mercredi 18 juillet 2018

Butiner Avec Maria Butina

Pendant que Donald Trump se peluredebananait en Finlade, Maria Butina, 29 ans, rousse russe (les espionnes russes sont-elles toutes rousses?) se faisait accuser criminellement aux États-Unis.

Juillet 2015, Las Vegas Hotel, salle de bal.

Donald remarque la chute de reins de Miss Butina. "How would I grab her pussy?" pense-t-il. Afin de rassasier sa curiosité, Donald l'invite à lui poser une question:

"Yes, M'am?"

Peut-être n'avait-elle pas de questions à lui poser, mais elle en pose une:
"Comment pensez vous traiter mon pays, si vous êtes élu?"

"Je crois que je m'entendrais très bien avec Vladimir Poutine" dira Dong, sourire en coin.

L'entourage équilibré de Donald Trump, alors beaucoup plus nombreux qu'actuellement, l'avait prise à l'écart afin de savoir qui elle était et pourquoi avait-elle fait le voyage de la Russie jusqu'au Nevada pour un rassemblement de libertariens et de conservateurs. "Je veux en savoir plus, et en importez les idées en Russie, peut-être, ça pourrait être utile pour mon pays". Si elle espionnait, c'était d'un candide...transparent.

Cette curiosité s'est transformée en conspiration criminelle depuis dans la tête des procureurs des États-Unis. Lundi dernier, elle apparaissait en cour pour faire face à des accusations d'espionnage, de tentative d'infiltration dans la NRA (la National Rifle Association) dans le but d'influencer la parti Républicain et ultimement, le gouvernement.

Près de la NRA, elle présentait comme projet de créer une sorte d'équivalent Russe, donc elle voulait tout savoir du B-A-B-A de la NRA. Pendant 5 ans, elle a multiplié les contacts dans le parti Républicain, chez les militants pro-armes et même chez les leaders religieux. Elle se dit simple étudiante, femmes d'affaires, se trouvant à être d'origine Russe.

Dans ce milieu conservateur d'hommes aux cheveux gris, elle ne passait pas inaperçue. Dans le GQ Russe, on en faisait même un portrait, en 2014, fort élogieux. La faisant poser en petite culotte avec des fusils. Ce qui semble un fantasme pour petits penis Russe.

Elle dit avoir grandi en Sibérie, où son père l'a initié à l'amour des armes à feu. Il lui aurait appris à tirer, ce, avec quoi, elle serait aussi tombée en amour. Après le collège, elle aurait été à la tête d'un magasin de meubles, avant de quitter pour Moscou où elle dirigeait une compagnie de publicité. Elle prétend avoir fondé un groupe, en 2011, appelé The Right to Bear Arms.  Elle dit avoir beaucoup pratiqué ses tirs à la ferme d'un ancien agent du KGB. (Comme Vlad, genre...)

Elle sait effectivement se débrouiller avec des armes, mais reste incapable de fournir quelqu'informations que ce soit sur son groupe The Right To Bear Arms. Ceux qui l'ont rencontré son unanimes, elle tente de flirter en tout temps, deux ou trois boutons de sa blouse bien déboutonnées. Elle utilise sa jeunesse pour être écouter et devenir le centre d'attention.

Utilisant l'idée de The Right To Bear Arms, elle a fait collaborer sur video John Bolton, maintenant conseiller à la sécurité de Trump, et David Keene, actuel président de la NRA.
En avril 2014, elle participait à la convention de la NRA à Indianapolis et se faisait prendre en photo avec Wayne Lapierre, vice-président de la NRA, Bobby Jindal, Gouverneur Républicain de la Louisiane et Rick Santorum, ancien sénateur, alors candidat présidentiel pour les Républicains.

En septembre de cette année-là, elle invitait Paul Erickson pour qu'il vienne à Moscou parler à son groupe the right to bear arms. Mais 6 mois plus tard, le courriel sur les détails de cette rencontre (toujours trop vagues) se titrait "Diplomacy".

Elle se fait appeler, dans un autre courriel "la seconde Pozner", en référence à Vladimir Pozner. Un propagandiste du KGB pendant la Guerre Froide. Finalement, en mars 2015, elle dit que le parti Républicain voudrait prendre le contrôle du gouvernement après les élections de 2016.

O.k... en quoi ça te concerne?

À cette époque, tous les sondages donnent une importante et confortable avance à Hillary Clinton. Nous sommes 20 mois avant le drame du 8 novembre 2016. Elle cherchait alors 125 000$ pour pouvoir "contribuer" au parti républicain.

Elle aurait rencontré le Kremlin peu de temps après. Tout juste avant sa question à Dickahead Trump.
Maria? Connait pas?

Avant la fin de 2015, d'importants noms, liés à la NRA, se faisait payer des voyages à Moscou. Pete Brownell, un dirigeant de manufacturier d'armes à feu, était de ses voyages. Il est devenu président de la NRA. Puis a abruptement quitté, sans explications en mai dernier. Il garde le silence sur tout depuis. Surtout sur ses séjours en Russie.

Quand l'espoir est monté qu'un parfait imbécile pourrait devenir président des États-Unis, elle a écrit cette ligne pas tellement mystérieuse:
"Tout ce dont nous avions besoin est un "oui" du côté de Poutine, le reste sera facile".

Elle tente ouvertement de se rapprocher de Trump à partir 2016. En mai, elle passe par un de ses fils, le Junior, pour tenter de rencontrer le senior. Don Jr l'a rencontrée à la convention de la NRA de cette année là, à Louisville, au Kentucky.

Quand le fusils ne l'ont pas mené à Trump, elle a donc essayé un chemin par Dieu. Elle a multiplié les contacts avec les organisateurs du National Prayer Breakfast, à Washington.

Des messages encryptés sur twitter venant de son compte n'aident en rien sa cause.
"Quel est le statut de la société Russia-USA friendly?"
"Nous sommes présentement underground, à la fois ici et là" avant de signaler à celui qui lui posait la question qu'elle tentait maintenant d'éviter la publicité.

Parce qu'une espionne éventée, c'est comme une Pussy Riot sur un terrain de soccer en finale de la Coupe du Monde.

Plus que pathétique.

Maria Butina a signé un dernier tweet ce jour-là.
" Le temps nous le dira, on a fait notre pari"

 Les jeux semblent effectivement faits.

Prochaine fois que vous voyez une rousse russe vous questionner. Doutez.
Ça semble être une première erreur de débutant.

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