lundi 30 septembre 2013

L'Urticaire de Rouspeteuse

J'oublie chaque fois combien j'aime Lisa Leblanc.

Je sais, je sais, elle n'est pas pour tous. Il faut soigner les oreilles sensibles et accepter une certaine vulgarisation du quotidien.

J'ai eu l'album à Noël, je l'ai écouté deux ou trois fois depuis,  j'ai retrouvé mon album en faisant le ménage de ma bagnole et je la redécouvre à nouveau.

I' fait chaud! OUI c'était alors vrai dans ma voiture en juillet quand il faisait entre 35 et 39, c'était de circonstances. Notre piscine, non-chauffée, avait atteint un historique 91! Je suais comme un cochon dans ma machine à roues dans un moment caniculaire, grand amoureux d'accents, mais généralement moins vis-à-vis de celui de Shédiac, j'étais cette fois complètement sous le charme. La qualité de la musique: impressionnant. Et elle a quelques bonnes lignes aussi. Elle me plait beaucoup beaucoup. J't'écris une chanson une d'amour parce que j'suis conne : L'histoire de tant de mes amies. 

Ils sont 670 (chiffres de 2010) là où Lisa est née et a grandi. En fait ils sont à peine une quarantaine à Rosaireville comme tel, ce 670, c'est plutôt le nombre de gens qu'on compte si on inclut Rogersville, une plus grosse ville, limitrophe. 40 personnes, c'est trop petit pis tout seul pour qu'on compte ça sans la joindre à une ville voisine. Il n’y a rien à Rosaireville, c’est un chemin, il n’y a même pas de rue principale. Y a plus de Tremblay sur la rue principale à Saguenay qu'il y a d'habitants à Rosaireville.

Des fois je me dis que j'aurais aimé avoir grandi dans un village où tout le monde se connaît. Plus c'est petit, plus le gens se parlent. J'aime parler. Mais du même souffle, je m'insurge toujours contre les esprits de clochers.
J'ai passé cet été, en juillet, écoutant Lisa Leblanc, une semaine au condo de ma maman à Québec; un chic condo qui a fait les manchettes pour les mauvaises raisons récemment (mais tout est bien qui finit bien). C'est fou ce que ces gens, (outre ma maman) vivent parfois dans une vraie cloche de verre. Implosant sous un clocher dont le carillon ne mériterait que le silence. JG Ballard aurait pris son pied avec ces créatures.

Chez ma maman, pendant que mon fils s'exercait les muscles dans une école de hockey tout près, une sorte de camp de vacance mais strictement sur le hockey, où les ados jouent de 7h00 le matin à 21h00 le soir et se couchent brûlés au bout de 5 jours, je traduisais un document.

C'était tout de même étrange d'écouter du shiac, de lire de l'anglais et d'écrire du français. Je traduisais un document politio-social, plus ou moins bien écrit, où le mot foolishness et stupidity s'y retrouvaient beaucoup.

Beaucoup trop.

J'ai dû trouver un autre mot pour bétise, ânerie, connerie, crétinerie, fadaise, idiotie, imbécilité, mots que j'avais soit déjà utilisés ou encore que je jugeais trop impertinents.

J'ai donc opté pour AngeEmmaGauthierisation de la situation au lieu de l'absurdité de la situation.

La traduction est pour un client de Québec.
Ils comprendront.

Ange-Emma Gauthier a le cerveau rammoli de Lisa.
Radio-Canada consacre toute son émission de La Facture de demain sur le sujet de Robert DelaRosbil.
Et par défaut de la misérable Ange-Emma Gauthier, dont la vie est vraiment de la marde.

(Vous y verrez peut-être ma maman, Arizona Jones, à l'écran)


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