mardi 6 avril 2010

Rêve Académie


J'ai le sommeil aussi botché qu'une apparition de Marco Calliari dans une pub de Pacinni.

Toutefois hier j'ai rêvé.
Mal dormi comme toujours, mais bien rêvé.

Sur une trame sonore fort agréable je marchais dans une ville sans nom qui ressemblait à Dublin avec au bras la belle Kate St-John.

C'était une journée pluvieuse comme seul le romantisme le commande. Nous nous retrouvions sur un chemin de fer et nous marchions main dans la main. Notre marche nous menais dans un hôpital où je croisais par hasard mon père. Non-décédé. Je lui demandais ce qu,il faisait là, il m'expliquait qu'il avait dû entrer d'urgence et qu'il n'avait pas pris le temps de nous avertir. On rigolait beaucoup et on se demandait comment on expliquerait à tous ceux qui ont assisté à ses funérailles qu'il n'est pas mort au bout du compte. C'était extrèmement joyeux.

Il me demandait comment se passait mes affaires et je lui disais que bon, je n'étais qu'un homme qui aprennait à tomber. Kate St-John avait disparu.

L'air était aussi léger que l'est généralement mon sommeil. Vraiment tout était agréable dans ce rêve. Je me félcitais d'être en des lieux si sain. Je regardias mon père et étrangement dans son oeil je me voyais, je rajeunissais, je perdais du poids, je retournais à mes 17 ans. Probablement la dernière année où j'ai franchement blessé mon père. L'année où j'ai choisis de mettre fin à mon rêve qui étais le sien: devenir un joueur de hockey de la LNH. Mais ça je l'ai rationalisé à mon réveil, dans mon rêve c'était un très agréable 17 ans. J'étais dans un party entre amis. On étais dans un sous-sol plein de phéromones phénoménales et de comportements hormonaux. Je suivais une belle brune dans un sous-sol tout en jeu d'ombres. Mon père n'y étais plus mais j'honorais ce qui avait fait dévier ma carrière de hockeyeur: la chasse aux filles. Et je sentais son regard attendri et envieux de pouvoir jouer aux fesses plus souvent que lui-même au même âge. Je crois avoir reconnu le sous-sol de chez Pichard Roulin quand on trippait fort sur U2.

C'était un très beau rêve.

Quand je me suis réveillé ce matin ça m'a pris du temps à me "mettre dans' game" comme on dit.

J'ai même servi un café à ma fille.

"papa! c'est pas du chocolat chaud ça!"

"'Scuze-moi Punkee chérie, c'est à maman c'tasse là..."

Je me suis promis de rêver plus souvent.
Je me pars ma business.

Aucun commentaire: