lundi 21 juillet 2025

Stephen Colbert

Ou y voir plus clair.

Né dans une famille de 11 enfants, le plus jeune des 11, il a appris de tous ceux avant, à Washington D.C. Parce qu'apprendre, c'est grandir en intelligence. Et Stephen Tyrone Colbert l'a vite compris. Ses parents, qui valorisent le continuel questionnement et l'intellectualisme, le décrivent comme turbulent. Grandissant en Caroline du Sud où papa y est préfet de l'Université, il découvre que les gens du Sud sont souvent dépeint comme sous éduqué et moins intelligent. Il apprendra à parler comme les lecteurs de nouvelles afin de ne pas avoir d'accent du Sud. 

Il a souvent fait croire que son nom de famille est d'origine française, mais ses vraies racines sont tout à fait irlandaises. Ne m'en déplaise. Quand il a 10 ans, en 1974, son père et les deux frères les plus proches en âge de lui meurent dans un accident d'avion qui les menaient à l'école où les deux frères allaient s'inscrire. Il apprend jeune, le deuil familial et ses impacts. Maman déménage la famille et se part un Bed & Breakfast qu'elle gère de main de maître. 

Plus rien ne semblera lui faire de sens suite à la mort de son père et de ses 2 frères. Plus rien n'est important. Car rien n'est juste. Ils n'étaient que passagers, au mauvais moment, au mauvais endroit. Il se développe une passion pour les univers fantaisistes de Tolkien ou la science fiction de Bradbury, Ballard ou encore le trop brillant Thomas Pynchon. Il ne sera pas un ado comme les autres. En jouant à Dongeons & Dragons, il se développe une passion pour le jeu et l'improvisation. 

À l'école secondaire, il sera de plusieurs pièces de théâtre et sera même chanteur d'un band rendant hommage aux Rolling Stones: a Shot in the Dark. Il veut étudier ;a biologie marine, mais un tympan percé qui lui fait perdre l'audition dans son oreille droite l'empêchera à jamais de faire de la plongée. Autre deuil. 

Dans les années 80, il continue de jouer dans de pièces, mais en plus sérieux, au Collège. Il gradue en communications en 1986. Quand j'écoute R.E.M., Depeche Mode, The Cure, The Smiths, Bowie et U2 en fou. Rien à voir avec Stephen. Il étudiera L'improvisation sous la tutelle de l'acteur Steve Carrell où il y fait aussi la rencontre d'Amy Sedaris et Paul Dinello avec lesquels ils collaborera dans le futur. Leur troupe d'improvisation est si bonne que les gens croient que c'est scénarisé. 
Robert Smigel, travaillant pour l'émission humoristique Saturday Night Live le découvre et tente de le faire engager comme scripteur pour SNL, sans succès. Il jouera dans une série télé sur Comedy Central avec Sedaris et Dinello.  

Avec Carell, Smigel, Charlie Kaufman, Louis C.K. et Dino Stamatopoulos, il est acteur et scripteur pour le Dana Carvey Show. Il travaille comme pigiste pour SNL et pour Good Morning America et ça le met en contact avec la productrice du Daily Show, sur CBS. Il travaille à nouveau avec Amy Sedaris et Paul Dinello tout en étant pigiste pour le Daily Show

La série fera naitre un film. 

Craig Kilborn anime le Daily Show et pendant 2 ans, le correspondant Stephen Colbert est appelé le "New Guy" en direct à la télévision. Jon Stewart prend sa place en 1999 et à partir de ce moment, le ton devient plus souvent politique. Si Stewart anime en tant que lui-même, Colbert incarne un personnage de Républicain mal informé, et un peu idiot. Un Bill O'Reilly égaré. Traitant souvent des sujets trop importants pour lui pour qu'ils ne les comprennent comme il faut. Son génie comique et d'improvisateur s'y développe. Un segment avec Steve Carell fait fureur. Il ne se gêne pas pour ridiculiser la religion. Il gagnera 3 Emmys comme scripteurs en 2004, 2005 et 2006. À partir de 2005, il anime un dérivé du Daily Show avec son émission à lui, The Colbert Report. La plupart commence à le remarquer plus largement là.

Son humour intelligent touche la cible des gens sains d'esprit. L'intellectualisme valorisé par maman lui aura été utile. Jusqu'en 2014 son émission est un grand succès sur Comedy Central et sur les réseaux sociaux. Dès 2015, quand David Letterman se retire du Late Show, il hérite de la case horaire pour Late Show With Stephen Colbert. Le ton devient beaucoup plus politique. Et reste pertinent et intelligent. Et si drôle

Pendant 11 ans, il ouvre son émission avec un monologue que certain(e)s se font un devoir de réécouter le lendemain matin. Il devient trésor national dans des États-Unis qui implosent dans leurs valeurs. 

Le dément président actuel est une mine d'or pour la dérision. Bien entendu, Colbert est l'un de ses plus intelligents critiques. Ce qu'il fait toujours par l'humour, là où Jimmy Kimmel devient émotif.

Le président clown menaçait de poursuivre CBS pour le montage d'une entrevue de l'émission 60 Minutes où il paraissait comme il l'est, idiot. CBS a, la semaine dernière donné 16 millions au président des États-Unis comme arrangement pour faire casser la poursuite. De toute évidence, une demande a aussi été faite de faire taire Colbert. Dictature qui se déploie oblige. Quelques jours plus tard, alors que l'émission est toujours un solide succès, on annonçait que mai 2026 offrirait le dernier épisode de cette brillante émission aux États-Unis. Il venait tout juste de discréditer son employeur d'avoir accepté de verser ce qu'on appelle partout ailleurs, un gros pot-de-vin. 

Parce que le pays travaille très fort à devenir parfaits morons.

Stephen sera récupéré ailleurs, c'est certain.  

Parce que des gens comme ça, ça veut pour vrai notre bien. 

Dans ce pays de vauriens. 

Prochaine victime de cette progression dictatoriale, Jimmy Kimmel. 

dimanche 20 juillet 2025

Soupirs

Ce sont touts les types de pluies qu'on a connu jeudi. Diluviennes, molles, horizontales, lourdes, bruineuses, éparpillées, averses, ondées, crachins, déluges, rincées, saucées, flottes. TOUTES!

Au travail, je vivais une pluie intérieure. Je ne me rappelle pas avoir connu une semaine où j'ai davantage soupiré. Assez profondément. La gestion de l'entreprise est déjà chaotique depuis janvier, mais la gestion des vacances, en ce moment, est pire encore. Et nos employé(e)s, moins que fiables. Il ne passe pas une seule journée sans le désordre ramené à l'ordre. C'est aussi décourageant que satisfaisant. Oui, ça décourage beaucoup trop et on ne voit le bout du tunnel. On est surchargés et on ne fait que garder la tête hors de l'eau. Mais aussi, quand on revient à la maison, quand on termine la journée, toujours en surtemps non payé, on a l'impression d'enfin respirer. Pour vrai. Le trou qu'on a dans la poitrine se remplit de la musique qui harmonise nos sens en voiture sur le chemin du retour ou à la maison. 


J'ai successivement écouté des listes de lecture de Bar Italia (lundi), Waxahatchee (mardi), INXS (mercredi), The Velvet Undreground (jeudi) et Sonic Youth (vendredi). Des donzelles aux voix au début et plus la semaine progressait plus je devenais sombre et bruyant. ExperiMENTAL. Punk. Là j'écoutes The Clash. Punk gomme baloune.

Parce que la vie me fait de plus en plus chier. Au sens propre. Je vide mes intestins jusqu'à 4 fois par jour par les temps qui courent. Et christ qu'ils courent. Je travailles avec des gens qui ne pensent qu'à faire de l'argent, et qui nous ont dit clairement que notre département (les opérations) ne sera jamais celui qui sera d'importance. Ils mettent tout ça en pratique en pelletant leur crottin dans notre cour, en nous critiquant parce qu'ils ont besoin de punching bag de temps à autres, et en nous sous payant, parce que faire de l'argent, c'est un vent qui n'a qu'une direction.  

Ce même jeudi, au moins 4 familles avaient toutes les raisons de soupirer profondément aux États-Démunis. Trois des spectateurs du spectacle de Coldplay de Boston se sont trouvés dans l'eau bouillante quand une caméra a fait le tour du public pour exposer des visages amusés de la soirée. Eux, ne se sont pas amusés. L'astronome et président directeur général d'une compagnie de technologie, Astronomer,  Andy Byron, sa directrice des ressources humaines, Kristin Cabot, et une de leur collègue, Alyssa Stoddard se sont fait prendre par ce qu'on appelle "la Kiss cam". On filme des couples dans la foule, toujours au risque de tomber sur un frère et une soeur ou deux étrangers, ou deux gens qui trichent leur mariage. 

complice hilare de briser des vies
Voilà, Andy enlaçait tendrement Kristin quand la caméra s'est posée sur lui et leurs sourires se sont transformés en honte ultime, elle a tourné le dos, et Andy s'est couché au sol. Vaincu par son infidélité révélée. Andy est marié et son couple a deux fils. Kristin est aussi mariée. L'épouse d'Andy a depuis retiré toutes les photos de son réseau social et laissé tombé le "Byron" dans son nom de famille. Je crois que ça dit tout. 

Byron, pour sa part, en hommes d'affaires, a voulu faire du contrôle des dégâts et a publié une connerie. Je vous laisse la lire ici. La traduction honnête serait celle-ci: "J'ai assisté à un concert très public, fixant la caméra qui sondait la foule, sans jamais pensé que ça pouvait compromettre mes enfants, mon épouse, ma famille, mes associé(e)s, mon entreprise, en enlançant tendrement une partenaire de danse extramaritale. Je suis désolé de me faire prendre et reste déçu qu'un groupe d'artistes n'ait pas demandé si il y avait des couples adultères en ce moment dans la salle.  Je vous demande de respecter mes tiricheries".

Y a de quoi rouler ses yeux si durement qu'on en arrive à voir son propre cerveau. 

Quel culot de la part de Coldplay d'exposer notre cocufiage commun avec la complicité de notre directrice...des tricheries ? La 4e famille est celle de son entreprise. Comment retravailler avec lui avec cet éléphant dans la pièce?  

Mais dès le lendemain, sa lettre d'explications se révélait fausse et tirée d'un compte appelé "pardoy" sur le moins que fiable site X. Reste qu'on appel davantage à la responsabilité personnelle dans un concert qu'au Capitol de Washington. 

Ce même calisse de jeudi, le Premier Minus Canadien Mark Carney, qui clame vouloir entendre ce que les communautés autochtones ont à dire, communauté dont on veut violer le territoire (again) avec des projets d'affairess déjà bouclés sans les consulter, et qui confirmait qu'il ne reculera d'aucune manière, le train en marche. 

Traduction claire, d'un traducteur autochtone: "Je suis ici pour vous entendre et m'en crisser".

Ce que les autochtones ont vite compris en quittant belliqueusement la rencontre tout en disant en quelque sorte "on verra bien". Ils fait semblant des les entendre encore jeudi prochain. 

On me voit pas mal trop autochtone au travail aussi. On me traite un peu de la même manière.  

Messing with the wrong guy.  

On verra bien...

(Soupir profond)

samedi 19 juillet 2025

Mon Mont Rushmore En Spectacle

Musicalement, si j'avais à faire un Mont Rushmore des groupes de musique, mon Mont personnel serait entièrement Britannique. Pas nécessairement dans mes goûts tout à fait personnels qui comprendraient U2, R.E.M., The Cure, The Smiths ou My Bloody Valentine, mais dans l'impact qu'ils ont eu sur le monde musical.

Et sur moi, forcément, qui les ai beaucoup aimés et les consomment encore. 

Voici dans l'ordre les 4 artistes, ou groupes d'artistes, que j'ai eu la chance de voir de mon vivant sur scène.

Décembre 1987, Colisée de Québec, Roger Waters ex-Pink Floyd. (J'ai 15 ans).

Radio K.A.O.S joue dans nos oreilles depuis juin. Sans cesse. Mais Pink Floyd jouait déjà dans nos oreilles depuis bien avant. The Wall surtout. Wish You Were Here, The Dark Side of the Moon, Animals, Meddle, et avec le temps Atom Heart Mother, les premiers albums, The Final Cut et j'ai même beaucoup consommé A Momentary Lapse of Reason, la même année, mais le bassiste chanteur de Pink Floyd n'y est alors plus, c'est David Gilmour qui patrouille le chant dorénavant. Brillamment sur cet album. Roger est sur scène avec le DJ Étatsunien Jim Ladd, qui est aussi celui qui anime la fausse émission de fausse radio entre les chansons de l'album Radio K.A.O.S. Il fait la même chose sur scène et à l'entracte où il prend les appels de "gens du public". Je revois Waters en 2012 quand il choisit de rejouer The Wall dans sa totalité (+ 2 -3 morceaux inédits) sur les Plaines d'Abraham, gratis!, dans un des spectacles le plus formidables que je n'aurai jamais vu. J'ai la chance d'être dans la zone VIP avec 2 ami(e)s, et je vis le mur de si près. Qu'on construit d'abord sur une 1 heure, 1h20, avant de le faire s'effondrer à la toute fin. Des "avions", des cochons. des marteaux, des marionnettes nous sont passés au dessus des têtes, des "bombes" ont explosé tout près. Fantastique expérience.

Mai 1988, Colisée de Québec, Robert Plant ex-Led Zeppelin. (J'ai 16 ans).

Il y a quelques 4 ans, en descendant dans le sous-sol, un jeune Mike Gauthier, travaillant à la radio du FM 93, une radio située tout juste au bas de la pente douce où nous en étions la dernière maison au bout, animait une émission appelée L'Intégrale. Le concept étant qu'on jouait intégralement un album au complet jugé primordial à entendre dans sa totalité. J'arrive au sous-sol sur le riff d'ouverture de When The Levee Breaks.  Et effectivement, quelque chose s'ouvre en moi. J'aurais leurs 4 premiers albums en cassette que j'userai énormément dans mes lecteurs cassettes. Quand Plant, en 1988, lance son 4e album solo, je sors avec Clo, que j'adore. Mais elle ne m'aime pas au point de m'accompagner pour aller voir Plant en spectacle. Des ami(e)s et moi, on adore son 4e album qu'on écoute souvent. Et on réexplore Led Zep car s'en était la voix. Clo serait venue voir et entendre The Smiths, The Cure ou Cocteau Twins, mais pas Plant. Le spectacle nous plaira beaucoup quand même. Même si il reste court, à 14 chansons seulement (The Cure en jouera 36! Rush, 39! des années plus tard et plus âgés que Plant ne l'était alors).   

Décembre 1989, Stade Olympique de Montréal, The Rolling Stones (J'ai 17 ans).

On part du 418 en se disant qu'à Montréal, c'est plus facile encore de conduire, les lumières sont symboliques, on klaxonne et on fonce. Ça fonctionne. On couche chez des amis dans le coin du métro Sauvé. On traverse les rues où on veut. On est déjà les rois de la rue. Les kings of the divan aussi. Living Color fait la première partie de leur spectacle et je crois que j'ai trop bu car je vomis un peu sur la parterre, ça passe plutôt inaperçu. Du moins, je me le fais croire. Deux poupées gonflables géantes poussent à chaque extrémités de la scène sur Honky Tonk Women. Une des choristes, celle à la peau noire, me charme entièrement, toute ma testostérone la cadrera des yeux. J'ai la chance de les revoir gratuitement sur les plaines d'Abraham au Festival d'Été de Québec, en 2015. De véritables bête de scène. Rock et animal. Très mémorable.

17 novembre 2025. Centre Bell, Paul McCartney. Ex-Beatles (J'ai 53 ans). 

Non, je n'avais pas vu le Beatle Paul sur les Plaines d'Abraham, mon père toutefois, avait fait le pied de grue toute la journée afin de pouvoir y assister, en juillet 2008 pour les 400 ans d'anniversaire de la ville de Québec. J'étais déjà Montréalais et je commençais ce blogue cette année là. Ma mère avait refusé, sachant à la fois qu'elle aurait trop envie d'aller à la salle de bain à un certain moment, et aussi parce qu'elle ne tenait pas à rester au même endroit presque 24 heures. Elle aimait bien mon père, Paul aussi, mais ne tenait pas à ce sacrifice. Elle ne se doutait pas que son amoureux allait passer dans l'autre monde 17 mois plus tard, de manière précoce. Personne ne s'en doutait. Il nous as encore surpris le fatigant père. Paul, jumeau cosmique de mon père, (il en était très fier) 83 ans, sera au Centre Bell les lundi 17 et mardi 18 novembre prochain, à Montréal. Probablement pour la dernière fois de sa vie sur scène. Mardi, on a échoué à la premìère pré-vente où très vite, les seuls billets restants étaient dans les 4 chiffres. Le lendemain toutefois, les détenteurs de Cartes American Express avaient une seconde chance et un ami nous as trouvé les 4 billets qu'on voulait, à 200$ chacun. 

Mon Mont Rushmore musical sera honoré, si la vie reste de mon côté.

Waterboys en septembre, Bryan Adams en octobre, Macca en novembre.

Je suis si amoureux de l'automne naturellement. 

J'en demandais pas tant. 

J'aurai vu tout ça, de mon vivant. Passionnément. 

vendredi 18 juillet 2025

L'inéteignable Feu

1982-1983.

Timothé Biensusstanté était un camarade de classe un peu rondelet. C'était l'époque précoce des petits jeux mobile Atari. Ou étais-ce un Rubik's Cube ? des billes ? Je ne me souviens plus. T.B. n'était pas très sportif, donc aux récrés, il n'était pas surprenant de le voir se soustraire aux différents sports que nous faisions dans la cour. On ne remarquait pas tant son absence. Ne pas le voir jouer au hockey, au baseball, au drapeau, n'était jamais tellement surprenant. 

Et ça le servait bien. Facile à oublier, il avait été surpris sur l'heure du midi à voler par une soeur de la congrégation manitobaine qui nous encadrait à l'école St-Joseph-Des-Oblats, à Sillery. De l'autre côté de la rue du Collège des Jésuites. Qui devenait l'année suivante, le Collège St-Charles Garnier. Timothée s'était fait coincer et au retour d'une recré, notre enseignante avait pris un ton grave pour nous dire qu'elle avait surpris "quelqu'un" d'entre nous voler ses camarades et que ça n'arrivera probablement plu car on l'avait rencontré sur le sujet, et on allait aviser sa mère. Qu'il n'était pas nécessaire de savoir qui c'était, que c'était fondamentalement mauvais, et que l'honnêteté se lit dans les yeux de toute manière. 

Une phrase qui s'est cimentée dans ma tête pour la vie. Parce que c'est vrai. Tout se lit dans les yeux. Voilà pourquoi certains joueurs/joueuses de poker portent des lunettes fumées en jouant. vers 10-11 ans, on avait eu le réflexe de tous se dévisager et de tous les élèves, quelques 20-25, un seul levait le revers de son bureau et feignait de chercher quelque chose dans son pupitre, la tête sous le revers, avec des yeux hagards et d'une traitrise totale. Bien vite, on le regardait tous et je pense même que Jean-Vincent a dit à voix haute, car c'était une grande gueule: "Ouin...Timothée...". Ce à quoi Timothée avait spontanément dit comme un chat crache sa peur "Pff! pas rapport!" avant de plonger plus bas encore sous son revers de pupitre. 

On l'a laissé pleurer tout seul. Quand sa mère, qu'on connaissait tous car elle était très sympathique et était parent volontaire pour nos sorties de classes, quand celle-ci est décédée peu de temps après, précocement, on ne sait trop comment, la sympathie est revenue autour de Timothée, mais il était ignoré, ostracisé, catégorisé comme un larbin au service de sa malhonnêteté. 

Cancellé collectivement dirait-on de nos jours.

Le président des États-Unis était un grand ami du pédophile et trafiquant sexuel Jeffrey Epstein et de sa complice, la riche héritière de l'empire Maxwell, Ghislaine Maxwell. Les images ne mentent pas et sont disponibles partout. Son cardex d'invités existe assurément, et le nom du dément au pouvoir s'y trouve partout, ça ne fait aucun doute. 

Et il le sait. Quand on lui a demandé si, une fois président, il rendrait publique, le dossier 

On a entendu Pam Bondi dire qu'il y avait des dizaines de milliers de vidéos montrant Epstein en pleine pornographie juvénile. C'était au mois de mai dernier. Une allumette dans un feu qui allait brûler jusqu'à la semaine dernière. Où cette même Pam Bondi allait nier ce qu'elle avait précédemment dit au moins 2 fois, il n'y a pas de carnet d'adresses, pas de clients clairs, pas d'indices pouvant inculper qui que ce soit. Il n'y a pas d'histoire à raconter sur le sujet.

Ce feu qui brûle sous vos yeux, c'est de la fumée. Ça ne brûle pas. 

C'est un fantasme de mauvais menteur. Comme si Timothée Biensusstanté souhaitait que ce moment n'eût jamais existé, il avait existé. Plus on tente d'éteindre ce qui brûle, plus la flamme est huilée. Vous remarquerez les grandes annonces qu'on fera dans les jours qui suivent afin de faire dévier la conversation. On augmente l'extorsion que les États-Unis imposent au monde entier. Ensuite, on donne 50 jours à la Russie pour mettre fin à leur invasion de l'Ukraine. Deux choses si ridicules qu'il vaut mieux en rire.

La première proposition est illégale et injustifiée. On augmente pas comme ça des tarifs aux douanes. On soumet l'idée au Congrès qui votera dessus. Mais ce crétin d'en bas se moque des procédures. Une coquille vide qui ne serait même pas poussin, sinon poussin mental. La seconde ? Pourquoi la Russie devrait-elle écouter les É-U ? Vraiment ? Ce sont eux qui manipulent l'idiot. Le gouvernement Russe actuel est identique à celui des États-Unis actuel à ce niveau, il n'inspire aucune confiance nulle part. Ding Dong a condamné sa base de MAGA qu'il a appelé "stupide" de croire en "l'arnaque" de la liste d'invités d'Epstein, une liste inventé par les Démocrates (ment-il). 

Pourquoi les Démocrates ferait une telle liste si Bill Clinton s'y trouve partout aussi ? Ils n'ont rien à voir avec cette liste de clients. Mais les plus cochons s'y trouvent aussi. C'est de ça dont il est question. De cochonneries. Et rarement aura-t-on vu quelqu'un de plus coupable que lui autour du sujet. 

Ne veut pas en parler, dit que ça n'existe pas, que c'est inventé, dit que ça existe finalement mais promets de lancer les noms de ses adversaires politiques et idéologiques de gens qui auraient "vraiment fait du mal" comme si il y avait deux niveaux de mal à exploiter de la mineure sexuellement. Parle encore d'un "hoax!" donc d'une supercherie alors que l'unique supercherie (tromperie qui généralement implique du faux à l'authentique) qu'on comprend tous depuis janvier, c'est l'imposture de ce fils qui voulait plaire à papa, et qui a substitué pour vouloir plaire aux gens riches. 

Il sera pour toujours cette erreur politique au pouvoir. Ramenée une seconde fois pour sévir avec plus de folies encore. 

Il veut contrôler l'histoire. Ça ne fonctionne pas. Il veut diriger les flammes d'un feu qui se nourrit du vent. Il se veut soleil mais se brûle à son approche. Il ne peut pas éteindre ce feu comme il le voudrait.  

Il sera toujours ce vieux pervers, qui ouvre sa carrière politique par des prétendues poignées par le sexe de femmes qu'il trouve attirante (majeures?) et qui est en train de se consumer sur l'île des pédophiles de Jeffrey & Ghislaine.

Ses yeux sont d'une indécrottable malhonnêteté. On ne se comporte pas comme il le fait quand on a rien à se reprocher dans ce dossier. Il redéfinit chaque jour le mot grossier. Vivement que les États-Unis s'en trouvent noyés.  

Que ce feu ne cesse jamais de brûler.   

Le/la premier(e) journaliste qui lui dira "vous n'étiez ni assez riche, ni assez important pour être sur la liste d'invités de l'île d'Epstein" aura la spontanée confession qu'on connait tous. 

jeudi 17 juillet 2025

Blonde & Idiote Bassesse Inoubliable**********Love Over Gold de Dire Straits

Chaque mois, vers le milieu, tout comme je le fais pour le cinéma (dans ses 10 premiers jours) et tout comme je le fais pour la littérature (dans ses 10 derniers) je vous parle de l'une de mes trois immenses passions: la musique !

Le titre de la chronique s'inspire de 4 albums que j'ai tant écouté dans ma vie que j'en connais toutes les paroles, tous les sons, toutes les nuances, tous les tons, tous les airs, toutes les chansons, bref, je vous parle de musique qui est désormais composante de mon ADN.

Par ordre de création:

Blonde on Blonde de Bob Dylan

The Idiot d'Iggy Pop

Low de David Bowie

 The Unforgettable Fire de U2

B.I.B.I. c'est moi. C'est aussi la terminaison du mot habibi, voulant dire en arabe je t'aime

Musique, je t'aime. 

LOVE OVER GOLD de DIRE STRAITS.

Pour de vrai, j'ai passé entre 15 et 20 minutes à vouloir vous parler de Brothers in Arms, Making Movies ou de leur album éponyme, le premier. En 1978. La vérité étant que j'adore ces 4 albums complètement. 

Love Over Gold était leur 4e album en 5 ans. Le premier album était brut, pub rock acoustique, folk & blues. Ils se proposaient modestes. Mais on remarquait tout de suite le doigté de la guitare de Mark Knopfler. Aussi mélodique qu'harmonieux et son style intéressant d'écriture se remarquait. Un single mettant en vedette ce doigté avec une touche de jazz allait les faire entendre autour du monde. La slide guitar brillait et le côté atmosphérique s'imposant dès le départ. Au 3e album, on fait affaire avec le producteur de Springsteen et Tom Petty, et la production s'en trouve plus léchée encore. Cinématographique. De là le titre de l'album. Il est bon raconteur. Brothers in Arms est l'un des albums les plus vendus sur terre encore de nos jours. Dans les 10 plus vendus. Et offre country rock, rockabilly, mélancolie et solides riffs. Avec ce seul album, Mark Knopfler, le bassiste John Ilsley, le claviériste- organiste Alan Clark, le synthétiseur Guy Fletcher, la batteur Terry Williams pouvaient prendre leur retraite sans s'inquiéter jusqu'à la fin de leurs jours. 

Ça, c'était leur 5e album. Mais avec leur 4e, ils signaient leur identité. Fraichement sortis d'une épuisante tournée à travers le monde, Knopfler, inspiré par un long passage en autobus (ils ne sont pas riches encore) compose un morceau de 14 minutes sur la route des télécomunnications de Detroit. Il lisait alors Knut Hamsun qui évoquait justement cette même route. L'ingénieur Neil Dorfsman laisse Mark et ses musiciens improviser longuement sur ce morceau. Un morceau qui ne parait jamais long pourtant. Et qui prendra presque tout le côté A, des alors 33 tours. 

Knopfler utilisera une panoplie de guitare sur cet album. 4 Schechter Stratocasters, deux rouges, une jaune brûlée, une bleue, une Schechter Telecaster noire. Pour un morceau, qui sera le squelette du Private Dancer qu'il signera pour Tina Turner dans la même année, il utilise une Ovation Classique. Il utilisera la même pour la chanson titre. Mais jouera de l'Erlewine Automatic sur une autre. Parfois de la 12 cordes, parfois de la 6. Pour Telegraph Road, il joue de sa National Steel Guitar. 

De quoi rendre Neil Young gaga. 

Dire Straits est souvent un bel équilibre entre orgue, guitares et piano. La batterie est toujours savamment utilisée aussi. Usant souvent du frappé sur le contour de la caisse. 

Outre Private Dancer, qu'on avait pensé préférable à offrir à une dame, une grand dame de la chanson, on avait aussi composé un autre morceau qui serait finalement chanté par Gerry Rafferty sur la trame sonore du film Local Hero mettant en vedette Burt Lancaster. 

Mark Knopfler reste un sous estimé grand guitariste. Et fameux compositeur musical. 

Pour amateurs de country folk blues, guitares, croisement de Tom Petty, Neil Young et Bruce Springsteen, art rock, pub rock, slick riffs, jazz rock, contemporain, pop, voix plus graveleuse que mélodique. Du fingerpicking.      

mercredi 16 juillet 2025

Rosie & La Mort De La Citoyenneté (aux USA)

Le président des États-Unis qui menace directement une actrice des États-Unis de lui soutirer sa citoyenneté, ce n'est pas simplement quelque chose de juvénile, indigne d'un adulte et qui serait totalement illégal, mais surtout un test afin de voir avec quoi il arrive à s'en tirer, jour après jour. C'est un test calculé. Une démence mise sur table. Un élan de golf dans la dictature. Avec pour cible Rosie O'Donnell. Avant de passer à quiconque ne baise pas ses bagues. 

Restons clairs, une vanne de fin de soirée comme ça de la part du clown président c'est une envie molle de débarrasser de cette épine dans le pied qu'est celle qui l'a toujours dominée dans les échanges sur les réseaux sociaux. C'est un coup de tison dans le feu de le constitution voir si le papier brûle bien. Pour en effacer les traces. La démocratie, quelle tare ! La justice ? quelle tâche d'huile ! Les droits citoyens ? Voyons ce que j'en ferais bien...

C'est un ballon de fin de soirée afin de voir qui le prends en photo et salue son envol en l'encourageant. Qui crie, qui jubile, qui rit, qui s'insurge, qui se fâche, qui s'amuse, qui reste muet. Qui est il pour dire qu'elle n'est pas dans le meilleur intérêt pour les États-Unis ?. C'est elle qui soutire les subventions pour les enfants sous alimentés ? C'est elle qui pratique un racisme aveugle contre toute ethnie visible ? C'est elle qui empêche les gens de tout portefeuille de se faire soigner ?  Les considérations sérieuses qu'il y a à avoir c'est sur la santé mentale de celui qui passe plus de temps aux micros, sur les réseaux sociaux, les terrains de golf ou devant les caméras que dans des bureaux fermés à bâtir un monde meilleur. 

PERSONNE ne peut dire avec sérieux que le président des États-Unis actuel fait du bien aux Étatsuniens. Il reste la plus grande erreur politique et un simple facilitateurs pour les gens riches. Rosie O'Donnell pourrait monter un épais dossier prouvant qu'elle fait beaucoup plus de bien au peuple des É-U que l'inverse. 

Soyons encore plus clair. Rosie O'Donnell est née à Commack, New York. Son père est né en Irlande. a Immigré lui-même, enfant. Comme le grand père du président, qui était Allemand. Rosie est protégée par le 14e amendement de la Constitution des États-Unis, que le président fait semblant de respecter. Il ne peut pas révoquer sa citoyenneté comme on se commande un Coke Diet à Mar-a-Lago. Ou qu'on impose des taxes douanières d'ici le premier août. On les présente au Congrès et celui vote sur la chose. Ce ne sont pas des pulsions rageuses, ce sont des essais de 10 verges. Devant des arbitres qui ferment les yeux. Et qu'on peut influencer, menacer, corrompre ou intimider. C'est à eux qu'ils parlent aussi. 

"Est-ce que je peux faire un exemple d'une personnalité publique comme ça et m'en tirer ?" demande-t-il. Et si la réponse est oui.  Plus personne ne sera en sécurité Les manifestants dans les rues. Les immigrant(e)s Les journalistes. Les gens ordinaires partout. Et même les MAGA qui changeraient leurs fusils d'épaule. Qui sont de plus en plus nombreux. Ils sont même peut-être la cible derrière cette menace contre O'Donnell qu'il ne pourra pas mettre à exécution. 

Il faudrait cesser de traiter chacune des ses folies ouvertes comme des anomalies bizarres. Les marchés ont commencé à le faire eux-mêmes en ne réagissant pas à sa dernière menace de hausse d'extorsion douanières injustifiées. La stratégie a été utilisée déjà, avec le bannissement raciste musulman. Lancer l'idée, tester la réaction publique, la possibilité "légale", puis appliquer si personne ne vous arrête. 

O'Donnell a quitté pour aller vivre en Irlande le temps que Trump soit au pouvoir, après des années et des années à se faire insulter partout par le président, qui la harcèle sur son apparence, sa sexualité, son humanité. Et maintenant, une suggestion de lui retirer son droit d'être citoyenne du pays où elle est née, a été élevée, y a fait carrière, un pays qu'elle a aimé, mais qui n'est plus aimable. Surtout si vous êtres d'origine étrangère, de le communauté LGBTQ+ ou une femme. Et touche au trois spectres. Elle perdrait sa citoyenneté simplement parce qu'elle n'est pas d'accord avec sa manière de voir les choses ? Ce n'est pas de la politique. C'est de la vengeance persécutoire.  

La partie la plus épeurante n'est pas sa menace, il en fait toutes les heures, on s'en moque davantage, mais c'est tout le système dans lequel il plante les ordures verbales qu'il déblatèrent tous les jours. Un système désormais craqué, qui a ramené le drapeau d'un racisme décomplexé sur la place publique, et qui vient chatouiller aux États-Unis, la simple identité. La citoyenneté. 

Le gouvernement ne peut JAMAIS choisir son peuple. Le peuple choisit ses gouvernements.  C'est le démantèlement de ces deux phrases qui est en cour. Ce clown n'a jamais vu les É-U comme la République qu'elle est, il y voit un empire. Et se considère l'empereur qui s'y place au trône lui-même. 

Ce n'est pas à propos de Rosie. C'est à propos du pouvoir. Le plus près du pouvoir absolu sur tout possible. Comme le font ses idoles Vlad, Kim-Jong, Epstein. 

Si on ne démarre pas les conversations sur le sujet tout de suite, on aura peut-être jamais plus la chance de le faire librement. 

Cet homme est le cancer. 

Ça peur se soigner.  

Faut au moins essayer.

mardi 15 juillet 2025

Gens Riches: De L'admiration au Dédain

Il y a renversement culturel et social depuis quelques années chez les gens sains d'esprit.

L'admiration que l'on avait jadis pour les gens riches, ce sentiment qu'ils avaient réussi, l'envie d'être eux et de copier leur mode de vie, chez les gens sains d'esprit, je le répète, est passé au dédain depuis relativement peu.

Et ça n'a rien à voir avec la jalousie. 

Ce qui se passe aux États-Unis, cette montée du fascisme, joue un rôle majeur dans ce renversement de perspective. Dans la plupart des régions planétaires, mais probablement plus en occident, la conversation autour des gens riches à changé. Les réseaux sociaux ont aussi joué eu un grand impact dans nos sociétés. Ils ont validé le mot "social" dans leur nature d'existence. Ils ont un impact social réel. Ont élu Trump la première fois.  

Il y a ce mouvement qui a commencé à critiquer le 1% trop riche sur terre, il y a quelques années. 1% qu'on accuse de se fabriquer un monde sans partages ni équité. Ce qui est toujours vrai, mais maintenant très très exposé. Encore la semaine dernière on votait un congé de taxes aux plus riches du pays en soustrayant l'accès à la santé aux moins nantis. Et le soutien alimentaire aux enfants dans le besoin. Pour un congé de taxes au plus nantis. Dur de faire plus malsain.

Auparavant, on admirait les hommes et les femmes qui arrivaient à se monter une richesse à eux/elles seul(e)s.  Mais face à ce qui se développe sous nos yeux, et ce n'est pas lié à la jalousie, ce serait un devoir d'en mépriser plusieurs. Car ils ne sont pas tous ignobles. Les Femmes riches sont même bien souvent, de véritables bontés mondiales. 

Jusqu'en 1909, dans l'économie mondiale, les inégalités économiques atteignaient des niveaux records. Puis se sont succédés de grands moments comme la Première Guerre Mondiale, la Révolution Russe qui a mené au communisme, la crise économique de 1929, à Wall Street et la Seconde Guerre Mondiale. Ces cataclysmes ont forcés les gouvernements à taxer davantage les gens riches et les inégalités ont beaucoup diminuées jusqu'autour de 1980.

Entre 1978 et 1981, trois leaders importants mondiaux, feront basculer l'économie mondiale. Le Chinois Deng Xioa Ping a ouvert les portes de son pays aux usines fabricant des produits destinés partout ailleurs dans le monde. Né en 1972, TOUS nos jouets, enfants, étaient Made in China. On s'en moquait sans comprendre que c'était plus ou moins nouveau. L'anglaise Margareth Thatcher et l'Étatsunien Ronald Reagan ont encouragé largement la délocalisation et le néolibéralisme en est né. Pas grave si les travailleurs en Chine étaient exploités ou si ils avaient entre 6 et 12 ans. (encore souvent de nos jours).

André Orléan, économiste Français, a décrit le capitalisme comme étant une économie violente et anarchique qui a pour principe l'enrichissement sans limites des individus. Immanuel Wallerstein, historien des États-Unis, a dit du capitalisme sa caractéristique dominante est la recherche d'accumulation du capital afin d'y accumuler...plus de capital encore. Al Capone, criminel notoire de la Mafia de Chicago, dira que c'est le racket légitime organisé  par la classe dominante. Ça c'était de la jalousie de fils d'immigrés qui a tenté de copié le modèle sur une voie parallèle. Les 3 ne se trompent aucunement.

Le sale (et l'adjectif est bien choisi) secret du capitalisme est qu'il refuse de payer le coût des dégâts qui entraine son fonctionnement, ce qui réduirait les profits. On a donc recours à de coûts externe, on fait payer les autres, mais surtout pas nous. Warren Buffet est fier de dire qu'il paie moins de taxes que son assistante. Le Président des États Désunis leur ouvre toutes les portes.

Pendant ce temps, ce qui n'est pas payant tout de suite est coupé dans les gouvernements, dont tous les programmes climatiques qui n'alertaient personne quand on disait au début des années 1900, que les émissions en milliards de tonnes de CO2 augmentaient de 2,5% depuis 1750, ce qui déréglait le climat, mais quand on a présenté des chiffres plus ronds, dans les années 50, avec l'essor des moyens de transports et la révolution industrielle bien en selle,  un 10% a commencé à forcer à faire porter attention. Sans rien changer.  Même en 2021, avec des augmentation de plus 40 milliards de tonnes de CO2 partout dans le monde, le terre se réchauffe et il y en encore des idiots qui n'y croient pas. Parmi eux/elles, des gens riches qui ne veulent pas y croire. Parce que ça ne les rend pas plus riches. Ça coupe leur avion, leurs autos, leur bateau, leurs énergie fossiles, leurs investissements sur le pétrole, le plastique ou les mines. Ça freine leurs polluantes explorations lunaires. 

Ils/elles sont autour de 80 000 multimilliardaires dans le monde, et ils déséquilibrent au même rythme que l'écart de richesse se creuse entre eux et nous. Ils dépensent de manières parfois outrageuses. Le mariage récent de Jeff Bezos a fait paralyser Venise par des célébrités mondiales dont plusieurs étaient arrivés par jet privé. Dont Leonardo DiCaprio, prétendu chantre de l'écologie. Il a tenté de cacher son infamie, sans succès90 jets privés s'y sont rendus...Et vous avez vu la qualité de l'eau à Venise ?...

Les 50% les plus pauvres de la planète émettent en moyenne 1,6 tonnes par an de gaz polluants par année. Les 40% de la classe moyenne émettent 31 tonnes en moyenne, par année. Le 1% supérieur émet à lui seul 110 tonnes de gaz polluants...le 1%.

Les 10% les plus riches émettent 50% des gazs polluants au total sur terre. Et nient les changement climatiques à 80%. L'autre 20% le reconnait mais s'en christ. Trop de chiffres je sais, personne ne s'intéresse aux chiffres et tout le monde veut de l'argent. 

On a célébré récemment l'abolition de l'assurance santé aux États-Unis, donc la confirmation de la détérioration de la santé de millions de citoyens. On a célébré une loi qui accordait un pause taxes de 3 milliards aux gens riches des États-Unis. Le président dément des États-Unis a tenu une réunion secrète de 148 millions de dollars réunissant d'importants pyramideux crytpomaniaques. Le secret s'est su. Les magouilles resteront secrètes. On a salué les licenciements du non élu Elon Musk, qui devait couper dans un prétendu "gras", qui a atteint moins de 1% de son objectif et qui plonge le déficit des États-Unis dans un gouffre financier sans nom. 

Donc non seulement ils nous polluent les sens avec leurs fusées qui sautent, leur construction d'une douche à champagne sur un yacht (un oligarque Russe) ou des funérailles de 4 jours décrétés pour la mort du chien du roi de Thaïlande, mais en plus, ils polluent largement et fièrement la planète terre.

Qui d'ici 2025, aurait teinte de cimetière. Planétaire. 

Les gens riches ne font pas que détruire les États-Unis en ce moment, ils ravagent la planète en entier. 

Et faudrait les admirer ?