Des fois je les regarde et je souhaiterais que nous ayions nous aussi au Québec, des élections de mi-mandat.
Quel oeil au beurre noir on pourrait leur donner.
Il ne devrait pas y avoir péril en la demeure aux États-Unis.
Ce n'est peut-être pas la catastrophe anoncée.
Une co-habitation entre les républicains et les démocrates est peut-être la solution.
Peut-être...
Oh ce ne sera pas productif pendant deux ans, mais si les républicains sont aussi bêtes qu'ils le laisse croire ils se penderont tout seul en montant sur scène. L'ADQ ne s'est-elle pas éteinte toute seule une fois devenue l'opposition officielle?
N'oublions pas que la figure de proue du parti au mammouth c'est Sarah Palin. Dans les coulisses du parti c'est un méchant boulet à trainer, on veut pas répêter l'ignorance de Bush Fils, all over again. Si c'est elle qui se présente en 2012 face à Obama, elle se fera dévorer tout rond. Les républicains ne le crient pas sur tous les toits mais ils voudraient bien remplacer celle qui ne lit pas, qui croit que l'Afrique est un pays et qui voit la Russie de sa fenêtre de l'Alaska. Ils feront tout d'ici deux ans pour la tasser avec grâce. Et juste ça, ça devrait donner un bon show. La grâce chez les républicains se déploie généralement dans la cour arrière d'un ranch, avec sa .22 tirant sur des cannettes avant la prière du souper (préparé par madame).
On a tenté de faire porter le fardeau de la crise économique sur la tête du premier président noir d'Amérique. Vrai, les décisions n'ont franchement pas toutes été bonnes. Mais la tâche était titanesque. Et l'est toujours. Le sera encore plus avec ses envahisseurs à la chambre des communes.
C'est Bill Clinton qui a succombé, comme avec Monika, à ceux qui se mettaient à genoux devant lui. C'est lui qui a enlevé tous les freins à la spéculations votés par Théodore Roosevelt après la grande dépression qui policaient les institutions finançières.La crise a été causée par l’interaction entre les politiques de l’état et le monde financier. Le gouvernement a incité les banques à prêter à ceux qui n’auraient pas les moyens de rembourser advenant une baisse du marché immobilier, entre autre en les menaçant de poursuites selon des ratios raciaux ( ou raciaux ratios ) La Fed a maintenu des taux trop bas ce qui a alimenté la bulle immobilière.
Freddy Mac et Fannie Mae, des créations des démocrates, mais qui sont de très grands contributeurs au financement des 2 partis, garantissent les emprunts de gens qui empruntent beaucoup trop. Les banques pouvaient prêter, empocher les profits, et transmettre le risque de pertes à d’autres.
Faut-il se surprendre que les banques aient pris des risques excessifs ?
Et le bailout, malheureux mais probablement nécessaire, a été bien mené par Bush et Obama, les pertes ont été limitées pour les contribuables des États-Unis. Le hic c’est que rien n’empêche les mêmes erreurs d’être répétées, et la réforme financière ne s’est pas attaqué à Freddy et Fannie, ils sont bien trop payants pour les congressmen en place.
Démocrates ET républicains.
Le problème a été initié par le gouvernement, tout parti confondu.
Les mêmes finançiers qui étaient des proches de Clinton faisaient aussi partie de la garde rapprochée d’Obama jusqu’à dernièrement et ont organisé le sauvetage des banques à coups de milliards. Empêchant ainsi une règlementation plus sévère qui les empêcheraient de réçidiver.On a qu’à voir les responsables de la dernière crise économique qui a secouée la planète se voter à nouveau des salaires et des primes indécentes pour voir qu’ils sont au-dessus de la mêlée et se foutent carrément de l’ensemble des citoyens américains.
Nos banquiers ne sont pas plus beaux, pas plus fins que ceux des États-Unis, mais les incitatifs au profit et au risque sont mieux balancés et notre système bancaire s’en sort beaucoup mieux.
Au Canada cependant si on a pas eu besoin de la collaboration des banquiers pour développer le “crédit facile” et la titrisation fantaisiste des hypothèque c’est parce qu’on a la SCHL pour s’en occuper (sur le dos des contribuables). Le résultat est le même, un taux d’endettement surréaliste.
Là-bas, les cercles financiers, voyant les limites de l’expansion de leurs marchés ont fait pression sur le pouvoir exécutif et législatif (par les moyens connus du lobbyisme chêrement défendu par les États-Unis)
Ce sont eux qui se sont lancés dans des prêts risqués suite a des calculs erronnés de rentabilité, ce sont eux qui se sont mis a fourguer des créances douteuses sous des habits neufs et qui ont ainsi miné les marchés, et ce sont eux qui encore aujourd’hui empêchent le gouvernement de réglementer les finances parce qu’ils savent qu’ils vont récidiver.. mais se permettent en plus, par leurs guignols interposés, de critiquer le manque de réglementation….
Le républicains se félicitaient de créer une société de propriétaires et les démocrates de voir tous ces démunis accéder à la propriété.
C’est le gouvenement qui est responsables de ses politiques et du cadre réglementaire pour la finance, or ceux ci cadraient parfaitement avec les objectifs gouvernemenaux de la stimulation du crédit et de l’immobilier résidentiel.
Obama le problème?
Pas plus que Bush ou Clinton.
Ce que Barrack a reçu comme raclée mardi ce n'est qu'une pelure de banane comme en lance Jacques Parizeau aux leaders du PQ depuis son "retrait de la vie publique" (HA!:).
Il survivra.
Tant qu'il n'auront rien d'autre de l'autre côté que Sarah.
Le Charest du Nord survit grâce à son (absence d')opposition.
B.O. est tombé, il se relevera portant sa croix et sa couronne d'épines jusqu'au Mont Sinai.
Malgré les coups de fouet.
Car après tout le seul vrai patron chez ses drôles de voisins du sud c'est Dieu.
(...et juste pour ça, à bien y penser... il y a péril en la demeure...)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire