jeudi 27 juillet 2017

Dehors les Épices, Bienvenue Le Mooch

Le cirque change de clown.

Le pauvre Sean Spicer a finalement quitter son insupportable rôle de porte-parole de la Maison-Blanche à Washington. Comment défendre l'indéfendable? Comment défendre celui qui dit "moi, les femmes, je les attrape par le vagin?". Comment défendre la quantité innombrables de mensonges de son patron, Donald J. Trump?

En 6 mois, Sean aura eu le temps de perdre la face à maintes reprises. Peu importe qui sera en poste, il y a très peu de chances d'avoir une bonne communications entre lui et son président dit la garde rapprochée de Trump. Le président a besoin d'une éponge. D'un distrayeur d'attention.

Spicer creusait sa tombe depuis juin. Il avait, deuxième ou troisième semaine de juin, empêché les caméras de filmer ses points de presse ET interdit tout enregistrement audio de la part des journalistes sur place. Nazi et demi. (Il n'y avait donc pas que la vérité qui était bannie de ses points de presse!) Quand les journalistes ont légitimement demandé à Spicer "What the fuck?" il a répondu qu'il y a certains jours où nous pensons que la voix du président devrait être la seule à parler au nom de l'administration...

SON POSTE ÉTAIT D'ÊTRE LA VOIX QUOTIDIENNE DE L'ADMINISTRATION!

Insatisfaits, les journalistes ont alors demandé à Steve Bannon "pour kessé faire qu'on censure les images et tout". Bannon, en bon adulte de 13-14 ans a simplement répondu: "Sean a engraissé"...

C'est le numéro des clowns.

Le triste Sean allait au pilori tous les jours, défendre son imbécile de président qui le remerciait en le critiquant, le désavouant ou le contredisant sans cesse. Imaginez la frustration de Spicer, certains matins avant même la première question quand le grand con en chef vous a tiré dans le pied via Twitter, vous faisant vous étouffer dans votre café. Chacune de ses présences au micro donnait chair à l'agonie.

Sean a été livré aux journalistes pour dire que le filtre des Libyens, Iraniens, Somaliens, Soudanais, Syriens et Yéménois aux frontières n'étaient pas un refus d'entrée au pays pour que le même soir, son propre président dise tout simplement le contraire.

Quand James Comey a été viré comme chef du FBI, on a fait dire à Spicer que c'était à la recommandation de l'attorney general Rod Rosenstein. Avant que Trump ne dise que c'est lui qui avait pris la décision bien avant la recommandation de Rosenstein.

Le cirque ne fait que changer de couleurs.
Le mooch est le prochain stand up comic  à jouer l'ancien rôle de Spicer. Un plus idiot encore. Ça promet. Il a débuté son règne avec une première contradiction. Un tweet oxymoron.

"Totale transparence, j'efface tous mes vieux tweets".

Duh?

En effet, l'homme d'affaire de New York (zéro expérience en politique lui non plus) de 53 ans, Anthony Scaramucci a longtemps été un anti-Trump.

En 2012, il a soutenu ouvertement la candidature de Mitt Romney et salué son absence de réplique au "spectacle Trump".

Quand Newt Gingrich a appuyé la candidature de Trump, le Mooch a tweeté ses impressions sur le grand manque de jugement de la part de Gingrich pour faire une telle chose.

Il a longuement parlé en bien de l'incroyable compétence d'Hillary Clinton. En 2015, il a encore souligné son appui à Hillary en disant qu'elle est de loin la meilleure athlète dans l'arène.

Plus loin, en Octobre 2015, il clame que Jeb Bush ferait un excellent président.

C'est connu, cet idiot de Trump pense que les changements climatiques sont une fraude des Chinois. Le Mooch a écrit que c'était affreusement désolant de constater que certaines personnes croient que les changements climatiques sont une fraude internationale.

Le Mooch avait aussi écrit que les murs ne fonctionnaient nulle part, ne l'avaient jamais fait et ne le feraient jamais.

Il a aussi dit que la majorité des gens savent que l'Islam est une religion de paix voulant vivre dans une décmocratie multi-ethnique et multi-confessionnales.

Il a aussi tweeté: "Les États-Unis représentent 5% de la planète entière mais possèdent 50% des armes du monde entier, il faut absolument y faire quelque chose et y placer une certaine forme de meilleur contrôle".

La NRA tire déjà sur Trump pour cette nomination.

Trump a justifié son choix en disant que Le Mooch avait été (en mode pute opportuniste d'affaires, surement) l'un des premiers à l'appuyer comme Président.

Le mooch a commencé son numéro en menaçant ses propres troupes de sévères vengeances contre celui qui laisser coulera des fuites à l'ennemi aux journalistes.

Ça promet...

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