"I check my look in the mirror, wanna change my clothes, my hair, my face...Man I ain't going nowehere!"
Chronique pas 100% sympathique.
Avant j'avais quelques préjugés sur le 450 où j'habite. Je n'en mentionne d'ailleurs le nom que dans l'absolue obligation. Sinon c'est toujours Montréal. Désormais que cela fait bientôt 5 ans (en juin) qu'on y habite, les préjugés sont TOUS confirmés. La banlieue vit le complexe de la ville de Québec avec Montréal, et tente de se la jouer "ville". Mais ça reste une tranquille banlieue. Dur pour quelqu'un élevé au coin de la rue Belvédère et du Chemin St-Louis, à Sillery. Googlez (street) le 902 Chemins St-Louis ou le 1200 Belvédère et vous verrez que c'était très très urbain. Pourtant à 10 minutes de marches des plaines d'Abraham. C'était la ville. Donc vivre en banlieue, ça n'a jamais été dans mes projets. Ni dans mon ADN.À 17 ans, je quittais une sorte de banlieue. À Québec, dans le 418,
tout est plus lent. Sur la route, c'est formidable, Mais partout ailleurs, c'est d'un irritant presqu'insupportable. Assez pour ne jamais considérer ma région quand est venu l'heure universitaire. C'était Sherbrooke, puis Montréal. Avec laquelle je suis littéralement tombé en amour. Montréal, c'est le monde entier. Toutes les races, toutes les langues, toutes les ouvertures, tous les genres et les nombres, toute la marginalité côtoyant le plat traditionalisme. Je pourrais écrire longuement sur mon amour de Montréal.Qui comprend Anjou. Où je travailles. Où notre fils travaille aussi, par pur hasard. Urgence Santé y a un de ses quartiers principaux. Le sien majoritaire (Sinon Lasalle ou Chomedey). Là où je travailles, le climat a beaucoup changé depuis 2025. On savait que ce serait intense. En raison de décisions gouvernementales tournant légèrement à notre avantage (ce qu'on ne sent pas tant que ça), nous passions de 101 contrats en province...à 405. Nous sommes 10 au bureau...Notre bureau chef est en banlieue, à Lévis, donc on rêve grand, mais on a souvent pensé "petit". Nos vendredis sont 100% différents. À Montréal, c'est notre plus grosse journée, à Québec, on quitte le bureau entre 11h et midi.
C'est dire à quel point, ils ne comprennent rien de ce qu'on fait. Notre patron (ici) aussi, ne connait pas le département dans lequel je, et mon collègue Fat Mike travaillent. Ce qui fait de nous des cibles de choix pour absolument n'importe quoi. Dans les réunions du matin, quand soudainement c'est devenu plus intense dans nos routines de semaines, le problème est devenu (et on en rit beaucoup) nous."Votre département ne marche pas!" a dit notre patron. J'ai aussitôt dit pensé "En effet, mais pas pour les raisons que tu crois" encaissant ce coup de bas de la ceinture alors qu'on se garde la tête hors de l'eau, et on patche tous les bobos avant la facturation aux villes.
"Je vais le révolutionner! je vais tellement le changer!" a-t-il clamé. Ce à quoi j'ai du tac-au-tac répondu "Bring it on!". Principalement parce que je voulais enfin des yeux sur ce qu'on fait. Ils ont bien vu qu'on fait des miracles avec des bouts de ficelles. Il pense que c'est un pas mal "nous" le problème. Mais après avoir assis une jeune femme à nos côtés, elle a bien vu qu'on fait des miracles avec absolument rien. Et que notre département est la dompe de l'entreprise. La cave où on tire tout ce qu'on arrive pas à régler. Mais si dans l'autre direction, nous faisons une réclamation parce qu'on a pas de moyens de travailler intelligemment, ça tombe dans l'oubli ou l'indifférence. Et ça croit qu'on aurait un sentiment d'appartenance ? Ils confirment notre rang de moins-que-rien. Ce qui diminue beaucoup la motivation à aller travailler. On sait qu'on donne 350% de nous-mêmes, mais on est moins payés que tout ceux qu'on corrige, notre expérience est aucunement considérée dans notre salaire et rien n'est tellement reconnu de ce qu'on fait. Au contraire. On parle de "Je commences à être irrité" de la part du boss, pendant que nous on clame "Nous sommes le département de l'irritation quotidienne, de quoi tu parles ?".On pourrait se faire virer d'un jour à l'autre et je le souhaites quasiment. Mais il peuvent assez peu nous virer car notre expérience sera dure à remplacer. Peu reste intéressant au travail et on vit pas mal dans un soupir. Avant 2025, c'était assez agréable aller travailler. Ipods en tête 80% de la journée quelques fois. Ça roulait. Nos journées étaient remplies, on bossait fort et bien. Là, on déborde. Et celui qui nous aide se fait taper dessus alors QU'IL FAIT DES MIRACLES ! c'est un étudiant et on lui demande de connaître 405 contrats et leurs particularités en vrac.
On apprend désormais à travailler mal au nom du chiffre d'affaires, le patron et le sous patron sont tous deux Trumpistes et pro-virus. Ça creuse un fossé qui ne fait que confirmer leur ignorance de "ce qui ne marche pas dans notre département". Ce n'est calissement pas nous. Ce que la fille qui nous as suivie en fantôme quelques jours à aussi confirmé, mais qu'on ne semble pas plus écouter. Les outils qu'on a pour travailler et les conditions sont le problème.Le patron a parlé en
On en rit beaucoup tous les deux parce qu'on voit bien qu'il s'agit de réflexes de lâches, mais reste que la foudre, faut l'esquiver. Et on devient de plus en tonnerre nous même. Aigris. Les chiens jappent. Mais ça reste essouflant. L'ignorance se dissipe quand ils commencent à comprendre un peu. Mais chez les Trumpiste/pro-virus, l'ignorance est creuse.
En raison des pluies et du beau temps en alternance, le gazon a poussé en fou chez nous et j'ai dû passer une tondeuse. Ce que je déteste profondément, je me le rappelle chaque mois de mai. Vraiment. J'en déteste le bruit. Ipods obligatoires. NOFX ou du de la musique qui enterre. Et qui me motive. Et là, ma tondeuse à batterie a rendu l'âme. Pire achat ever. Acheter une tondeuse. Wow! top 5 des affaires qui m'écoeurent le plus. Acheter quelque chose que j'haïs ?JE SUIS UN GARS DE CONDO ! même la maison que j'habite, que je ne mérites pas, je sais, méprisez moi, je la traite comme un condo. L'autre d'avant aussi, Je n'utilise souvent que 3 1/2 pièces. La cuisine, la chambre à coucher, le salon, la salle de bain. Il y a des pièces dans lesquelles je ne vais jamais. Si vous pouviez voir notre cour vous seriez sidérés(e)s. Je ne la fréquente que très rarement. Pas assez intime. On nous voit de partout. Et cet entretien derrière que je méprise tant... enfin... je sais que je ne me ferai pas d'amis en disant ceci. Mais j'ai hâte au condo. "Entretenir un terrain" n'a jamais été sur mon radar. Avant je rêvais d'un luxueux condo comme j'ai vu dans The Joy Luck Club ou Hurly Burly. Jamais je n'ai rêvé maison.
Avant, je ne réalisais pas à quel point j'étais bien en appartement. Jamais je n'ai rêvé une maison.J'ai donc dû acheter une nouvelle tondeuse. Et là, on m'a dit qu'à batterie ou à fil, ce sera toujours terrible. La qualité est épouvantable. Le simple magasinage me rendait d'une humeur massacrante. Qui aime magasiner des outils de torture ? Alors mettre de l'argent là-dessus....aaaaaaaaaaaargh! Et là ! viol personnel pour viol personnel, je suis forcé de m'acheter une TONDEUSE À ESSENCE ???? Moi qui conduit ma dernière voiture à vie (une 2019) pour me débarrasser de l'essence ? Avec une gestion d'huile que je ne fais même pas sur ma propre voiture (elle est programmée pour me fourrer toute seule) ? Mépris, invitez-vous encore si vous voulez.
CHRIST! je peux tu davantage me marcher dessus ? Dignité et intégrité inexistante. Rien n'est moins moi que ça ! Je suis devenu Marco Rubio. Je serai encore moins pressé de la passer (ce bruit !). Ça pue l'essence partout, je n'ai pas envie de la ranger nulle part. Je l'ai laissée dehors (sous une bâche). Il pleut sans arrêt depuis, tant mieux. Je l'oublie.
J'avais des tonnes de choses à oublier maintenant que j'oublie aussi qui je suis, jeudi.
Je suis allé voir Hooky (Peter Hook) bassiste des formations Joy Division et New Order, en spectacle au Metropolis (non je ne l'appellerai pas de l'autre nom). Salle parfaite pour ce type de spectacle. Je ne me rappelle pas y avoir vu un spectacle qui m'ai déçu. Et celui-là allait plus-que-me-plaire. J'y ai été seul et l'ai presque regretté. Elle aurait aimé (mais n'aurait pas pu non plus, les jeudi soirs sont ses grosses soirées dans les banques).
Quand on y va seul, on se concentre davantage sur les artistes et ce qu'ils offrent, sans distractions. Je l'ai fait pour PJ Harvey, je le referai pour les Waterboys à l'automne. Je croyais que Hooky avait eu une carrière solo, mais non, il ne joue que du Joy Division (dont il a le timbre de voix) et du New Order où il était parfois aidé de son guitariste à la voix.
C'était tout simplement formidable. Inattendu. Je les connaissais toutes ! J'en ai eu mal aux joues tellement j'ai tout le temps souri. Et j'ai facilement atteint mon 900 calories brûlées de la journée.
Avant, à l'école secondaire, en Éducation Choix de Carrière, j'avais testé à 80% artiste dans ma future profession.
Jamais je n'ai été autre chose.
Je travaille actuellement dans le 20% de ce que je ne suis pas.
On essaie de me faire monter à 40-50% de gars qui veut qu'on fasse de l'argent
Le punk se magasine de l'huile et du feu.
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