dimanche 29 juin 2025

Arc-En-Ciel à Budapest

En Hongrie, Viktor Orban est une ordure. Il s'agit de leur Premier Ministre. 

Il a été leur Premier Minus (sic) entre 1998 et 2002, le temps de mesurer l'étendue de ses corruptions naturelles. Il est revenu au pouvoir en 2010, et a vite changé les règles en sa faveur de durer plus longtemps au pouvoir. Comme les Républicains le travaillent en ce moment, avec leurs juges politisés et leurs règles continuellement changées, aux États-Unis. Orban sévit au pouvoir depuis 15 ans en Hongrie. 

Au grand désarroi d'Orban, un an avant qu'il ne réaccède au pouvoir, le gouvernement progressiste Hongrois a fait passer une loi reconnaissant les droits de couples de même sexe par une maigre avance de 40 votes au parlement. 2009, c'était hier. L'âge de consentement, hétérosexuel et homosexuel est de 14 ans. Depuis 23 ans. Les couples gays ne sont pas bannis des rangs militaires, mais leur mariage est interdit. Et le transgenrisme traité comme une maladie mentale.  Orban a fait bannir "la propagande transgenre" au pays, ce qui reste extraordinairement vague. La pièce de théâtre de John Cameron Mitchell, Hedwig & The Angry Inch ne pourra jamais y être jouée.  En tout cas pas tant que cette loi discriminatoire ne soit changée. Un enseignant(e) transgenre serait donc interdit. Un employé le serait donc aussi ? À partir de quand ça devient de la propagande. Exister, c'est de la propagande ? Vague, je vous dis. 

Comme aux États-Unis, en Hongrie la ligne entre la justice et le crime est de plus en plus effacée depuis 15 ans. Depuis mars, le gouvernement discriminatoire a interdit les rassemblements faisant la promotion de la communauté LGBTQ+. Un groupe d'une vingtaine d'ami(e)s dans une soirée, serait donc risqué. Sont -il en train de "convaincre quelqu'un d'être gai?" C'est ce que ces ignorants craignent. Ne comprenant en rien qu'être gay, n'est pas un choix.  

La police Hongroise, dans la foulée de la répression Orban, avait donc interdit le défilé de la fierté LGBTQ+ d'hier. On avait même dit qu'une reconnaissance faciale serait en opération afin d'ensuite distribuer les contraventions allant jusqu'à 500 Euros. Mais 70 députés ont assurés leurs présences. Et plus de 200 000 personnes ont envahit les rues de Budapest afin de tenir cette marche de la fierté, une fierté inétouffable même si on tente de le faire en Russie (depuis 2006), à Istanbul (depuis 10 ans), en Italie, aux États-Unis, et maintenant, en Hongrie. Comme aux États-Unis, on a interdit la promotion de cette fierté sobre et exposée. De cette manière d'exister. 

Comme si le reste du monde n'était pas lui-même forcé à supporter tous ces intolérants ignorants. Comme si nous leurs manières d'exister, eux, n'étaient pas une ineptie en soi. 

33 autres pays dans le monde ont soutenu cette marche, qui n'est rien d'autre qu'une marche ensemble, sous un soleil radieux et dans une ambiance tout simplement...gaie, qui, si elle fait la promotion de quelque chose, ne fait que la promotion du bonheur. 

Ce gouvernement homophobe, voyant les images des gens dans la rue, n'ont pas voulu que la police n'intervienne et que le chaos fasse le tour du monde sur les stations télés. Mais les images relayées restent une foule immense et un projecteur sur une discrimination condamnable Hongroise.

La Hongrie a été, par le passé, un des pays les plus ouvert à l'homosexualité, voulant reconnaître les droits des couples homosexuels depuis les années 60. 

Mais depuis qu'Orban est au pouvoir, on les étouffe.

Planète entière.

J'ai un message pour vous. Ces gens existent depuis toujours et existerons toujours. Le travail à faire, est sur vous.

Les plus de 200 000 personnes dans cette marche Hongroise, ne sont pas tous/toutes des gens issus de la communauté LGBTQ+. Une grande quantité d'entre eux sont des gens qui ne font que respecter leur prochain. Des gens qui veulent le bien. Des gens qui se tolèrent. 

Des gens qui existent partout sur terre. 

Et ce, depuis toujours.

Mais certaines personnes ne pensent jamais plus loin que la prochaine minute  de vie. 

Revisitez l'histoire de l'homosexualité et des transgenre au travers des époques. 

Ces gens existent depuis toujours.

Ignorez-les comme on aimerait vous ignorez si vous n'étiez pas au pouvoir. 

Ils sont amour là où vous êtes haine.

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