jeudi 27 février 2020

Troupe de Trump

Roger Stone a été trouvé coupable d'être le merdeux qu'il est. 40 mois en prison. Seul un pardon présidentiel pourrait le faire sortir du cachot.

Et le clown au pouvoir y pense très fort. C'est son grand ami. Il ne lui accordera pas de pardon tout de suite, mais on sent que ça fait mal au coeur du président de savoir son ami se dirige vers la prison. Il a d'ailleurs exigé qu'on réduise de beaucoup sa peine, qui menaçait de le coffrer pour au moins 7 ans en tôle, et a obtenu une oreille attentive puisqu'on a coupé la sentence de Stone de moitié.
Mais on sait que DJT protégera son bon ami.  Que ce n'est qu'une question de temps avant qu'il ne le gracie. On dit que Trump ne s'est pas ingéré, mais oh! drôle de coïncidence, 4 avocats contre Stone ont démissionné du cas avant la divulgation de la sentence. Oui, oui comme le feraient quiconque découvrant des incongruités illégales dans le dossier et, dégoûtés, ne voulant pas y être associés.

Du mauvais théâtre.

Il fût un temps où les gens entourant le président des États-Unis étaient des modèles à suivre. Au niveau professionnel tout comme au niveau personnel.

Les gens autour du président, ceux dont il savoure la présence et les conseils sont de véritables voyous.

Steve Bannon est une verrue sociale.
Il était chef en stratégie gouvernementale pour DJT pendant sa campagne et dans les premiers mois de ses sévices (sic) comme président. Bannon est un grand admirateur de l'ancien consultant des présidents Richard Nixon, Gerald Ford et Ronald Reagan, Pat Buchanan. Buchanan est commentateur politique à la télévision et clair partisan du paléo-conservatisme. Doctrine qui peut se défendre. Mais qui bien souvent, attaque. Fair enough. Bannon se qualifait de Leni Riefensthal de George Bush. Riefenstahl était la réalisatrice d'Adolf Hitler, la monteuse image du régime Nazi. Donc tout parallèle entre Hitler et Donalt Trump n'est pas gratuit. Il a même volontairement monté un vidéo copiant le film le plus populaire de Riefenstahl, The Triumph of the Will, pour le parti Républicain. En privé, il a été domestiquement violent envers son épouse, ce qui a résulté en divorce. Il l'a aussi ouvertement critiqué pour avoir envoyé leurs jumelles dans une école surpeuplée de Juifs. Il a l'intolérance bien publique. Et la communique sans complexes. Il a été viré par l'autre intolérant, celui à la peau parfois orange.

Paul Manafort est en prison.
Lobbyiste Étatsunien des présidents Ford, Reagan et Bush père, il était aussi lié à des groupes rebelles pour le dictateur Philippin, Ferdinando Marcos tout comme il était proche du dictateur zaïrois Mobutu Sese Seko.  Il sera envoyé en tôle pour évasion fiscale, blanchiment d'argent et le fait d'avoir agi en tant qu'agent non enregistré du gouvernement urkainien. Les faits reprochés remontant à plusieurs années avant le dernier scandale ukrainien.

Kellyanne Conway est la lie de la vérité.
Après Steve Bannon, elle est celle qui a remplacé Manafort comme directrice de campagne. Le grand-père maternelle de Conway, Jimmy "The Brute" DiNatale, était lié au syndicat du crime de Philadelphie. Ça ne faisait pas d'elle une criminelle pour autant. Toutefois, elle a traduit les mensonges et les inventions dans les interventions publiques de la part des gens de son parti par "faits alternatifs" qu'on pourrait aussi retraduire par lubies schizoïdes puisque ça semble donner le droit de dire absolument n'importe quoi pour se sortir (ou placer) un argument en toute impunité. Elle a publiquement endossé des produits d'Ivanka Trump, violant à maintes reprises le code d'éthique de la Maison Blanche.  En juin 2019, le United States Office of Special Counsel a recommandé qu'elle soit limogée suite à de multiples violations du Code Hatch de 1939. Elle est, bien entendu toujours bien active près du criminel en chef.

Stephen Miller s'est marié la semaine dernière. Chaque torchon, sa guenille.
Miller est conseiller senior au président des États-Unis. Il est une force dominante de la politique dure de répression migratoire aux États-Unis et était au coeur de la décision de séparer les enfants migrants de leurs parents à la frontière mexicaine. Il a supprimé toute la documentation prouvant que les réfugiés avaient un effet positif sur l'économie des États-Unis. Il a toujours lancé des accusations sur de la fraude électorale, CONTRE les républicains, mais n'a jamais amené de preuves de rien. Il a aussi été démontré qu'il a fait la promotion des suprématistes blancs, du racisme et a encouragé plusieurs théorie du complot. C'est un véritable torchon pur pus.

Brad Parscale est la rouille sur le bolide.
Il est responsable du site du parti, et consultant media du Gran' Ol' Party. Il a concocté des sondages dirigeant les questions vers l'intolérance. Flairant les fibres vulnérables. Il a engagé la firme Cambridge Analatyca qui elle, a définitivement fraudé les identités virtuelles. Lui, il nage dans le virtuel. Il sait si les Russes sont dans le décor. Il travaille actuellement beaucoup avec eux, encore.

Stone, Bannon, Manafort, Conway, Miller, Parscale, tout juste un petit indice de la corrosion présidentielle actuelle aux États-Unis.

On a les leaders qu'on se mérite dit-on.
Il ne faudrait pas croire que 330 millions d'Étatsuniens sont dirigés par un quarteron d'imbéciles.

Peut-être faudrait-il, à l'instar d'Asbestos, changer le nom du pays pour United Dumb States of America.

UDSA. Ça sonnerait plus vrai qu'America.

La Maison Blanche n'a pas été aussi souvent souillée qu'elle l'est actuellement.

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