lundi 19 mai 2025

Consentir (& Sentir les Cons)

Cette semaine, l'amoureuse, dont la voiture serait maintenant prête à être changée, est allé s'en magasiner une avec le gendre, un spécialiste de la mécanique, qui y travaille (tout comme 3 autres membres de sa famille).

Elle a vu quelques modèles qui l'intéressaient, mais ne s'est pas fait une tête tout de suite. Elle n'a fait aucun essai routier. N'est pas dans l'urgence de l'achat. 

Le lendemain, oui, le lendemain, le crédit du concessionnaire l'appelait pour parler méthodes de paiement. 

(...)

Elle a non seulement rien choisi, mais n'a fait aucun essai routier...
Dis-moi que je suis un codebar sans me dire que je suis un codebar.

Pendant ce temps, à mon travail, j'opère dans la cale du navire de l'entreprise. On y a parlé cette semaine, dans nos réunions du matin qui sont souvent des monologues de notre risible parton, du pire ennemi en entreprise: l'abandon. Tu arrives avec une problématique, tu exposes le problème, tout le monde le reconnait, mais personne ne fait rien. Je suis dans le département où tout y est lancé parce qu'on ne veut pas y faire face. Je n'ai jamais demandé ça. On commence à structurer mes tâches comme ça. Ça ne marchera pas. Là où tout le monde abandonne, je relançais. Mais désormais, j'abandonne à mon tour et après une semaine d'inertie sur un sujet, je flushe dans la corbeille. Ayant laissé des traces de toutes mes relances quand même car je ne voudrais pas me faire accuser de faire couler le navire. Ils font ça tout seul.

Puis j'ai lu quelque chose de si triste.

J'avais 16 ans.

Lui, bien plus  

Il m'a dit que j'étais "différente", mûre pour on âge". Moi, j'ai cru que c'était de l'amour, ce n'était que de la prédation. 

Il m'a invitée chez lui "juste pour parler", mais une fois la porte fermée, j'ai senti que ce n'était pas ça. Je n'ai pas crié, je me suis tue. Et j'ai quitté l'endroit un peu moins vivante. 

Depuis, j'ai compris. On peut briser une fille sans la frapper, juste en lui faisant croire qu'elle a dit oui.

C'est ce que Gilbert Rozon fait en cour et ça marche. C'est ce que l'équipe d'avocats du rappeur et hommes d'affaires Sean Combs voudra faire en cour, aux États-Unis dans la cause qui est contre lui et qui reprend les témoignages cette semaine.

Si les avocats de la couronne ne mettent pas l'accent sur le côté prédateur de Combs qui force un inventé consentement, il sera innocenté.

Je ne souhaites absolument pas ça pour la dignité humaine. 

Qui souffre jour après jour dans le cirque qu'est devenu nos vies avec cette vitrine qu'on a sur les États-Russie. 

Un "avantage" d'avoir le président des États-Russie que nous avons en ce moment, c'est qu'il nous apprend tous les jours ce qui est mal. Ça nous expose un prédateur plein jour. Que les drapeaux rouges se lèvent. 

Bon congé des Patriotes, les Québécois. Restons dignes. Legault jusqu'en 2030 ? Pas ailleurs que dans l'opposition, Boomer.     

Aucun commentaire: