lundi 16 juillet 2018

Vranyo

Les Russes prétendent ne jamais avoir abattu l'avion 17 de la Malaysian Airlines en juillet 2014, tuant les 298 personnes à l'intérieur. Même si les enquêtes sur son extermination prouvent le contraire.

Les Russes prétendent ne pas doper leur athlètes. Tout le monde sait maintenant le contraire.

Les Russes prétendent ne pas être actif militairement en Crimée. Il est facile de prouver le contraire.

Dans les années 60, le roi des échecs Bobby Fischer disait que la plupart des tournois en Russie étaient truqués. Encore en 2016, l'élection de Donald Trump pue l'investissement louche Russe. Depuis Staline, peut-être avant, surement même, mentir, tricher, semble institutionalisé. Les pauvres ahlètes olympiques n'y ont vu que du feu en se faisant doper à leur insu depuis toujours, par leur propre gouvernement sportif.

Pourquoi les Russes trichent-ils toujours?

La tricherie semble au coeur de la culture Russe. Elle semble pardonnable socialement. Une preuve qu'elle soit socialement acceptable est qu'il existe deux mots pour dire vérité en langue russe: pravda et istina. Istina est la vérité ancrée dans la connaissance et la réalité. La vérité vraie. Pravda est la vérité subjective, discutable, l'évidence de surface, la vérité moins vraie. Personnelle. Celle de Vlad.

Grandir en Europe de l'Est veut dire apprendre à survivre. Si tes moyens de survie exigent de couper les coins ronds, tu dois faire ce qu'il faut pour y arriver. C'est toujours un risque calculé. Et accepté. Mais le risque est plus acceptable encore si il est pris quand personne ne regarde.

Avec la présidence Étatsunienne actuelle, nous vivons une importante crise de confiance envers la toute simple candide vérité. On ne peut plus croire cet élu. Le terme "fake news" ne fait qu'effleurer la ravin qui se creuse en ce moment. Nous avons perdu quelque chose de fort important. La confiance.

Quelle intense ironie que d'entendre hier, dans un documentaire sur le sujet, un commentateur de 1974 dire de la destitution de Richard Nixon d'alors, que c'était une belle preuve que le système des États-Unis fonctionne, et que jamais il ne faudra encore briser la confiance publique.

Personne de sensé n'a cru une seule seconde, quelques jours après avoir serré la main de Kim Jong-Un, que celui-ci avait détruit 4 sites nucléaires sur son territoire. Personne. Et pourtant un président l'a dit très sérieusement au bout d'un micro. On lui a accordé l'attention nécessaire le jour où il en a parlé. On a eu des preuves de rien. On en a plus parlé. On s'est blasé de la vérité sur le sujet. On perd le souci du vrai sans trop le réaliser.

La tricherie n'est pas que Russe. Elle est universelle. Une gangrène mondiale. Et s'accompagne souvent de gens qui en ont véritablement besoin pour eux-même survivre sur cette planète.

Parce qu'ils sont trop faibles partout ailleurs.

Deux de ses puissants faibles se rencontrent aujourd'hui en Finlande.

Les deux tricheurs leaders nommés dans cette chronique.

Ils se conseilleront sur leurs magouilleries.

Aiguiller les mensonges. Bien les raboter pour que tout soit bien égal.

Y a pas le choix Dong, l'enquête aux États-Unis le peinture dans le coin.
Il a besoin de l'expertise Vladimirienne.

Que d'insectes nuisibles en hauts lieux.

Päästä eroon niistä, suomalaisia ystäviä.

Aucun commentaire: