Le 27 Février dernier Charles Ferguson raflait l'oscar du meilleur documentaire pour son film Inside Job.
Ce film est le premier film à dévoiler la choquante vérité derrière la crise économique de 2008.
L’effondrement du monde globalisé de la finance, dont le coût s’est élevé à plus de 20 milliards de dollars, et qui a causé pour des millions de personnes, la perte de leurs maisons et de leurs emplois qui, encore aujourd'hui, garde les États-Unis sur le seuil de la faillitte économique mondiale.
En reçevant sa statuette, après les remerciements d'usage, il a scandé avec mépris (et avec raison) au micro:
"To this day, three years after the crisis, none of the financial leaders made a single day in prison and this is highly unnaceptable".
En effet, aucun responsable financier n'a été inculpé. Il n'y aura pas de Nuremberg pour les bandits bancaires.
Merci United Snakes of America.
Pourtant en 1987, 800 dirigeants financiers avaient été envoyés au cachot à la suite du scandale des Savings & Loans. Obama ne pouvait pas, en 2008, mordre la main qui le nourissait : Goldman-Sach. C'est Wall Street et la haute finance des États-Unis qui possède le gouvernement. La démocratie n'est toujours que l'écran de fumée pour donner l'impression au peuple qu'il a son mot à dire.
Le pauvre Obama aura été coincé de partout. Comme Kennedy cochonné dès le départ par la catastrophe de l'invasion de La Baie des Cochons. Dès son entrée en présidence, il a hérité des débris d'une des pires administration de l'histoire des États-Unis, puis l'économie a planté mais personne n'a été puni.
Parce qu'Obama ne voulait pas mettre ses amis en dedans, parce qu'il a ignoré le congrès pour l'intervention en Libye, voilà deux des raisons parmi plusieurs qui font en sorte que les Milt Romney et autres remplaçants de John McCain émergent peu à peu. Puis, les États-Unis réalisent bien que Sarah Palin n'a aucune espèce d'allure et il est de plus en plus certain que Barrack ne saura pas en mesure de gagner un second mandat.
Privatiser les profits et socialiser les dettes est devenu le propre de tout les partis politiques de nos jours. Il ne faudrait donc pas se surprendre de savoir que personne ne sera puni chez les grands dirigeants financiers pour la crise qui a fait basculer l'économie. Il ne faudrait pas non plus se surprendre du large désavoeu de la population à l'égard de la classe politique. Ils ont mis le monde entier en péril et on leur tapera à peine sur les doigts.
Ses gens se sont servis dans un bar ouvert mais ils ont eu un carton d'invitation. Il est devenu évident que les politiciens vont nager dans le sens de ceux qui remplissent leurs poches. Les Libéraux de Charest l'ont prouvé avec le gaz de schiste et ce sont ses même pignoufs (Clément Gignac, samedi dernier) qui ont le front de nous dire "Il faudra que les québécois surmontent leur malaise face aux riches".
Explique-nous comment tu ferais, Clem.
Jean Coutu, Paul Desmarais, les frères Lemaire, Pierre Péladeau, Rémi Marcoux, Guy Laliberté, Alain Bouchard ont risqué, créé et contribué à la société et tant mieux si ils sont devenus riches. Ils ne devraient pas susciter de colère mais de l'admiration.
Mais comment trouver un brin d'admiration chez ceux qui ont dûment exploité le peuple et qui vont les faire payer pour leurs conneries en plus?
J'ai fait réparer mon toit à coup de 6500$ la semaine dernière. Ça coulait dans le salon chez nous. On a découvert, à force de creuser le problème que nous avons été victime d'un vice caché à l'achat de la maison. Un dégât d'eau auquel nous n'avions jamais été mis au parfum. 4 jours après notre nouveau toit, ça coulait encore dans le salon. Au même endroit.
Ce que la société me dirait, selon ce qu'il faut croire, c'est "paie pour les autres".
Regardez-moi bien plumer l'ancien proprio.
Je lui promets un chien de ma chienne.
Et l'euthanasie qui vient avec.
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