lundi 25 juillet 2016

Tromperies de Trump

Je ne peux m'empêcher d'en (re) parler.
L'éléphant prend trop de place.
Je crois même que c'est un devoir de rétablir les faits.

Qu'ont en commun George Harrison, Paul Rodgers, Luciano Pavarotti, et Queen?

Ce sont 4 artistes dont les droits ont été violés par Donald Trump et son équipe en l'espace d'autant de jours lors de la convention Républicaine de Cleveland lors de la Convention d'investiture.

Les 4 (et leur descendance) ont décrié l'utilisation de leur musique, utilisée sans consentement, pendant les présentations sur scène à la Convention.

Parce Donald Trump ne demande jamais.
Il se sert.

Queen a décrié l'utilisation de We Are The Champions et a mis la chose entre les mains de leurs avocats. Paul Rodgers a fait de même. La famille Harrison a tweeté que l'utilisation de Here Comes The Sun pour présenter Ivanka Trump allait contre les souhaits de la famille et n'a jamais été demandée/autorisée.
La descendance de Luciano Pavarotti est allée plus loin en stipulant que l'utilisation de Nessun Dorma associée aux images de Donald Trump allait tout à fait contre les valeurs de fraternité et de solidarité mises de l'avant du vivant de Luciano et étaient tout à fait incompatibles avec la vision du monde qu'avaient Pavarotti et qu'a Donald Trump.

Contrairement à ce que Donald prétend, l'Amérique n'est PAS au bord de l'apocalypse.

Faits et histoire le prouvent.

Donald veut faire peur pour se poser comme le sauveur. Et dit tout simplement n'importe quoi.

Dans son discours final à la Convention, il a prétendu que la criminalité avait augmenté de 17% dans toutes les grandes villes des États-Unis. Faux. Elle a augmenté dans 36 des 50 plus grandes villes des États-Unis, mais depuis 2016, depuis donc 8 mois, elle a diminuée absolument partout (sauf dans la police face à la communauté noire, mais ce n'est pas encore considéré comme un crime sur cette planète).

Tout comme sa femme avait plagié des portions du discours de Michelle Obama en 2008, Donald a plagié certaines portions du discours de Richard Nixon en 1968. Il a fait référence aux mêmes Étatsuniens oubliés et à la même majorité silencieuse. Il a fait la même promesse de ramener l'ordre et la sécurité dans les rues. Mais en 1968, les tensions raciales étaient nettement plus intense avec les assassinats de Robert Kennedy et Martin Luther King. Les États-Unis étaient aussi englués au Vietnam et les rues se peuplaient de révolte partout dans le monde. En France, en Tchécoslovaquie.

À la convention Démocrate de Chicago, c'était la totale échauffourée.

Le chaos actuel a bien souvent comme source Donald Trump lui-même!

Trump a dit que le nombre de policiers tués en devoir avait doublé par rapport à l'an dernier.
Faux.
Cette année: 68
L'an dernier à pareille date: 69
Un de plus!

Trump a dit que le taux de chômage des jeunes noirs était de 58%
Faux.
31,2%, presqu'autant qu'en 1972.

Les données sur les 180 000 clandestins à déporter selon Trump sont introuvables.

Il dit vrai cette fois quand il dit que 43 millions (sur 320) d'Étatsuniens vivent de bons alimentaires (food stamps) et sont donc très pauvres, mais il omet de préciser que c'est le plus bas chiffre en trois ans. C'est donc un fait d'armes pour la bande à Barack.

Il prétend que tout était sous contrôle avec la Syrie, la Libye, l'Égypte et l'Irak, et qu'Hillary a fait exploser tout ça. Ces pays étaient contrôlés, oui, par des dictateurs tombés grâce au printemps arabe deux ans plus tard.

Mais Donald ne voit pas de problèmes avec les dictateurs.

Il ne souligne pas non plus qu'Al-Qaïda et la chaos Irakien est né des cendres de la guerre de George W Bush en Irak en 2004.

Non l'Amérique n'est pas au bord de l'apocalypse comme il le prétend. Mais il pourrait le devenir avec Trump comme pilote.

Leur agenda politique semble clair:
1) Emprisonner Hillary
2) Donner la chienne au peuple pour s'auto-proclamer policiers du monde.

Le plus troublant est que Donald Trump incarne à lui seul. ce que les Républicains ont reproché à Barack Obama depuis 8 ans.

-Le plus inexpérimenté des politiciens à n'avoir jamais tenté de devenir Président.
-L'un des politiciens les plus évasifs sur les faits énoncés
-Un homme à la mèche courte
-Un autoritaire notoire (Barack ou Michelle?)
-Un enrageant narcissique déconnecté de la réalité

Un homme à la mèche courte sans expérience et narcissique que l'on voudrait remplacer par un autoritaire notoire et enrageant narcissique qui s'invente des réalités évasives.

Ça tombe sur le sens, non?

"This President is the most divise President in history" a-t-on dit d'Obama. On a dit qu'il a utilisé des techniques pour faire peur au monde. On a aussi dit, encore à la Convention, qu'il avait une rhétorique raciale à faire frémir.

Qu'est-ce que s'inventent comme vérités les Républicains?
Faudra démentir tout ce qui se dit jour après jour sous une présidence Trump?

Faisons nous face à des enfants?

On a reproché à Barack Obama d'avoir pris un "fancy burger" parce qu'il y a mis de la moutarde de Dijon...

Freedom Fries, anyone?
Ça venait de partisans d'un homme qui s'assoit sur des sièges en or, dans des tours en or, sur lesquelles sont son nom en lettres d'or et qui mange ses pizzas...

...avec une fourchette et un couteau.(snob, va!)

Le représentant du "vrai monde" est milliardaire, les enfants!

Les distorsions républicaines sont majeures.
On a entendu le terme "Milliardaire col bleu" en parlant du père de Donald Trump.

Milliardaire col bleu...
Progressiste conservateur...
Riche pauvre et blanc noir

Aussi réel que les morts vivants.

Les Républicains veulent LEUR tyran . Les Républicains (pas plus que les Démocrates) ne sont pas propriétaires du patriotisme, de la chrétienneté et très certainement pas du respect entre nations. Il n'en ont pas le monopole.

On vous voit dans la foule de la Convention faire semblant d'aimer votre candidat.
On vous voit chier dans vos culottes.

Vous avez peur de lâcher le pitbull.

Et avec raison.

C'est Ted Cruz qui a raison : "Votez selon votre conscience".
Et vous le huez!

Donald Trump est comme un enfant de 11 ans.
Il fait ce qu'il veut, quand il le veut et si il le veut.
Il ne demande aucune permission.

C'est ce qu'il fait entre autre pour les chansons.
On frappe au Gabon, ben oui allez, on frappe au Gabon, je pense qu'il y a Boko Haram.

Imaginez ce qu'il aurait fait aux Libyens qui avaient unanimement condamné les évènements de Benghazi perpétrés par un petit groupe de radicaux qui voulaient frapper un grand coup contre un film humiliant l'humiliable.

Donald Trump et ses Trompistes ont tout pour humilier notre Amérique.

Et je ne crois pas les États-Unis capable de mettre une femme au pouvoir.
Le 8 novembre prépare l'apocalypse, mais celle-ci pourrait être évitée.

La Convention Démocratique couronnant Hillary commence ce soir à Philadelphie.

Souhaitons un peu de maturité et d'intelligence chez nos voisins du Sud.

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