vendredi 18 mars 2022

La Fin du Roi


Il était une fois, un roi et une reine. 

Leur mariage unifiait deux pays, faisant de leur royaume, le plus grand au monde. 

Le roi adorait grandement le terrain de la reine. La ville grouillante, les riches ressources naturelles, les terres agricoles, les kilomètres près de la côte. Il savait que sans la reine, il ne serait pas aussi puissant. Ses terres à lui avaient beau être plus vastes, les siennes avaient plus de valeur.


C'était un mariage arrangé et sans amour. La reine n'aimait pas le roi, celui-ci était ivrogne, abusif, violent et abominablement cruel.  Menteur aussi. Atrocement menteur.  Il y a quelques décennies, il avait saboté une large partie de l'alimentation des sujets de la reine dans le but de s'en débarrasser. En vain. Mais 4 millions de ses sujets en sont morts. Sous alimentés. Pendant des années, elle a toléré ses abus, n'ayant pas le choix, il était si puissant, mais à la première opportunité, elle lui a demandé le divorce, et l'a obtenu. Maintenant la terre était la sienne à nouveau, à elle seule. L'emprise du roi ne s'y trouvait plus.

Le roi n'accepta rien de ceci. Comment oses-t-elle me quitter ? Ça le rendait fou. Il choisit alors de reconstruire le royaume d'autrefois. Qu'elle le souhaite ou pas. Il ferait tout ce qu'il faudrait afin de retrouver ce qu'il considérait avoir perdu injustement. Il avait soif de sang, et pour se satisfaire, il baignait dans le mal absolu. Il était prêt à sacrifier des millions de vie innocentes pour ce faire, et le fît. 

Le roi se nommait Furiusse, la reine, Yul Kren.

Voici leur histoire en 5 temps:

1. La marionnette.


Les valets du roi sont des maitres de l'art de la déception. Le roi installa une de ses marionnettes dans le secteur Ouest de chez la reine. Mais il ne bernait personne. Et très vite, il a eu besoin d'un faiseur d'images afin de faire chasser sa réputation de brute et de pur malhonnête. Un filou des États-Unis, lui réorganisera son image, et la marionnette "gagne" les premières élections soviétiquement. C'est-à-dire, en annonçant la victoire presqu'avant le scrutin. Corrompu jusqu'aux entrailles. Il serait président du pays de la reine pendant 4 ans. Mais son coeur de bandit faisait dépasser le jupon. Même l'image "changée", il était un majestueux filou. Et toujours un écho du roi Furiusse dont il attendait les ordres. Les gens du pays, bien éduqués (les reines savent presque toujours vraiment bien éduquer) comprenaient peu à peu la démocratie. Une maladie pour le roi Furiusse et sa marionnette. Si jamais la démocratie s'imposait, la marionnette perdrait le pays de la reine pour toujours. 


Le 22 février 2014, la marionnette perd le pays pour toujours. La démocratie a parlé. Il fuit sous les jupes du roi, Furiusse. Furieux. Le plan A n'a pas marché, passons au plan B.

2. Plan B: Croître en Crimée.


Le roi choisit alors de conquérir le territoire déjà relativement en sa faveur, appelé la Crimée. Quand un despote d'Irak, Saddam H., avait essayé de faire la même chose, les pays de l'occident l'avait freiné. Encore là, les pays de l'Ouest ont grogné. Mais pas aussi fort. De toute manière, Les États-Désunis d'Armérique allaient encore "aider". Une taupe allait plomber de l'intérieur ce qui allait devenir du rouspétage superflu. Il y aurait réunion (pas du tout selon la taupe Étatsunienne) sur la manière de conquérir. Sans être identifié et avec le moins de morts possibles. On a fait semblant de punir le roi Furiusse, mais en sommes, on l'a aussi regardé prendre une partie du territoire de la reine, sans trop broncher. La taupe des États-Unis perd son emploi parce que le président noir des États-Désunis est juste et découvre la magouille. La raison officielle du renvoi restera "secrète ". 

Mais la Crimée ne serait pas assez. Le roi voulait tout ce qui appartenait à  la reine. Tout.

3. Le Criminel.


Le président suivant sera un riche oligarque. Le prince du chocolat. Il était démesurément riche. Pas aussi corrompu que la marionnette, mais forcé de suivre le courant. Le roi, de son côté, a fortement travaillé à affaiblir l'occident. Militer en faveur des Anglais quittant l'Euro. Faire gagner un imbécile narcissique à la tête des États-Désunis. Des pays occidentaux occupés à régler des problèmes de cuisine interne, ça ne regarde pas le ménage des voisins. L'imbécile des États-Désunis allait se faire fabriquer une image par le même fabricant d'images que la marionnette. La taupe serait aussi engagée pour travailler auprès de celui qu'on appellerait, le président criminel. Un faux riche, misogyne et raciste, discriminatoire, intransigeant et représentatif, qui avait besoin de l'ultime pouvoir pour cacher tous ses vices. Qui, au final, se sont tous trouvés exposés. C'était bon pour le roi qui, ensuite lui demandera des faveurs. Lui ayant fait gagner ses élections contre une femme lui rappelant trop, la reine. 

Le criminel nagera à jamais dans les mensonges, à la soviétique. Il été né filou comme le roi Furiusse. Qu'il admirait sans réserves car il lui avait donné le règne. 


4. Le Bouffon.

Au pays de la Reine qu'on écrirait bientôt avec un grand R, l'oligarque était emporté par les flots de la corruption. Le roi en était forte aise. En 2019, un bouffon de la télévision se présente contre lui. Un gars aimé du peuple. Populaire dans le bon sens du mot. Il gagne démocratiquement le poste de chef du pays. Il n'était pas parfait parce que la corruption est un monstre dur à dompter. Attaqué par le roi qui trouve qu'il est trop démocratique, le bouffon demande toute l'aide possible des pays de l'Ouest. L'Ouest y pense. Trop longtemps. C'est que le pays de la Reine est pauvre. On ne fera que les remorquer de toutes leurs pannes. Le roi s'insurge de l'idée. Choisit de vouloir tuer le bouffon et tout son peuple. Les États-Désunis avaient promis de l'aide sous le président à la peau noire, mais avec le criminel, il y a maintenant, soudainement, des conditions. Le roi ne demande pas mieux, L'occident est assez nouille pour ne pas aider personne. Le champs est libre pour génocider. 

5.Une fin.


Le roi en a assez. Il fonce pour génocider. Depuis, il génocide. Il a pensé 48 H. Il a pensé que le bouffon aurait peur comme l'Afghanistan et que ce serait vite fait, bien fait. Mais non. Les valets du roi étaient plutôt poltrons. Ou simplement humains. On leur avait menti sur leur mission. Ils n'allaient pas tuer des frères, soeurs et enfants, comme ça. Mais maintenant, on le leur demandait. La résistance venait de partout. Même d'ailleurs dans le monde. Ce qui était pensé pour 2 jours durent depuis 25 jours. Le reste du monde a paralysé 70% de l'économie du roi. Celui-ci continue sa barbarie. Il a échoué à tous les niveaux. Il est bien seul, même ses citoyens, éduqués, comprennent qu'il se trompe. Il les brutalisent. Les coffrent. Les privent d'exister aussi. Ils n'ont pas le droit de se tenir debout sans marcher, en public. Au pays du poison, il réfléchit avant de prendre le thé. Tiens des réunions à l'autre bout de la table, pour que son cou soit loin des poignets des "collaborateurs et conseillers". Il tient des propos mensongers que plus personne ne croit.

Comme en Tchétchénie, comme en Syrie, il continue la boucherie. On attends celui ou celle qui se tournera contre lui.  

On attends le "Toi aussi, mon fils?"

On ne connait pas encore la fin. On en souhaite une assez clairement.  



Aucun commentaire: