lundi 3 février 2020

La Molle Maturité des Partisans de Bernie Sanders

Ou la reconduite assurée de Donald Trump au pouvoir en novembre.

"This is my mistake, let me make it good"
-M.S. 

Vous vous rappelez plus jeune, quand vous jouiez à des jeux et que certains se retiraient parce que certains étaient trop bons?

Ou de ces comportements antisportifs en raison de faible maturité?

Enfant, c'était plutôt normal. La maturité nous habite plus tard. Ado, je me rappelle un ami, contre lequel je jouais au hockey dans la rue, au hockey balle, et à qui j'avais soutiré la balle. Il avait voulu se battre avec moi. Ce que j'avais, bien entendu, promptement refusé, l'invitant à me frapper si ça lui faisait du bien. Il l'avait fait avec son gant, mollement. Et réalisé l'absurdité de la chose quand je lui avait demandé de répété le geste. J'avais maîtrisé, sur glace comme dans la rue, l'art de soutirer la rondelle/balle en soulevant de manière sec et rapide le bâton de l'adversaire, ce qui est tout à fait légal. Frustrant, quand on pense contrôler la situation, mais complètement légal.

C'était immature de sa part de réagir ainsi.

Frustrant et immature semblent encore être les partisans du candidat démocrate Bernie Sanders aux États-Unis.

Aux dernières élections, celles qui ont planté le gnochon actuel en place, quand il a été confirmé que Bernie Sanders avait gagné presque tout les États et qu'on avait triché à l'interne pour faire passer la triste Hillary Clinton à sa place, dans la course à l'investiture Démocrate, la frustration des partisans de Sanders a été si lourde qu'ils ont été des dizaines de millions à tout simplement choisir de ne pas voter du tout.

Avec le résultat que l'on connaît aujourd'hui.

Le scénario projette de maintenant complètement et absolument se répéter.

On promet déjà que si Bernie Sanders n'est pas le candidat Démocrate choisi pour affronter Trump en novembre, on ne votera plus jamais. En tout cas, pas en Novembre. On appelle ces frustrés/frustrant activistes les Bernie-or-bust.

On soutient que si on vote perpétuellement pour le choix de l'élite, on ne changera jamais rien. Il faut des gens plus près du peuple. On préfère s'abstenir de jouer au jeu que de voir des gens qu'on méprise en candidature.

Après l'erreur du 8 novembre 2016 qui a placé un homme d'affaires sans connaissances sociales ou politiques, sans éducation et sans manières, au pouvoir, on promet de refaire la même chose. Des millions de frustrés qui n'iraient pas enregistrer leurs votes. Fatalistes au point de dire que tant qu'à être floué, soyons le à 100%. Qui serait le plus malade? Celui qui se retire du jeu ou celui qui glisse en tête, en partie grâce à eux? Moi je vous dirais que ce serait le pays qui serait le plus malade.

Après. Une fois Trump réélu.

Le pays qui attraperait une nouvelle grosse grippe.

Le caucus d'aujourd'hui en Iowa mettra en vedette 9 des 11 candidats toujours en lice pour l'investiture Démocrate.

Les 11 sont Bernie Sanders, Joe Biden, Pete Buttigieg, Elizabeth Warren, Amy Klobuchar, Andrew Yang, Tom Steyer, Micheal Bloomberg, Micheal Bennet, Deval Patrick et Tusi Gibbard. 

Respectivement du Vermont, Delaware, de l'Indiana, du Massachusetts, du Minnesota, de New York, de la Californie, de New York encore, du Colorado, du Massachusetts encore et d'Hawaï.

Bennet et Patrick n'y seront pas. En tout cas, on dirait pas.

Jusqu'à la fin février, un système extrêmement compliqué devrait avoir éliminé la plupart des candidats. Sanders, jugé extrême gauche dans une économie, en ce moment forte, pourrait facilement ne pas être choisi.

D'ici le 3 mars, on saura qui sera finalement le candidat Démocrate à faire face au gigon en place, d'ici novembre.

La molle maturité des partisans de Bernie Sanders, les hackers Russes, l'ignorance, pourrait encore avoir une large influence sur toutes les opérations.

On pouvait commencer à voter par anticipation hier. On le fera davantage aujourd'hui.

On ne sait rien de ce que l'avenir nous réserve.

Mais pour l'amour de votre pays, ne soyez pas antisportifs.

Vous lui rendrez, le péril orange, la route tellement facile.

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