samedi 15 novembre 2025

Le Chien et sa Queue

On a plus besoin de le nommer mais on sait tous qui il est.

La pédophile verrue.

Il est épuisant. Nous sommes des millions à en être complètement épuisés. On est pas agacé(e)s, ni irrité(e)s, on est épuisé(e)s. Spirituellement, émotivement, mentalement drainé(e)s. Épuisés par ce cirque incessant qu'un seul homme force la planète à suivre jour et nuit. Et dont les singes et clowns ne nous amusent plus

Il est anévrisme de narcissisme et de bullshit. On ne peut plus aucunement lui parler, ni le corriger, ni le questionner, ni lui présenter des faits contraires pour plus de 4 à 5 secondes. Aussitôt que c'est fait, il se dédouane d'un "Fake news". Même si le monde parallèle qu'il crée de ses quantités industrielles de mensonges quotidiens n'est plus croyable. "Fake news" comme une alarme de voiture coincée dans un stationnement sans propriétaire proche. Il montre des signes de démence claire et déjà soulignés par Epstein de son vivant, de sociopathie et des teintes de dictature, TOUS LES JOURS. 

Il n'a aucune dignité. Aucun respect pour rien. Aucune honnêteté ne semble coller à ses propos. Aucune intégrité. Rien. C'est une épave humaine. Un ego creux dans un costume de faible qualité. Carburant à l'attention publique et nourri de tant de mensonges qu'il en devient absent de rationalité. Son essence est le jus de sa propre bullshit. 

Il est l'absolu contraire de fort. L'absolu contraire de brillant. L'absolu contraire de réfléchi. Il est d'une fragilité chaque jour à en faire décrocher la mâchoire. Il a la mèche courte. Se plaint comme un enfant. A les crises de colères des enfants toutes les fois que l'univers ne plie pas le genou devant lui ou ne lui baise pas la main ou le cul. Il gêne des millions d'Étatsuniens partout dans le monde. Oui, il change l'ordre mondial. Il discrédite les États-Unis. Les alliances se font ailleurs. Il ne peut tout simplement pas ouvrir la bouche sans paraitre stupide. Dimanche dernier, il annonce que dans un proverbial et toujours imaginaire deux semaines, tous les citoyens "qui ne sont pas riches" auront un 2000$ grâce aux revenus "records" des taxes escroquières douanières. Des taxes dont les juges des États-Unis, n'ont pas encore décidé si elles étaient légal, leur légitimité restant inexpliquée. Outre le très évident avarice. Comment croire ceux qui vous mentent si souvent ? 


Il est continuellement non préparé, insignifiant, insécurisé par des ennemis imaginaires, et a désespérément besoin d'applaudissements pour vivre. Il ment avec la confiance d'un leader de culte et le quotient intellectuel d'un tapis de bain. Il se CONTRECALISSE de son pays. Il se CONTRECALISSE de la religion ou des familles. Des travailleurs. De la santé des autres (voir photo ici à gauche). Il se CONTRECHRISSE de la paix. De la sécurité. Il ne se soucie que de l'attention qu'on lui porte, des louanges qu'on pourrait lui vouer, de l'autorité et l'abus de pouvoir dont il peut faire preuve, de la revanche contre quelqu'un quelque part. Tout en laissant savoir à tous qu'il est la pauvre victime maltraitée de je ne sais quoi. Comme si le monde entier l'avait aspergé de la mauvaise canne d'auto-bronzant. 

Il a la maturité d'un ado intimidateur de l'école secondaire, l'empathie d'un bloc de béton. Et le moteur cérébral d'un aspirateur Roomba confus fonçant toujours dans le même mur sans arrêt. Tous les jours de nouveaux mensonges, tous les jours de nouvelles colères, tous les jours de nouvelles insultes, tous les jours de nouvelles menaces, tous les jours plus gênant, pathétique, insécure.   


  Il a transformé le racisme et la misogynie en plateforme électoral. La religion, en constitution. La stupidité est valorisée. La cruauté, normalisée. Il incarne l'ignorance la tricherie, la manipulation, l'avarice, l'arrogance, l'immaturité, le délire mental, le culte de la personnalité, le sexisme, le racisme, la fierté de faire du bruit même si ce sont des pets qui puent. Il normalise le fait d'avoir absolument tout faux. Mais de persister avec le mensonge. Il carbure à la haine. Et il penserait avoir le Prix Nobel de la Paix?

Il a convaincu les plus pauvres de portefeuille, d'éducation, et d'esprit, de le glorifier. Pendant qu'ils se moque d'eux derrière des portes dorées. Il ne les aiderait jamais. Ne pisserait jamais sur eux si ils étaient en feu, mais pisserait sur eux n'importe quand autrement. Il a prouvé chier sur eux, après tout. Sa catastrophique toxicité prendra des années à déconstruire. Probablement pas de mon vivant. À 53 ans. 

Ce n'est plus de la politique, c'est de la simple humanité de base.


Ils sont entre 8 et 14 dans le monde à croire que le président des États-Unis est innocent dans le dossier Epstein. Ça déborde de partout depuis mercredi. 

Se passera-t-il quelque chose maintenant ? Rien devant les tribunaux, c'est certain. 

Ils sont contaminés. 

La justice a le cancer aux États-Unis. Le cancer se soigne.


Le pervers dément sera exposé jour après jour. Le dossier Epstein pointe. On devine qu'ils ont tout effacé comme évidence de Trump et les jeunes filles. Que c'est pour ça que ça sort au compte goutte, et un peu n'importe quand. Il ne japperais pas, mais sa queue...

Il a le culot de prétendre l'avoir rencontré une ou deux fois, peut-être jamais, malgré minimum 7 photos en sa compagnie. Démence intense.  

Ils semblent si paniqués à la Maison-Blanche de maintenant voir qu'il était encore en contact avec Epstein dans son premier mandat, et qu'il ne fait plus que menacer car la démence le commande, que la chute semble se poindre.

Sa fin...

Comme tant de choses depuis 10 ans, doit-on maintenant enfin y croire ?  

vendredi 14 novembre 2025

Poisson, Aimant les Ordinateurs et les Gens Excitants et Attirants

Avant que la planète (claire) ne les connaissent par The B-52's, icônes kaleidoscopiques de la nouvelle vague musicale Ricky & Cindy Wilson étaient d'abord frère et soeur, à Athens, en Georgie. Leurs profonds liens créatifs est devenu le moteur émotif et artistique d'un des bands les plus intéressants né de la fin des années 70. 

Ricky, né en 1953 et suivi de sa soeur 4 ans plus tard, grandit dans une famille tissée serrée du Sud des États-Unis, développant avec Cindy une solide complicité, mais aussi une fascination commune pour la musique et tout ce que l'imagination pouvait créer. Ricky, qui ne connaissait pas le mal et ne tenait qu'à offrir la meilleure version de lui-même tous les jours était aussi introspectif. Il a été attiré par la guitare très jeune. Il développe un style non conventionnel de jeu, accordant sa guitare différemment et jouant de manière allumée et très rythmée. Cindy, expressive et deux fois plus allumée gravite autour. Ricky est son idole. Ils passent ensemble une enfance à se donner en spectacle pour des ami(e)s à jouer et à créer ensemble. Des qualités qui unifieront aussi le band à venir. Quelque chose de tissé serré. Ricky se sait aussi non conventionnel. Il n'est pas attiré par les filles, mais par les garçons. Cindy trouve son frère encore plus unique. 

Ils seront inséparables.

Fusionnant leur énergie punk, surf rock, et leur excentrique humour, avec leurs ami(e)s Kate Pierson, Fred Schneider et Keith Strickland, vers 1976, on formera The B-52's après un party ou on s'amuse tant que le band improvisé prend forme. Spontanément chaotique on se trouve aussi magiques. La guitare de Ricky est le coeur du band. les signatures de riffs de Ricky guident les morceaux. Cindy joue du piano, du clavier, danse et chante. Gratte la guitare parfois. Kate chante aussi. Ensemble, elles ont de superbes voix. Fred jase au micro dans le style sprechgesang. Il a toute une tête. Keith est batteur. Moins exubérant que sa soeur il composera majoritairement les morceaux et est la colle qui contrebalance les danses folles de Cindy, Kate et Fred. Leurs liens étroits est palpable. Toujours souriant, positif et radieux, il est protecteur de sa soeur et de son band, et discret leader. On en parle comme de l'âme la plus saine du groupe. Il a une vision artistique forte et claire, mais ne commande jamais l'attention. Il rééquilibre par une certaine sobriété, un band qu'on pourrait nullement prendre au sérieux. 

Issu du Sud dans la Georgie historiquement raciste, l'État est aussi très conservateur et homophobe. Au début des années 80, on stigmatise et on ne veut pas comprendre le SIDA. Son homosexualité reste "secrète." Le band sait, mais publiquement, il est tout aussi discret. Vers 1983, alors que le band a déjà quelques classiques du new wave offert au monde de la musique, Ricky apprend qu'il a le SIDA. Il n'en parlera pas. Il le confessera uniquement à Keith Strickland. De nature privée, il vit son défi seul. N'en comprend peut-être pas encore l'importante dégénération. En 1983, la maladie est encore dans l'ignorance. 

C'est dans un an, avec la mort de Rock Hudson, qu'on comprend pour vrai que la maladie assassine vite. 

Malgré sans santé de plus en plus déclinante, Ricky continue de travailler sans relâche à la concoction de leur album de 1986, Il y infuse sa créativité, son optimisme, ses signatures sonores et inspirées. 

A seulement 32 ans, le 12 octobre 1985, Ricky succombe au SIDA, surprenant tous les membres de son entourage incluant sa soeur Cindy, 28 ans, qui en est compréhensiblement dévastée. Le band prendra un hiatus le temps de ce remettre de cet immense choc. Elle perd plus qu'un frère, elle perd une partie de son coeur. Son indélébile présence dans sa vie sera meurtrie.

Créatif compas pour la formation, on se réinvente dans la continuité vers la fin des années 80 et dans les années 90. Avec succès. Keith passe de la batterie à la guitare. Ricky aurait probablement aimé. 

Mais pas autant que sa soeur l'aura aimé. Ricky quitte notre planète pour une question de timing. Le SIDA se guérit à 90% lorsque traité.

Leurs rires partagées perdurent dans le coeur de Cindy. Ils sont parfois, encore 5 dans leurs coeurs. 

Octobre dernier, marquant le 40e anniversaire de sa disparition.

jeudi 13 novembre 2025

ADN Musical

53 albums reflétant ce que je suis devenu. Parce que j'ai 53 ans. Même à 53, j'ai trouvé l'exercice difficile laissant de côté Delerm, Bashung, Bryan Adams, Psychedelics Furs, Iron Maiden, Culture Club, Twisted Sisters, Neil Young. Tous personnellement importants pour mon oreille et mes sens. 

Par ordre de découverte le plus précisément pensé.

The Dream of the Blue Turtles de Sting. Première cassette achetée avec mon argent (avec une de Bryan Adams en même temps). Je me sentais grand. Jazzy, pop. Sa voix est unique. Certains morceaux ici sont encore des favoris à vie.

The White Album des Beatles. Mes parents sont parfaits boomers (1947 & 1948 respectivement). Ils ont donc été au coeur de la révolution Beatles Rolling Stones et nous y ont initiés malgré nous, enfants. Ce double album a été surécouté de ma part. Si varié. 

Led Zeppelin IV de Led Zeppelin. Je me revois descendre les marches du sous-sol du 902 Chemin St-Louis, à Sillery, entendre dans la radio du sous-sol les premiers accords de When The Levee Breaks, sentir le ciel s'ouvrir, et y arriver tout de suite après, quand Stairway to Heaven a suivi. Moment magique. J'ai aussi surconsommé le II.

The Wall de Pink Floyd. Emo ado, j'ai d'abord vu le film (intoxiqué) et l'album double était un incontournable au secondaire. à jeun aussi, mais pourquoi bouder son plaisir ?

The Rise & Fall of Ziggy Stardust & The Spiders From Mars de David Bowie. L'épiphanie. Loving the Alien, Modern Love, Ashes to Ashes, China Girl et ce punk aussi ? Passion née pour ce bougre de bougre, dont le personnage de Ziggy est né dans la semaine de ma naissance. C'est pas innocent...

Standing in the Dark de Platinum Blonde. Le grain de guitare. La batterie. La base. Le clip underground. J'ai tant aimé cet album. J'avais l'impression que j'étais le seul sur terre à l'écouter et qu'ils l'avaient fait juste pour moi. Le premier morceau est encore un frisson pour moi

The Unforgettable Fire de U2. La découverte du band en même temps que celle de mes racines paternelles. Rien n'était plus cool que le riff d'ouverture et la batterie d'In The Name of Love dans un party scolaire. Et Bono, sa voix, sur ce disque, solide investissement. 

So Red The Rose d'Arcadia. J'ai été un super fan de Duran Duran, et leur meilleur album aura été pour moi un album...d'Arcadia. Surécouté. Gothique et sensuel. Magique adolescence. Je voulais leur 20 ans, les ai presque qu'eues. J'ai encore l'unique album, entier, sur mon téléphone auquel je retourne de temps à autre. Baroque. 

Misplaced Childhood de Marillion. Un album concept parfait. Un spectacle en première partie de Rush, qui nous as fait quitter avant la fin parce qu'on vibrait trop encore sur la première partie.

The Smiths de The Smiths. Travailler dans un camps d'été au chalet avec les airs de ce merveilleux band qu'une merveilleuse fille me faisait découvrir. Cet album est estival pour moi.

This is the Sea des Waterboys. L'Irlande dans les veines. Cet album contient ma chanson préférée sur terre que j'ai eu la chance d'entendre et chanter en spectacle en septembre dernier, ému. J'ai leur 6 premiers albums.

Music for the Masses de Depeche Mode. Album parfait ado. Clips d'Anton Corbikn encore meilleurs. La chanson d'ouverture me donne encore des frissons, l'enjoliveur qui tourne aussi.

Starfish de The Church. Incapable de sauter une seule chanson là dessus, j'aime tout. Et pourtant j'avais acheté pour une seule chanson à l'orgine. Band sous-estimé. 

Wish You Were Here de Pink Floyd. Bien entendu, certaines fois, je rétropédalerai et découvrirai sur le tard grâce à une oeuvre plus récente. Grand fan, en secondaire 4 de A Momentary Lapse of Reason, sur Wish...J'ai été ramené à Animals et à celui-là Souvent. Aérien. Hanté.

Les 5 Saisons d'Harmonium. Meilleur album Québécois ever, selon moi. Parfait du premier au dernier morceau. Mélodieux, dixie, je le chante par coeur. (et humblement, assez bien).  

So de Peter Gabriel. M'a fait découvrir Genesis, et son oeuvre solo où l'album que j'écouterai le plus sera en fait celui de la voiture. Mais sans So, je ne m'intéresse pas à PG. Immense talent.  

Houses of the Holy de Led Zeppelin. Souvenirs de piscine chez le désormais Docteur Breton pendant l'été. Parfois même sur l'heure du diner, finissants du secondaire. Entre les cours. Et cette trame sonore, autour.

Exile on Main Street des Rolling Stones. Une compilation dans ma famille m'avait fait découvrir le band plus jeune, et j'ai tout aimé entre 1968 et 1975. Même au moins 1h30 du matériel d'après. Mais ce double, pour moi, est parfait. 

Low de David Bowie. Un album qui a sauvé ma vie. Me l'a réenligné. Ado. Comme Catcher in the Rye dans les années 80. Au bon endroit, au bon moment. J'y retourne encore souvent, mon préféré à vie, tout artistes confondus. 

The Idiot d'Iggy Pop. La même année, 1976 à 1977, à Berlin, Bowie et Iggy travaillaient ensemble ce chef d'oeuvre underground qui est un des 4 albums que j'ai le plus écouté dans ma vie. Mais n'ayez crainte, je ne tuerai personne comme l'assassin de John Lennon avait une copie de Catcher in the Rye dans ses poches quand il l'a tué, ni ne me pendrai comme Ian Curtis, de Joy Division, qui écoutait ce disque en se pendant.  

Substance de New Order. Justement, sans New Order, je n'aurais pas connu Joy Division. Si NO accompagnait tous nos partys ados, c'était en raison de deux morceaux de cet album double. Mais je listais mon vrai préféré du band, ce serait leur premier post-mort d'Ian Curtis. Parfait.

Blonde on Blonde de Bob Dylan. Fameux album double dont je n'arrives pas à trouver un seul mauvais morceau. Surrécouté aussi. Ne m'en tanne aucunement avec le temps. Aussi sage que grisant. Americana folk. 

Green de R.E.M. Je devais placer un de leurs albums et celui-là marquait mes 16 ans. Les cordes, les mélodies, l'americana encore, leur meilleur selon moi.  

The Velvet Underground & Nico de The Velvet Underground & Nico. J'ai un coffret de l'intégral du band et un film documentaire de Todd Haynes en DVD du mythique groupe que j'adore. Reed en solo aussi. Sombre, éclectique, rock, avant-gardistes, pop art. 

Frank's Wild Years de Tom Waits. Le plus théâtral, accordéonné, cabaret, cirque, crooner, inspiré (selon moi) des ses albums, plusieurs morceaux là dessus sont parmi mes préférés de lui. Que j'adore tant. J'ai encore sur mon téléphone cet album en entier. Musique de rêve fiévreux.

Tommy de The Who. Cet album double, ce film, doublé en VHS, acheté en DVD depuis par la suite, ont été omniprésents de mon secondaire au CEGEP.

Lovesexy de Prince. Adoré Prince. Les albums précédents contenaient tous de fameux morceaux, mais restaient inégaux pour mon oreille. Celui-là est un tout. Il le sait, pendant un temps, on ne pouvait le télécharger qu'en entier, sans couper les morceaux entre eux. 44 minutes de vibes.   

Desintegration de The Cure. Ouf! Cet album a été surjoué de ma part. Toujours aimé The Cure mais là dessus, encore plus. Sombre et hantant.

Le Dôme de Jean Leloup. Toujours au CEGEP, Jean a été insolemment parfait là dessus. 

Deep de Peter Murphy. Avions une émission de radio et avons fait découvrir aux élèves du CEGEP Ste-Foy. Fameux album.  

Dry de P.J. Harvey. Je suis amoureux de Polly Jean. Cru, primaire, féroce sans le cacher, tout un premier album. Toujours suivie par la suite. Vue en spectacle aussi. J'adore PJ.

Henry's Dream de Nick Cave & The Bad Seeds. Y a aussi un Harvey dans les Bad Seeds. Aucun lien de parenté. Mais La belle PJ aura une liaison amoureuse, un temps, avec le ténébreux géant Australien. Fiévreux, gothique, intense, furie contrôlée, j'adore son univers. Les 4 premiers morceaux sont parfaits.

Achtung Baby de U2. Une des plus belles réinvention jamais réalisées par un band. Sensuel, électrifié, proto-techno-punk. Je l'ai écouté tout 1991-1992, lors de mon passage universitaire à Sherbrooke. 

Goo de Sonic Youth. Collision entre le noise, le grunge, le rock et le shoegaze. Je ne me doutais pas que j'aimais tant. Et que le shoegaze serait mes sons préférés. Je suis aussi amoureux de Kim Gordon.

Loveless de My Bloody Valentine. Voilà un des 5 albums que j'ai le plus écouté dans ma vie. Je ne le savais pas avant cette année, mais mon son préféré, c'est justement le shoegaze. Guitares éthérées, sons de nuit ou d'été. je suis aussi amoureux de Belinda Butcher.

Blood on the Tracks de Bob Dylan. Chef d'oeuvre qui est meilleur encore avec l'âge. Même si il parle de séparation amoureuse, moi, au contraire, en 1992, je trouvais la femme de ma vie. Toujours à mes côtés. Intime et adulte. 


For the Beauty of Wynona de Daniel Lanois. Impression de rêve, guitare bluesée, ambiance cinéma, entre terre et éther. Organique. 

Roxy Music de Roxy Music. Explosion glam de décadence art-rock. J'adore Bryan Ferry que j'ai connu avant Roxy Music. Brian Eno aussi. Ici, en 1972, ils sont tous deux ensemble sur la même galette. Fameux premier album, chanson d'intro d'un band parfaite aussi.

Kind of Blue de Miles Davis. L'ère grunge des années 90, et tous leurs dérivés, m'ont tant déplu, je me suis largement investi dans le jazz et j'ai commencé par devenir très intéressé par Miles Davis. J'ai commencé par celui-là et m'en suis grayé 6-7 autres. J'étais trompettiste à l'école secondaire. Mais rien comme ça. Ça me prenait une teinte jazz dans tout ça. 

Penthouse de Luna. Vu Luna en spectacle, un de leurs derniers spectacles, et Dean & Britta ensuite. Ai-je besoin de vous dire qu'en spectacle, je n'avais de yeux que pour Britta Phillips ? cool, urbain, mélodique, guitarisé, encore écouté cette semaine.

Vauxhall & I de Morrissey. Riche, intime, emo, élégiaque, un des morceaux est chanté à la perfection entre l'amoureuse et moi, elle faisant les somptueuses voix arrières subtiles, et ça m'émeut en voiture. Pourtant les paroles nous séparent...Fameux disque. Aucune chanson ne me déplait. Mais Moz...des fois...au civil...

Dolores de Jean-Louis Murat. Un autre artiste qui au civil serait mon ennemi. Mais sa musique, découverte par cet album, plaintivement velouté, arrangements aériens, sculpteur du son boulimique. J'ai beaucoup aimé Murat. L'artiste. L'homme avait ses problèmes.

( ) de Sigur Ros. Odyssée fragile d'une beauté bouleversante. Chantée en islandais et parfois en langue inventée, c'est pratiquement de la musique de films. Intense. Je suis alors travailleur dans le monde du cinéma, justement.  

Play de Moby. Je suis papa. Et notre fabuleux garçon danse sur un des morceaux d'un petit coup de pied. C'est magique. Ambiant, dansant, techno fun. Incontournable pour moi pendant plus d'un an.  

Stories From the City, Stories From The Sea de P.J. Harvey. J'ai été relativement déçu quand j'ai assisté à son dernier spectacle quand elle n'a rien joué de cet album formidable ni de Dry. Cran urbain, musique alternative inspirée de tournage de film indépendant. Partenariat avec Thom Yorke. J'adore. 

Kid A de Radiohead. Justement Thom Yorke et sa gang. Que je suis depuis leur premier album, en 1993. Autre formidable exemple de réinvention. Froid électronique, mais chaude ambiance. Aliénation transformée en Transcendence artistique.

In Rainbows de Radiohead. Définitivement un de mes bands préférés à vie. Cet album. donné au public qui pouvait l'acheter n'importe quel prix et qui s'est vendu en moyenne 6 $ US. Moi je l'ai piraté gratis, mais encore une fois, y a aucun morceau que je saute là-dessus. J'aime même toujours le même frisson sur l'entrée de la guitare du premier morceau.

The Suburbs d'Arcade Fire. J'ai écouté ceci plus d'un an dans ma voiture. Nostalgique, americana de ses Étatsuno-Québécois. Dont les 4 premiers albums, sont pour moi, des sans fautes. Ce 3e, coïncide avec notre arrivée...en banlieue.

Dommage Que Tu Sois Pris d'Avec Pas d'Casque. Folk rock intime et poétique, je suis un immense admirateur de Stéphane Lafleur, en musique comme en film. Ce mini-album est parfait et chaque ligne qu'il chante pourrait m'inspirer une chronique. Je l'adore. Vu en spectacle avec les Soeurs Boulay.

Reflektor d'Arcade Fire. 4e album du band, un double, où on travaille avec Bowie. Funky, introspectif, exotique, colère existentielle, aucun morceau sur ce généreux album ne me déplait. Je me souviens l'avoir écouté dans la nuit avant sa sortie. Moment culte engravé dans mon coeur. Temps plus heureux pour ce band désormais sensiblement déchu. Pour des histoires de cul. 

Astral Weeks de Van Morisson. Un autre cas de suivre l'artiste, pas l'homme. Transcendent soul acoustique, fluté,  aérien, j'ai particulièrement savouré dans notre voyage magique en famille, à Hawaii. Mystique.

Songs of a Lost World de The Cure. Difficile de faire plus Meta. 4 jours après la sortie, Le clown présidentiel était réélu. On connait la suite. On vit dans un monde un peu perdu ou l'honnêteté semble un affront. Élégant et sombre existentialisme. Très mature. Fameuse essence musicale.

Delaware de Drop Nineteens. Bien que lancé en 1992, j'ai découvert seulement cette année, en cherchant sur le shoegaze, bijou de guitares riches, tapisserie sonore qui me transporte entièrement. Voix doubles genrées, comme je perçois les genres en totale égalité. S'y trouve tout pour aimer. 

Vous placez tout ça dans un mélangeur de cuisine, avec du Bright Eyes, My Morning Jacket, Waxahatchee, Joni Mitchell et du The Clash, et vous trouvez mon ADN musical.

mercredi 12 novembre 2025

Impardonnables

Vendredi dernier le criminel président des États-Unis a pardonné Micheal McMahon. Ancien policier du New York Police Department. 

Un traitre.

Il avair écopé de 18 mois de prison pour avoir été agent de liaison avec la Chine, donc pour traitrise nationale. Drôle de hasard, le président des États-Unis vient de jaser avec l'autocrate Chinois Xi Jingping. Sa campagne de répresson transnationale n'a pas été jugé si grave par le président larve. 

L'imbécile peureux a pardonné près 1700 criminels dans son seul second mandat, qui n'a que 11 mois, le 20 novembre prochain, mais qui donne l'impression qu'il coule son pays depuis 10 ans. Parmi eux, les minions qui ont travaillé fort pour inventer des preuves que l'élection  de 2020 avait été volée, comme Rudy Giuliani. Sidney Powell, Kenneth Chesebro, Jenna Ellis, Christina Bobb et John Eastman. Googglez-les,vous verrez le niveau de vermine qu'ils/elles sont. 

Mark Meadows, qui avait refusé de coopérer sur ce qu'il savait des évènements du 6 janvier 2021, était en prison pour cela. Non seulement il est pardonné mais reprend du collier à tricher travailler près du président à nouveau. Plus de 1600 criminels, enfin TOUS les emprisonnés pour avoir envahis et démoli le Capitol, causant la mort de 5 personnes et coûtant 30 millions de dommages, ont non seulement été pardonnés, mais une large part ont aussi trouvé un emploi dans le groupe terroriste gouvernemental ICE. 

David Hanna, qui est celui qui, individuellement, a le plus donné au parti des tricheurs en poste, 145, 500 $ avait vu sa sentence prolongée quand il a été prouvé qu'il avait détruit des documents exigés en commission royale. Il a été pardonné par le président aux 34 accusations criminelles.

Changpeng CZ Zhao, j'en ai parlé plusieurs fois, est le cryptobandit, fondateur de Binance, qui a fermé les yeux sur les investissements de groupes terroristes, de réseaux de pédophiles, savait et n'a rien dénoncé car ces gens lui étaient payant. Zhao a aussi été très payant pour la famille Trump les rendant très fortuné en crypto. L'amateur de crypto et de pédophilie, le président actuel, l'a aussi pardonéé, feignant de ne le connaître. Il a aussi fait tomber les accusations criminelles de sa compagnie, tout en commettant un délit d'initié, quelques heures avant que la conversion de dividendes ne passent en dollars Étatsuniens. 

George Santos, qui était emprisonné pour fraude et vol d'identité (11 fois), a aussi été pardonné parce qu'entre ripoux, on s'aime comme des jaloux.

Imaad Shah Zuberi, était en prison pour les 12 prochaines années parce qu'il a fraudé de multiples fois, a fait de l'évasion fiscale et de l'obstruction de justice. Mais il avait fait d'importants don au criminel président. Il a donc été pardonné.

Les stars de télé réaltié Julie & Todd Chrisley étaient en prison pour tentative de fraude et d'évasion fiscale. Mais c'est admiré par l'actuel moron, lui-même, personnage de télé-réalité, et rien d'autre d'intéressant. Ils ont été pardonnés. 

Le fondateur de Nikola Corporation, Trevor Milton, était en prison pour fraude et déclaration mensongère sur ses avoirs, il devait y être pour 4 ans. Mais non, il aime les tricheurs ce président. 

Les fondateurs de HDR Global Trading Ltd et de Bitmex, bandits de la cypto, ont été pardonnés. Le tricheur président a décimé complètement l'escouade anticorruption, laissant le champs libre à la corruption. Même que le président les reçoit avec un copieux souper à la Maison Blanche, dans l'attente de la construction de leur salle de bal nazie. Il reçoit les pirates pyamidaux qui le rende riche. Mais il dira qu'il ne connait personne dans la crypto.

Ross Ullbricht était un autre escroc financier associé aux libertariens a également été pardonné. 

Pourquoi, un blogueur de Montréal comme moi, l'an dernier, qui avisait que ces tricheurs, si ils gagnaient, s'organiseraient pour mieux le faire que la première fois, et qu'ils se protègerais à vie et que personne aux États-Unis, ou en tous cas, pas assez,  n'ont eu la clairvoyance de voir venir la criminalité en cour ? Justement, parce que je suis rien publiquement. Mais eux, sont la criminalité sous nos yeux.

On dit que c'est plus d'un milliard que les États-Unis ont perdu en restitution de pardon. Les pardons effacent les montants financiers que devaient payer en pénalités, ces criminels. Zhao a lui seul devait 50 millions. Milton, 676 millions. Ullbricht, 183,9 millions. HDR Global Trading, 100 millions.   

L'administration passée de Richard Nixon parait si peu filou par rapport à celle-ci. 

Et pourtant, Tricky Dicky passait, jusqu'à tout récemment, comme le président le plus ripou de l'histoire des États-Unis. Si il avait été vivant, bien entendu que le président l'aurait pardonné.

Vous savez ce qui restera toujours impardonnable ?

D'avoir élu ce bandit une seconde fois.       

Ça, c'est la vraie traitrise.

Le plus traitre des traitre, c'est le président lui-même. Hier il reçevait un ancien leader d'Al-Qaïda Ivoit photo, ci-haut, à gauche), le terroriste Mohammad al-Jolani. 

mardi 11 novembre 2025

La Belle Nuit dans Le Delta Américain

Il y a exactement une semaine, se décidaient des élus dans quelques États des États-Unis. Et des juges dans des cours suprêmes des États. J'apprenais du même coup que chaque État avait sa propre cour suprême. 

Ça a été une soirée formidable où les gens en ont eux assez et les Démocrates n'ont pas simplement gagné, mais on tant tout balayé qu'on pourrait croire que les deux chambres gouvernementales, le Sénat et le Congrès, pourraient devenir Démocrates à la mi-mandat, l'an prochain. 

Présentement, au Congrès 219 Républicains sont élus et 213 sont Démocrates. 3 sièges sont vacants. En raison de 2 décès et d'une démission. Tous ces sièges sont en jeu à la mi-mandat. Au Sénat, 45 Démocrates ont un siège, 3 sont indépendants, et 53 sont Républicains. Ils sont tous élus pour 2 ans, de là, les élections de mi-mandat. Qui seront l'an prochain trrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrès suivies. Jamais un président n'a été si peu populaire.

Couper les programmes alimentaires avant Noël ? Ça ne devrait exister que chez les vilains dans les mauvais films. 

Ce qui a plus ou moins passé inaperçu, parce que les médias ne retiennent souvent que le plus bruyant et sous les projecteurs, c'est ce qui s'est passé au Mississippi. État du Sud des États-Désunis. 

Les grands titres n'en avaient que pour la Virginie, New York ou le New Jersey. Mais la vraie belle histoire, le vrai changement majeur se déroulait discrètement au Mississippi. La plupart des gens à l'extérieur de l'État ne s'en rendent pas tous compte encore. Ils diront que c'était une course serrée, un rebrassage régional, mais la plupart des gens allumés, qui connaissent le terrain, ceux et celles qui ont vu la lumière s'éteindre sur des villes considérées depuis longtemps comme des causes perdues, ont senti la terre bouger, mardi.

Parce que le Mississippi n'a pas attendu d'en avoir la permission. Les gens parlent de super majorité mais ils passent à côté du vrai miracle. Ça a changé de camp pas parce que ce serait une nouvelle sorte de voteurs, ça a changé de camp parce que les gens en ont finalement eux assez. Ils/elles ont organisés leurs communautés. Ils/elles se sont présenté(e)s les uns pour les autres. Ils/elles ont construit leur propre momentum sans la cavalerie. Pas de couverture médiatique nationale sous les projecteurs, pas de poches profondes ou de machines dans la campagne électorale, simplement des gens du Mississippi, fatigués, fiers et déterminés qui ont décidé ensemble que "sans espoir" étaient des mots dits par des gens qui ne mettent pas le pied au Mississippi. 

On pouvait le sentir dans l'air comme le bruit d'une porte qui se ferme fort. Ou encore le son du poids de la pluie sur la poussières juste avant l'aube. La tranquille résolution des visages de ceux et celles qui passent leurs vies entières à se faire dire que leurs vies n'ont pas d'importance. Qu'ils/elles ne changeront jamais rien. 

Mais cette fois, c'est ce qu'ils/elles ont fait. Ils ont changé. Ils ont élu une cour suprême d'État, Démocrate. C'est ce que les Démocrates doivent comprendre et s'apprêter à surfer comme vague. Vite. Le support y est, les votes maintenant aussi. Ce qu'il manque n'est pas d'y croire, ce sont des investissements, sur des décennies où on s'était toujours dit que le Sud est beaucoup trop rouge, trop têtu, pour penser élire des Démocrates. THEY DID. Démocrates, vous ne pouvez pas gagner un combat auquel vous ne vous présentez pas. 

Arkansas, Mississippi, Alabama, Louisiane. Ces endroits ne sont pas des terrains minés de gens à 8 dents votant pour des gens à 8 yachts aveuglément. Ces États sont remplis de gens qui croient aussi au bien.

À la décence. Qui attendent des gens qui cesseront de se moquer de leurs accents pour écouter les mots qui se disent. Près de 30%, en Arkansas, sont "indépendants" donc sur la clôture. Lobby, Dems. Ces gens attendent d'être inspirés. On doit croire, se reconnaitre dans les candidat(e)s. Ce sont des gens qui sont issus des champs et des magasins, pas juste des gens qui viennent de la liste de don au parti. Gens dont on va teindre les cheveux et polir le passé. Les leaders doivent faire sentir autre chose que la répulsion. Des leaders qui peuvent rappeler que la politique peut encore parler de dignité humaine. Pas ju$te le $igne de pia$$e. Ça s'applique chez nous aussi. Au Québec.  

Parce que depuis trop longtemps, le Sud des États-Unis ne manque pas du support, mais il manque de foi. Foi en les institutions qui prétendent représenter la population. Foi envers le peuple. La foi qui manque est celle du parti Démocrate qui abandonne le Sud. Pas celle du peuple. 
Le vent tourne. 

À rouler sur la 49 au coucher du soleil, on y verra des vieux toits de grange à moitié démolis, des fantômes d'épouvantails rouillés le long des clôtures de métal, les champs de cotton qui s'étendent comme la plus immense des courtepointes. Si on s'y penche moins en surface, on y trouvera la vie qui grouille. Des gens qui se rassemblent sur les galeries anciennement occupées par des hommes noirs grattant leur guitare pour y chanter du blues. Des lampes à l'huile sur les galeries. Des enseignants achetant du matériel scolaires à même l'argent de leur maigre salaire. Les représentants religieux ouvrant leur garde-manger pour ceux et celles qui en ont besoin. Pendant que le président fait le contraire et se fait huer en public. 

Dans chacun de ses moments, quelques chose attend de s'allumer. Et a fait lumière mardi dernier. Dans la plus belle des lumières de la lune d'automne. Une fente dans l'armure de l'inévitable. Un rappel que ce qu'on sème, va pousser. Quelque chose de beau et d'engagé. D'enragé. Quand les gens du Mississippi se sont levés, ils n'ont pas qu'élu de nouveaux visages. ils ont ressuscité une vérité que le pays passe son temps à oublier. 

Le Sud n'est pas perdu. Il n'est que volage, capricieux, rétif, rebelle, indocile, entêté, récalcitrant. Un peu. Shoots from the hip. Si le parti démocratique a la sagesse d'écouter les résultats, un déferlement progressif bercera le Delta. Ça a toujours existé là-bas, Mais on attendait que plus de monde y croit. Encore la foi.. Et on attrendait qu'on veuille se battre pour ça. Ces gens n'ont pas besoin de sauveurs cycliques parachutés, avec des slogans pré-mastiqués et des sourires plastiques. Ils ont besoin de stratégies qui durent, d'organisateurs et d'éducatrices/éducateurs. 

De foi en eux. 

Pour presque un siècle, ces gens se sont fait dire que leur voix ne comptaient pas vraiment. Mardi le 4 novembre, ils ont cessé de croire cette menterie. L'espoir n'est pas qu'un luxe du Nord. Il peut naitre de la sueur et de la lutte des travailleurs et travailleuses du Sud. Le bel entêtement de certains gens du Sud a été celui de vouloir le bien. 

Et avec une grâce de feu, il y a une semaine, jour pour jour,  le Mississippi a réchauffé bien des coeurs.

Et les Républicains, grâce à leurs tristes valeurs, y ont lu, tragédie.

Aujourd'hui, jour du souvenir, quand ce gouvernement qui tient en otage tombera, tous, on se souviendra.