vendredi 14 juin 2019

L'Obésité États-Unienne

À la grande table des nations, où vraiment pas tout le monde n'est invité, les États-Unis mangent trop, s'empiffrent, font du bruit en mangeant, sapent, et rotent bruyamment à la fin du repas. Avant de chanter très fort ayant beaucoup bu pendant le repas. Et devenant du coup, déplacés.

Les États-Unis, à l'image de leur président actuel, non aucune classe. Suffit de voyager un peu pour facilement les repérer. Ils parlent trop fort, déplacent trop d'air, se croient tout permis, et sont gros, gras, et souvent vulgaires. Racisme? peut-être un peu, je caricature. Mais souvent, c'est vrai. Plus souvent encore on voudrait que ce ne le soit pas. Puis, l'actualité nous rappelle leur manque de classe.

Le Canada, ce pays étranger au Québec, est de plus en plus jumeau des États-Unis. Sommes allés en Ontario, en vacances, puis au Nouveau-Brunswick dans les 5 dernières années. J'ai été étonné de voir que les gens y sont très ronds. Notre obésité concurrence de plus en plus la leur. C'est assez vulgaire. Ça surprend comme un gros bouton sur le nez.

Je n'aime pas le soccer. Celui joué par ma fille de 16 ans, oui. Celui des Filles professionnelles aussi. Beaucoup beaucoup plus que le soccer masculin, lui que je méprise souverainement. Avec tous ses comédiens. Oh! il y en a aussi au soccer féminin de la comédie, mais beaucoup moins. Et en général, elles ne sont que plus agressives. Et parfois, très jolies. Difficile de ne pas être séduit par Alex Morgan.

C'est en ce moment la Coupe du Monde du soccer féminin. Les États-Unis sont le dernières championnes en titre. Le tournoi en est à sa première ronde. Où chaque club joue 3 matchs contre les autres clubs de sa division, ce qui en éliminera 2 pour la ronde suivante. Les États-Unis commençaient contre la Thaïlande. Les États-Unis ont gagné 13-0.

13-0...

13-0!

13-0 dans un sport où il se marque un but et demi par deux matchs.

Elles ont célébré de manière éhontée plusieurs de ces buts alors que le match était nettement hors de portée. À 8-0, la capitaine du club, pas n'importe qui, LA CAPITAINE, a marqué le 9ème des 13 buts, a ensuite couru comme si elle avait gagné la Coupe Stanley, a fait une glissade au sol où sa cuisse a répété le mouvement d'un botté et elle a touché celle-ci comme si c'était de l'or après deux trois "kick" dans le vide...

On aurait pu se garder une petite gêne. Danser sur les tombes c'est cracher haut dans les airs. Le différentiel des buts en tournoi de Coupe du monde de soccer est très important. Et le femmes des États-Unis pulvérisait un record en faisant +13. Elles avaient toutes les raisons d'être heureuses et satisfaites. Mais le spectacle gênant des célébrations a laissé un goût si désagréable un peu partout, que c'est principalement ce dont on a parlé le lendemain, et non des 5 buts d'Alex Morgan ou du record de 13 buts, ou de l'inégalité des forces dans ce tournoi.

Quelqu'un des États-Unis, pays à l'image de son président, donc de marde, a ensuite menacé de mort la commentatrice canadienne, une ancienne joueuse, qui ne s'est pas gênée pour parler de la disgrâce Étatsunienne face à un adversaire très faible.

Nous sommes plusieurs à maintenant souhaiter qu'elles crèvent de faim autour de la table.

Certain(e)s ont erronément dit "qu'on ne demanderait pas ça aux hommes" ce qui est faux. Non seulement c'est entendu, mais ça se règle même souvent au poings sur le terrain. Parlez en à Lars Eller, ensanglanté par Rat Marchand quand il a célébré un peu trop le 7ème but, qu'il marquait et qui mettait le pointage à 7-0 en ouverture de saison, contre Boston. 
Ou à ce joueur de l'équipe du Canada Junior qui avait marqué trois buts et qui avait été plutôt excité de son tour du chapeau. On l'a menacé après coup. Le match c'était terminé...5-0...

Ce ne sont que 2 exemples qui me viennent en tête rapidement, mais l'argument nul voulant qu'on ne demanderait pas ça un homme ne tient pas du tout la route. Le respect n'est jamais une question de sexe. C'est une question de dignité.
Et à ceux et celles qui disaient qu'on leur demandait de cesser de marquer, rien n'est plus faux. Personne ne leur demande cela, ce serait contre-productif dans un tournoi où les différentiels sont si importants. On leur demandait de ne pas être excessives après disons...5 ou 6-0. Quand on se savait trop fortes.

Elles ont été excessives. Comme le goinfre autour d'une table. Ça a rendu un match historique plutôt désolant. Inconfortable.

Maintenant j'aimerais vraiment les voir se faire surprendre. Car les joueuses des États-Unis sont très bonnes. Elles ne seront pas battues.

Elles seront surprises.

Et si c'était par nos Canadiennes, ce serait jouissif.

Gagner est une chose. Narguer l'adversaire avec des singeries est immature, puéril et ajoute l'insulte à l'injure.

C'est déplacé.

C'est disgracieux.

Comme un obèse rotant en public en échappant un gaz en même temps.

Je souhaite aux joueuses des États-Unis un peu plus de dignité dans leur conquête.

C'est toujours plus honorable.
Peu importe son sexe.


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