Je ne sais pas qui je plains le plus.
Les manifestants qui systématiquement sont contre le gouvernement, contre les leaders au pouvoir, contre les dirigeants peu importe leur nature et leur programme, manifestants qui définissent souvent par A+B ce que c'est que d'être un perdant dans la vie.
Attention, ce n'est pas tout le monde.
Mais il y a de ces ratés.
Je ne sais pas qui je plains le plus.
Les policiers qui, gonflés à bloc contre une oppression imaginaire, veulent établir l'ordre à tout prix, car dans la vie ils n'ont jamais réellement réussi à se faire respecter en quoi que ce soit et que lors d'une journée du G20, ils veulent à tout prix assurer leur "sécurité", quitte à donner de la matraque comme un hockeyeur donne de la mise en échec en séries éliminatoires. Avec toute l'évaluation du potentiel danger que l'on peut s'attendre de la part du jugement d'un groupe de policier, la crème des cerveaux de la société.
Attention, ils ne sont pas tous de solides nigauds brontosaurus.
Mais il y a des zéros.
C'est toujours la rencontre des conneries de ses ratés et de la misère intellectuelle de ses zéros qui créé une troisième catégorie: les innocentes victimes.
Mais il semble qu'il n'y ait pas eu autant de gens de la première catégorie que l'on pense.
Dans les évènements qui ont mené à la dérive du G20 au Centre-ville de Toronto en juin, il y a eu 900 arrestations. Un chiffre qu'il était déjà prévu d'atteindre avant le sommet ne serais-ce que pour justifier les sommes astronomiques investies dans la sécurité. Un chiffre sans visage.
Le coeur du problême du G20.
Pour la plupart des arrestations, aucune accusation n'a été portée.
Avec la subtilité d'un boeuf allant faire ses besoins dans une litière à chat, les policiers ont procédé à une escalade de la tension en provoquant volontairement tout le monde et son frère, question de justifier des arrestations prévues d'avance.
Quand le supposé "black bloc" a mis le feu à une voiture et a démoli les vitrines des commerces, à l'heure prévue par la les policiers, ces derniers ont regardé l'action car tout le monde joue dans la même équipe. Puis des plus pompés que d'autres ont embraqué dans le train en marche et là les arrestations devenaient légitimes. Tu as sauté sur la voiture de police en feu? You're in!
Remarquez les visages de ses être "turbulents" dans ce clip. Des vrais têtes de tueurs...
Les vrais brutes étaient beaucoup plus nombreuses chez les policiers déguisés dans la foule.
Leur plan d'arrestation était brutal et tout ce qu'il y a de plus planifié. Excessivement malhabile par moment, quelques fois confus dans la chorégraphie, les arrestations arbitraires, l'intimidation et les fouilles abusives ne pouvaient que créer ce que les policiers, le conseil de sécurité Canadien et les autorités en place avaient le goût de créer.
L'arnarchie nécéssitant les bras de la "justice".
On a laissé tomber toutes les accusations contre des centaines de jeunes adultes dans la foulée des manifestations contre le sommet du G20, vendredi. Sachez -le gens de l'extérieur, au Canada, quand on n'a absolument rien fait de mal, on peut se faire jeter dans une cage métallique, subir un traitement humiliant, sortir de prison moyennant une forte caution et être ensuite assujetti à des conditions de libération contraignantes.
Puis, près de quatre mois plus tard, sans l'ombre du bout de la queue d'une preuve, on peut être libéré des accusations. Sans que les autorités n'expriment ni regrets ni excuses.
Manipuler les infos, c'est ça le vrai pouvoir.
C'est la fierté Harper, l'albertain ignare .
Le zéro en chef.
La vérité c'est que si on rend la protestation pacifique impossible, on rend du même coup la protestation violente inévitable.
Faudra s'y faire.
(Et faudra s'organiser des remises de prix de type "Prix Matrak de la meilleure performance en tant que faux-anrachiste" de la part d'une police)
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