jeudi 8 septembre 2016

Barack & Vlad: Divin G20

"Anak ng isang asong babae"

C'est ce qu'a dit Rodrigo Duterte de Barrack Obama. Ça veut dire "fils de pute" en Phillipin. Il a qualifié ainsi le Président Obama et lui reprochant de lui faire la leçon sur ses discutables politiques de guerre contre la drogue dans son pays. Duterte encourage indirectement la population à faire le ménage eux-même, en tuant à vue, ceux qui sont soupçonnés de faire le commerce de la drogue. La population répond à la suggestion et identifie les cadavres de textes soulignant que "C'est ce qui arrive quand on joue avec la drogue". Laissant les morts gisant dans leur sang, décorant les rues.

Publicités plus que choc. Criminalité nouvelle et impunie.
Droit soudain de supprimer la vie au nom d'une certaine morale.

La morale étant toujours celle des autres.

Obama a critiqué. Duterte a trouvé ironique qu'un président, assassinant à sa guise quiconque lui plait à travers le monde, viennent lui donner des leçons sur qui tuer où.

Obama a alors menacé d'annuler le rendez-vous qu'il avait prévu avec Duterte, puis à mis sa menace à exécution quand Duterte n'a pas montré l'ombre d'un remord. Celui-ci en rajoutant même un peu. Le chantage psychique est un racket Étatsunien. Obama a donc boudé Rodrigo.

Mais voilà, le G20, qui n'a aucune chance d'accueillir un tout croche comme Duterte, promettait en Chine des invités d'une autre trempe. Des rats plus subtils.
Parfois.
Des croches plus puissants. Ironiquement, en 2010, c'est justement un rat qui avait été dessiné par un graffiteur Nord-Coréen sur le drapeau du G20 à Séoul. Il a été pris sur le fait et il moisit en prison depuis. Certains le disent disparu. La Corée du Nord est mal organisée, elle perd toujours ses citoyens pour rien. Voilà un homme qui avait compris pour qui était le G20, le traduisait plus clairement pour tout ceux qui croyaient qu'un match de Bingo international se tenait dans leur région, et qui en paierait le prix de sa liberté en Corée.

Liberté en Corée. Trois mots incompatibles lorsque placés ensemble là-bas.  

Revenons au G20 de Chine et à Barrack Obama, Oh Barrack...qu'est-ce qu'il en avait à cirer vraiment du G20? Il s'en moque un peu. Barrack termine son mandat de Président en janvier prochain. Officiellement le 8 novembre prochain sera connu son successeur, mais le relais est présidentiellement fait sur la colline en janvier 2017, au froid. Parce la présidence des États-Unis est un plat qui se sert froid. Comme un cadavre.

Le G20 a eu lieu en Chine cette année. Barrack s'y est pointé avec aisance. Légèreté. Seul Justin Trudeau semblait plus à l'aise que lui, se prenant en selfie obssessivement . Justin a promis de parler des droits humains non respectés en Chine. Ceux-ci ont promis leur plus belle volée de bois vert, une brique et un fanal si il abordait le sujet.

C'est presqu'en dandy que Barack Obama s'est amené en Chine.  Jusqu'à ce qu'il croise le diminutif Vladimir Poutine, Napoléon de Russie. Vlad, de sa peau de lait, a montré son oeil le plus noir à Obama, ce qui est toujours sa manière de jouer au dur. Il est très vrai que Poutine fait très dur. Obama n'a pas hésité en constatant qu'il y avait plusieurs dignitaires autour. L'Homme est faux, Barack, dans ses derniers mois de mandat, a choisi qu'il serait vrai.
 Il a sorti spontanément, et de sa plus belle voix:

"Hey Vlad, tout le monde ici pense ici que t'es un jackass!"

Les journalistes sur place sont restés plus ou moins stupéfaits. Ils ne s'attendaient pas à de tel propos de la part d'Obama. Ce dernier en a rajouté visant Poutine:
"Regarde, je ne te parlerai ni de Snowden, ni de la Syrie, même pas des Pussy Riot ou des mensonges en Ukraine, tout ça, c'est du pur jackass de ta part. Non, ce qui fait déborder le vase ce sont tes lois anti-gays. WTF, Dude? On ne légifère jamais dans les chambres à coucher. Demande au père à Justin!"

Justin n'a pas entendu, il se prenait en selfie en déféquant sans le vouloir dans son pantalon, conséquence d'un mauvais Chow Ming au diner.

Barack avait oublié que le père de Justin était mort depuis longtemps. Il a rougi, personne n'a remarqué.

Pour toute réponse, Vladimir a simplement plissé les yeux comme on l'aurait fait afin de tenter de comprendre quelque chose du regard, à distance. Froid et silencieux comme un hiver dans les champs de Sibircevo.

Obama était au contraire chaud comme un danseur de 1977 sur du Donna Summers.

"Oh! et ne crois pas que je sois le seul à penser ainsi..." a-t-il poursuivi en pointant son longiligne index en sa direction avant de cercler les gens du même doigt pour la suite
"...Demande à Angie (Merkel), Davy (Cameron) même au dude Turc, on pense tous la même chose de toi: T'es un vrai pénis" (dick).

Vladimir a esquissé un léger sourire suite à la dernière phrase. Se sachant pourvu du plus petit des appareils sexuels, rien ne lui faisait plus plaisir que la suggestion publique du contraire.

Comme un volcan vidé de sa lave, Barack a tourné les talons, baissé son pantalon et offert les deux pains de ses fesses à son homologue Russe avant de quitter promptement.

Freinant une érection, Vladimir a retouché sa cravate (qui n'avait pas besoin d'être ajustée), ravalé un brin de salive et a dit aux gens restants:
"Vous croyez que je devrais avoir peur de ce maigre Kenyen? Je lutte contre des ours, moi!"

Tout le monde s'est esclaffé de rire. Un rire gourmand, bruyant et sans fin.

Justin, opportuniste, s'est pris en selfie avec Vladimir à ce moment.
Puants tous les deux.

Obama trouva que d'insulter un homologue, lorsque futur retraité, n'avait pas le même effet que ce que Duterte lui avait infligé. Il change alors son fusil d'épaule et rencontre Duterte, quand même. Il aurait gardé son pantalon, cette fois. Le fils de pute.


Le G20 se poursuivi tout de même jusqu'au 5 septembre dernier.

Vladimir fit le soir même des rêves de fesses d'ébène.
Et de toison d'ours frottant sa poitrine.

Il se réveilla le lendemain avec une gloire du matin au coeur du bassin.


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