de mon côté non plus. C'est de la liberté des 90% dont je vous parle. Pas de celle utopique et tronquée des déséquilibré(e)s.

Avoir été sur place quand Ron De Santis a intimidé les jeunes qui se comportaient en adultes responsables, on aurait un clip de lutte pour les nouvelles. Des cris. J'aurais un casier judicaire. Pick someone your own size, piece of shit.

La vraie de vraie guerre sale est ailleurs.
Quand la Russie a envahi l'Ukraine, disant ne jamais avoir reconnu la naissance de ce pays, en 2014, on a accepté le génocide en jouant le vierges effarouchées. 20 quelques jours plus tard, on reste spectateurs du drame. On dit que l'Ukraine pourrait s'en sortir. Que la Russie n'est pas le lion annoncé, mais un chat. De plus en plus errant. Mais ça meurt quand même en direct. Et on filme en couleurs. Rouge sang. 


On tolère l'envahissement. 

On souhaite un essoufflement. Un revirement.

Je ne sais pas où se trouve le magasin de dignité.

Je commence à croire qu'il est définitivement fermé.  

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