vendredi 29 mai 2020

Enfants de Chienne

Amy Cooper.

Vous savez qui c'est?

Une enfant de chienne. Une triste raciste. Comme il en existe beaucoup trop.

C'est la femme qui a fait l'actualité aux États-Unis, une partie de la semaine. Elle marchait son chien, dans Central Park. Dans la section des ornithologues. Une section où il est clairement indiqué qu'on doit tenir ses animaux en laisse. Ce que madame Cooper omettait de faire. L'ornithologue, ironiquement, un Cooper lui aussi, Christian, mais à la peau noire, lui a fait remarquer qu'elle devait garder son chien en laisse. Ce qu'elle ne faisait pas du tout. L'ornithologue Cooper a donc choisi de la filmer omettant de tenir son chien en laisse. Ça a offusqué Amy Cooper. Qui a foncé vers lui, menaçante. L'interdisant de la filmer. Ironiquement elle a ensuite choisi d'appeler la police pour prétendre que c'était elle qui se faisait menacer. Son argument principal? Devant elle se tenait un africo-américain.

Elle l'a dit trois fois. Une première fois, à lui. "Je vais appeler la police pour leur dire qu'un afro-américain me menace, moi et mon chien". Ce qui a fait rire Christian Cooper qui l'a tout simplement invitée à le faire. Elle a appelé et a répété qu'elle se faisait menacer par un afro-américain deux autres fois. Une dernière fois en feignant de se faire réellement attaquer. Sur un ton de femme violée. Sur ce, Christian l'a remercié du théâtre disgracieux qu'elle offrait. (pendant que le chien semblait vraiment souffrir).
C'est la soeur de Christian Cooper qui a mis le video en ligne. Ce video devait être en ligne. Sinon elle aurait nié. Amy Cooper a non seulement été limogé de son emploi, mais elle a aussi été forcée de donner son chien à un refuge, une gestion qui semblait de trop dans sa triste vie raciste.

Elle s'est excusée publiquement, mais a continué de dire qu'elle s'était senti menacée.
PFFFFFFF!
Parce qu'il était noir?

Mange ton masque, Amy.

Ce qu'on avait pas compris ce jour-là, c'était que c'était la chienne qui faisait faire une promenade à sa bête. Et certaines bêtes se démarquent par leur laideur. Amy est d'une laideur tatouée au coeur.

Pendant ce temps, toujours aux États-Unis où tuer du noir est d'un banal quotidien, à Minneapolis, 4 policiers blancs tuaient George Floyd, soupçonné d'avoir utilisé de la fausse argent un peu avant l'arrestation. Possible. Floyd n'était peut-être pas complètement propre. Ils l'ont menotté. Menotté, il n'était plus une menace. Bien que géant, assis sur la banquette arrière d'un véhicule de police, menotté, il ne pouvait pas faire grand mal. Pourtant, on l'a cloué au sol, sur le ciment. Un genou lui étouffant la gorge. Il s'en est plaint. Longuement. Il a râlé pour trouver son air. Il a finalement poussé son dernier souffle. Sous les yeux de tout le monde. Étouffé. Peut-être avait-il résisté à entrer dans le véhicule, mais une fois au sol, étouffé, on l'entend dire qu'il irait s'assoeir derrière. Qu'il ne pouvait plus respirer. Jusqu'à ce qu'il ne respire plus du tout, pour vrai.
Dans les mêmes circonstances, changez la couleur de la peau du menotté et jamais un genou ne se placerait là.

Dans un premier cas, on avait une sale enfant de chienne qui trafiquait le vrai pour intimider un noir, dans le deuxième on avait 4 sales enfants de chienne, dont un, le genou étouffant le noir inutilement longuement, offrant de l'incroyable mais vrai. Tuant face à une fausse menace. Un meurtre en direct à la télé.

Les 4 policiers impliqués ont aussi été relevés de leurs fonctions. Depuis, Minneapolis brûle de tous ses feux. On veut des procès pour meurtres.

Dans le pays où on tire sur un noir faisant simplement son jogging. Simplement parce qu'il a la peau noire. Simplement parce qu'il a erré sur un site en construction, comme bien des blancs l'avaient fait avant lui. Dans le pays où tuer du noir est un geste à poser "pour éviter une menace à notre sécurité nationale"....

Si vous allez voir les images d'Amy, vous en serez choqué de sa performance d'actrice. Mais secrètement ravi de son sort.

Si vous allez voir les images des derniers moments de George Floyd, vous serez bouleversé. On voit la vie sortir de son oeil. C'est terrible.

Si vous lisez sur le cas du joggeur noir tiré à bout portant, vous serez estomaqué d'apprendre que, bien qu'on savait qui avait tiré depuis le début, on a mis 74 jours, 74 jours, avant qu'on arrête un monstre blanc ainsi que son père. Deux lumières, ça se voit dans leurs yeux.

De la laideur chronique d'Amérique. The land of the free and the home of the brave. Une chance qu'on vous as les gars!

Un jour, UN JOUR PEUT-ÊTRE, regarderons nous un noir, un asiatique, un autochtone, et nous nous attarderons à la couleur de leur peau aussi longtemps qu'on le fait actuellement en remarquant la couleur des cheveux ou des yeux de quelqu'un.

Une fraction de seconde. Une attention d'une infinie minimalité.
Et peut-être même, comme avec les yeux et les cheveux, y feront nous la découverte d'un charme.

Le racisme, c'est l'ignorance.

Pas étonnant qu'ils aient le président qu'ils ont en ce moment.


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