C'est la semaine du mâle minable.
Quand il jouait pour le Canadien je ne l'aimais pas. Mais j'étais du côté des Nordiques, tous les joueurs du canadiens, peut-être à l'exception de Mats Naslund, je ne les aimais pas. Ils jouaient du mauvais côté. Pour le Bleu/Blanc/Rouge. Trois couleurs que Montréal s'était appropriée alors que Québec les portaient aussi, tout aussi fièrement.
Ils s'étaient appropriés aussi toute sortes d'adjectifs pompeux: les glorieux, le tricolore. TOUS les clubs sont tricolores!. On disait LE Canadien comme si c'était un monument. Zétaient quand même 20-25, pourquoi ne pas dire LES canadiens? Le club? le club des Nordiques. Le Nordique. Zouf.
On continue de donner ses épithètes aux Canadiens. Ils sont précieux, ils ont gagné 24 coupes Stanley dans la LNH. Les meilleurs après eux ce sont les (méchants) Bruins de Boston avec...5.
Pourtant au début on était fier de Patrick. Il venait de chez nous. Mon père avait travaillé avec sa mère Barbara, comme lifeguard plus jeune. La face du gardien des Gouverneurs de Ste-Foy était sur la photo d'équipe avec celle de Sylvain Côté qui jouait aussi dans la LNH avec Hartford. La photo y est encore.
Deux ti-culs de chez nous chez les grands, ça faisait rêver!
Mais Patrick jouait pour l'ennemi. Pour les riches. Eux c'étaient Molson, 70 ans de LNH contre même pas 10. Et c'est nous qui avions le risible Marcel Aubut, nous aurions dû avoir la symptahie générale pour avoir un débile léger à la tête du club. Montréal avait eu des privilèges injustifiés pendant des repêchages, des divisions structurées tout à fait à leur avantage, des arbitres toujours de leur bord. Des arbitres surtout CONTRE les Nordiques qui avait un instructeur que TOUS les arbitres haïssaient. Des zèbres qui officiaient dans une ville unilingue francophone et qui se faisaient insulter sans comprendre la nature des insultes.
Quand Québec jouait contre Montréal il y a avait toujours deux équipes à battre. Les rouges et les zébrés. Le but refusé à Alain Côté devenant le summum des tortures arbitraires et la foire du vendredi saint, l'apogée du mauvais goût.
Quand Patrick Roy, que personne n'a été en mesure de présenter sans rajouter un "e" au milieu (pour "épais" aurons nous compris plus tard), a commencé avec Montréal c'était 1986.
Pendant 10 ans il sera le gardien du club ennemi. Il gagnera deux improbables Coupes Stanley presqu'à lui seul. À son année recrue et en 1993.
En 1995, les Canadiens offre le poste d'entraineur-chef à un journalsite n'ayant jamais coaché un match de hockey de sa vie. Patrick Roy, dont le succès s'est converti en arrogance avec le temps annonce "Qu'il a dû prendre une douche pour être certain qu'il ne faisait pas un mauvais rêve" s'attend peut-être à ce que son nouvel entraîneur la trouve drôle. C'est que Roy est con. Dans un match contre Détroit où le gardien n'est pas dans son assiette, il accorde 7 buts. C'est 7 à 1 quand un joueur des Wings lui lance la rondelle de relativement loin et qu'il la bloique facilement. La foule, avec ironie, se lève spontanément et crie en faveur du gardien comme pour lui dire "Yééé! il est capable d'en arrêter une!". Roy réagit tout de suite et fait l'enfant. À 9 à 1, l'entraineur, qui aurait pu le retirer avant mais qui voulait l'humillier pour ses propos irrespectueux à son égard le retire enfin. Le reste est connu. Puisque le pouvoir a changé de côté depuis la divulgation publqiue des salaires et que ce sont les enfants maintenant les patrons des clubs, il demande aussitôt à être échangé ce qui sera fait si vite que les Canadiens ne réaliseront pas tout de suite qu'ils ont réalisés un grotesque échange. En plus de donner la coupe Stanley à l'Avalanche du Colorado la même année.
Il gagnera la coupe une autre fois en 2001 en plus de gagner la trophée du joueur le plus utiles des séries.
Au Colorado, son arrogance croisse. Comme il a le cerveau d'une meringue, il multiplie les clowneries sur glace et hors glace.
Au niveau personnel, sa femme, qui avait déjà la même réputation à Montréal, s'est trompé de lit quelques fois et Patrick, pour toute solution, choisit alors d'arracher deux portes de garde-robe, de passer son pied au travers d'un mur et de faire un trou dans le plafond.
Il a eu la même réaction dans le bureau de son entraineur au Colorado quand il fût fâché d'une décision quelconque. Il a toutefois payé le bureau et l'équipement vidéo pour remplacer celui qu'il avait démoli à coup de bâton.
Lui et sa femme se sont bien entendu quittés quand il pris sa retraite comme joueur. Roy est devenu entraîneur (et gérant et co-propriétaire et clown en chef) des Remparts de Québec et est devenu foncièrement plus idiot encore. Entraînant ses fils dans la connerie du même coup.
Cette semaine je l'entendais dire à la radio le plus sérieusement du monde:
"Faut que les gouvernments arrêtent de vouloir se mêler du hockey ou encore que la justice arrête de vouloir se mêler de d'ça, on va finir par passer pour des moumounes"
Vous avez en une phrase toute la culture du hockey.
Ce qui me rassure c'est que des Ron Françis, Steve Yzerman, Joe Sakic, Niklas Lidstrom, Pavel Datsyuk et combien d'autres aient réussi à offrir une image extraordinaire du hockey.
Ce qui m'inquiète c'est que Patrick E. Roy attend son tour pour peut-être un jour coacher les Nordiques.
Et tant que l'on protègera les Zdeno Chara et autres abrutis de cette Ligue qui répend l'écoeurite comme on augmente le prix de l'essence, il y sera le bienvenue.
Cet impossible trou de cul.
2 commentaires:
Sé juste un trou du cul!
Et en plus il a deux autres trous dans son nez croche!
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