Je vous ai beaucoup parlé d'arts ou des États-Unis ces derniers temps. Rien d'autre. Deux manières de fuir la réalité. Les arts pour se dissocier du chaos quotidien, ce dernier, trempé dans les multiples mensonges. Il reste toujours important d'être en mesure de pouvoir s'évader, fuir nos préoccupations quotidiennes, je ne vous apprend rien là-dessus. Mais quitter la réalité peu rester pernicieux.
Avec 2025 qui s'apprête à se terminer, on a parfois le réflexe de regarder derrière les empreintes que sont restées de l'année qui vient de passer.
Et faut se le dire, le pays de l'Oncle Sam a bouffé notre air.S'est pompé le sien aussi. Vous avez vu Mitch McConnell, 83 ans, "tomber en panne mentale", au moins deux fois, cette année? Avec tout le respect qu'on doit accorder aux personnes âgées, ÉTAIS-CE SI DÉRAISONNABLE D'EXIGER MIEUX DE CES ÉLUS en 2025 ? C'est l'équivalent de rouler à 10 Km/h sur une autoroute qui a une limite de 100 Km/h. Dangereux pour tous.
Si il y a un mot qui m'est constamment revenu à l'esprit cette année, c'est bien dangereux. Ce serait mon mot de l'année.Ça a passé pas mal sous le radar, mais Danielle Smith, sensationnelle idiote Première Minus de l'Alberta, a fait passer le "bill 14", le 5 décembre dernier, permettant d'outrepasser les systèmes de cour et de lois, exactement comme les États-Unis se le permettent en outrepassant tout ordre des cours de justice. Et c'est sans parler de ne considérer en rien les droits des autochtones de la province, car on parle d'avoir (le premier ministre, pas la justice) le dernier mot en cas de référendum. Il ne faut pas oublier que Smith est favorable à une séparation de l'Alberta, à une "annexion association" avec les États-Unis, et qu'elle copie ce que font les criminels des États-Unis.
Car jamais plus clairement, depuis vendredi dernier, même un peu avant avec les révélations sur un Venezuela dont les terres n'ont jamais appartenues aux États-Unis, qui justifiait des possibles attaques au sol, sur "cette terre volée"; jamais n'ont ils été plus criminels que depuis qu'ils ont rendus publiques une portion des dossiers Epstein et non son entièreté, comme ordonné par les tribunaux, qui leur avait donné 30 jours pour le faire. Pam Bondi, ne l'a pas fait. Le département ne l'a fait que partiellement, n'importe comment. Caviardant presque 100% des documents, et faisant l'absolu contraire de la transparence.
Sous éduqué(e)s, ignorant(e)s par choix ou involontaire, gens de Turning Point, égaré(e)s, idiot(e)s utiles, jeunes, la transparence est l'absolu contraire de la noirceur. Notez-le. C'est pas une opinion. C'est une simple réalité. On nous a très très très souvent, cette année demandé de quitter la réalité, de la nier. C'est ce qu'on fait dans la parade de gens Ils tentent de défendre la diffusion partielle du dossier Epstein. Ils disent sans rire qu'on essaie de protéger les victimes. La photo ici, montre clairement qu'on continue de très mal tricher. Sur celle-ci, la jeune fille abusée est clairement identifiée et le/les prédateur(s), protégé(s). Ça met fin a toute crédibilité de leur part. Ce gouvernement protège l'influent et le puissant, mais si c'est aussi un prédateur sexuel, ça ne sera qu'un trait de caractère. Et si il menace d'exposer le boy's club, on va le faire pendre dans sa cellule.Nous ne sommes pas tous des imbéciles. Caviarder aussi lourdement sur quelque chose qui serait prétendument "une arnaque Démocrate", négliger de voir que Trump apparait sur une photo dans un cadre couché sur un bureau, alors que d'autres photos sont plus exposées encore, avoir le culot de faire répondre dans les fichiers " Qu'aucune correspondance n'a été trouvée" en tapant le mot "Trump" dans le moteur de recherche des dossiers publics, NE PAS rendre public TOUS les dossiers, et même en supprimer 16 sans explications, c'est impossible de pas trouver plus coupable de maquillage de la vérité. On laisse ENCORE tomber les victimes, on fait passer le message que d'abuser des femmes, des femmes en devenir, n'est jamais une chose terriblement grave, si on est riche et influent.Si il n'avait rien à craindre ce pédophile président, il aurait rendu public au jour 1. Il a fait prendre les 30 jours et n'a rien réussi à faire sortir, alors qu'on sait assurément que ET le président ET l'ex- Prince Andrew, MINIMUM, sont partout sur les photos, donc Qu'aucune correspondance n'ait été trouvée pour les deux noms est mathématiquement impossible. On est pas si sot. Cest de la corruption à l'état brut.
La semaine dernière, le président des États-Unis a violé la loi, minimum 4 fois, très publiquement. Il a continué de bombarder de bateaux venezueliens, sans se questionner sur ceux qu'ils assassinaient, ils ont aussi piraté un pétrolier et volé leur pétrole, ils ont cochonné le nom du Kennedy Center en y ajoutant le vulgaire nom du président actuel, sans consulter le Congrès, ce qui aurait été obligatoire, comme pour les tarifs douaniers et les bombardements, mais ils ne prennent même pas le temps de consulter le Congrès. S'en sacrent. Et finalement, ils ont violé le projet de diffusion entière et transparente, du dossier Epstein, qui était ordonnés dans les 30 prochains jours par la cour, le 19 novembre dernier.
Sinon on s'exposait à être trainé en justice. On sait sans l'ombre d'un doute que cette administration a tout tenté pour renverser les résultats d'une élection, que des secrets d'États ont été vendus à l'étranger, et qu'il était dominant dans un réseau de trafic sexuel avec ses amis Jeffrey & Ghislaine. Comment tant de gens choisissent l'aveuglement volontaire face à temps de vilainie ? Pourquoi ne sont-ils pas inquiétés par la justice ces hors-la-loi ? On ne peut pas faire plus hors-la-loi, non ? C'est un cour de corruption qui se dessine sous nos yeux depuis janvier 2025.
2025, j'ai regardé avec ahurissement la chute d'un pays qui a déjà été une grande nation. On a tous été témoins de la dégénérescence mentale du président des États-Unis qui a montré à de maintes reprises des signes de démence et d'égarement verbaux et mentaux. En plus de s'endormir absolument partout. On a vu, senti, continue d'appréhender, le danger qu'il représente. Pour le monde entier.
Un monde où on nous demande sans arrêt de quitter la réalité. Ce qu'on ne devrait peut-être pas tout le temps faire.
Dégénérescence. Quitter la réalité. Ça me fait penser à Adèle. Pour qui, 2025, l'a éteinte progressivement. Il s'agit de la conjointe de mon beau-père.De Janvier à juillet, c'est une septuagénaire tout à fait normale. Elle est toutefois plus sourde, et des deux oreilles, que le beau-père, octogénaire, qui l'est aussi depuis toujours. Donc dans les soirées très peuplées de gens, dans les temps des fêtes surtout, elle quittait subtilement les lieux. Parce qu'abandonnée par ses oreilles. Ses appareils amplifiant tous les bruits de conversations autour, la musique, ça finissait par l'étourdir et c'était trop pour elle. Ou bien elle finissait par enlever ses appareils et pratiquement ne rien comprendre des conversations, ce qui faisait que quand on l'intégrait dans nos discussions, ça donnait des dialogues surnaturels où on s'égarait beaucoup verbalement. Elle avait donc le réflexe naturel de rester à l'écart, et nous, le réflexe de faire le strict minimum de gentillesse avec elle, et tenter d'éviter de nager en chaos verbaux multiples.Mais 2025 l'a plongée dans l'absolue confusion. En juillet, elle déménageait afin de se rapprocher de son amoureux, mon beau-père, le père de ma conjointe. Ses fragiles repères tombaient. Sans que quiconque ne l'ai vu venir, elle était atteinte d'Alzheimer. Rapide dérive mentale qui l'a précipitée dans l'oubli profond. Stage 4. Il y en a 7.
Inutile de vous dire à quel point le 6 derniers mois lui ont été difficiles, ayant quitté pas mal toutes les réalités, dans un monde qui commande la même chose. Pour le beau-père, aussi. Elle a deux fils à elle, où, comme dans les pires scénarios de cruautés, il y a un bon fils et un fils qui tente de précipiter sa mort et qui est le pire des prédateurs.
Homme de son époque.
Époque de prédateurs.
Reconfirmé vendredi dernier.
On a dit au monde entier qu'aux États-Unis, violer des jeunes femmes, en abuser sexuellement, ce ne sera jamais quelque chose d'aussi grave que d'être exposé à l'avoir fait.
Jamais un président n'a été plus coupable de tout ce dont on l'accuse. Et il ne semble inquiété par rien.
C'est si dangereux.
On vit une nouvelle noirceur.
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